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- PRDH: 42173
http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=350144:
COUTURIER, François 350144
Statut Marié
Date de baptême 08-12-1655
Lieu d'origine La Rochelle (Ste-Marguerite) (Charente-Maritime) 17300
Parents Jean COUSTURIER et Marie Gautereau
Date de mariage des parents 03-02-1655
Lieu de mariage des parents La Rochelle (Ste-Marguerite) (Charente-Maritime) (17300)
Première mention au pays 1673
Occupation à l'arrivée Journalier engagé (ct Michelon, La Rochelle, 04-05-1673)
Date de mariage 20-09-1689
Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
Conjoint Louise Campeau
Décès ou inhumation Montréal (Notre-Dame), 28-07-1705
Remarques Son père épouse en premières noces à La Rochelle (Ste-Marguerite), le 19-08-1653 Suzanne Grimaud, de Luçon (85128).
Identification* DGFQ, p. 289
Chercheur(s) Lise Dandonneau; Daniel Doyon
Copie d'acte AD-17 numérisé
Date de modification 2018-07-08
https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/2019/12/11/244-les-engages-leves-par-les-freres-arnaud-et-jean-pere-pour-le-canada-en-1673/ :
COUTURIER, François
(c.1656-1705)
Fils de Jean Couturier et de Marie Gautreau, François Couturier est originaire de La Rochelle (Aunis). En présence et du consentement de sa mère, à l’âge de 17 ans, il s’engage à Jean Peré, le 4 mai 1673, pour aller travailler à Québec à son service, ou autre, durant trois ans, à titre de journalier, à raison de 42 livres (avance de 30 livres). Il reçoit quatre sols par jour jusqu’à son embarquement. Il signe. Il quitte La Rochelle probablement à la mi-juillet et arrive à Québec à la fin du mois de septembre ou début octobre. En août 1688, il s’associe avec Étienne et Michel Campeau pour la traite des fourrures. Il se fixe à Montréal, mais demeure un coureur de bois. Le 20 septembre 1689, à Montréal, il épouse Marie-Louise Campeau, fille d’Étienne Campeau et de Catherine Paulo (fille du roi de 1663), de Montréal. De leur union naissent huit enfants. En 1690, il s’associe à Jean Paquet, Jean Sapin et Ignace Hébert pour aller chercher des pelleteries aux Outaouais. Au retour de ce voyage, fin 1690, il s’établit à la Rivière Saint-Pierre sur une terre louée des Sulpiciens pour cinq ans. En février 1694, il achète d’Antoine Boudrias une habitation à Laprairie. Cette terre est revendue à Pierre Bétourné avec un gros profit. Il repart pour les Outaouais en 1695. Pour ce faire, il acquiert un congé de traite pour trois personnes de Charles De Couagne au prix de 1 000 livres. Pour ce voyage, il engage Paul Jetté et Pierre Benoît au salaire de 300 livres. Il continue de faire des voyages jusqu’à son décès, survenu à l’Hôtel-Dieu de Montréal. Alors habitant de l’Île Jésus, il est inhumé à Montréal, le 28 juillet 1705, à l’âge de 45 ans.
En 1673, la levée d’engagés pour la Nouvelle-France est l’affaire des frères Arnaud et Jean Peré pour le compte de particuliers de Québec.
À La Rochelle, entre le 13 avril et le 10 juin, neuf contrats d’engagement sont rédigés par le notaire rochelais Jean Michelon à la demande des engagistes Arnaud et Jean Peré, frères, marchands.
Tous se présentent dans l’étude du notaire Michelon, les 13, 14, 27 et 28 avril, le 4 mai et les 9 et 10 juin, pour convenir de leurs conditions d’engagement.
Chaque engagé décline ses prénom et nom, son lieu d’origine, son âge et sa profession. Le notaire écrit le salaire annuel (entre 40 et 75 livres) qui sera payé à la fin de chaque année. Une avance est accordée (30 à 52 livres) pour leur permettre d’avoir des vêtements et autres commodités. Les frais du passage sont défrayés par l’engagiste pour l’aller seulement. De plus, chaque engagé est nourri durant leur engagement. Six engagés seront nourris, aux frais de l’engagiste, pendant leur séjour à La Rochelle jusqu’à leur embarquement, à raison de quatre à six sols par jour. Ce montant sera déduit sur leur salaire de la première année.
Les engagés promettent d’aller servir, pendant trois années, soit l’engagiste lui-même ou autres particuliers en toutes choses qui leur seront commandées.
Les quatre engagés rochelais s’engagent en la présence et du consentement soit de leur père ou de leur mère, information généalogique intéressante.
Tous les engagés élisent leur domicile à La Rochelle, en la maison de maître Mathieu Bourot, huissier au consulat, située sur la rue Juiverie (aujourd’hui partie de la rue Admyrauld), paroisse de Saint-Barthelémy, pour y recevoir tous exploits et actes de justice.
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