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- PRDH: 61866
http://migrations.fr/700fillesduroy_4.htm:
PERRAULT Nicolas
Explorateur, interprète, trafiquant de fourrures, écrivain, commandant militaire et capitaine de milice
Fils de François, Lieutenant de Justice et de Marie Sérot.
Né vers 1643, de la baronnie de Darcey, 21150, Côte-d'Or, Bourgogne.
Il est décédé le 13/08/1717 et sépulture le 14 à Bécancour
Contrat de mariage du 11/11/1671 au Cap de la Madeleine, Qc notaire Guillaume De LaRueau au Cap-de-la-Madeleine
Explorateur, interprète et orateur de premier ordre, il participe à de nombreuses expéditions. Le 5 mai 1671, il signe le procès verbal en qualité d' interprète officiel, pour la prise de possession des contrées de l' ouest, au nom du Roi de France, en présence de quatorze représentants de peuples différents.
Serviteur, interprète, explorateur, traitant, commandant, médiateur officiel, auteur de Mémoires.
On ignore l'année de sa migration au Canada. En 1660, il est signalé comme serviteur des Jésuites à la baie des Puants. Selon l'assertion de M. de La Potherie, il fut le premier à fréquenter la tribu des Poutéoutamis, après avoir servi les missionnaires. Il se rendit ensuite chez les Outagamis, les Malourmines ou Folles-Avoines, en qualité de médiateur des Poutéoutamis. Accompagné d'un camarade français, il visite les Miamis et les Mascoutins, déjouant les ruses et les menaces de divers chefs, jaloux de son influence auprès de chaque tribu voisine. En 1665, il redescend avec la flottille de canots des Outaouais à Ville-Marie, où il s'engage à servir chez les Sulpiciens, en 1666-67.
En 1670, ayant repris sa liberté, il raconte son retour des pays d'en haut jusqu'à Montréal. L'année suivante, M. de Courcelle le charge, comme interprète, d'accompagner M. de Saint-Lusson, qui va prendre possession au pays des Outaouais et des Hurons : au retour, il épousa Marie-Madeleine Raclos et gagna sa vie en qualité d'interprète et de négociant. Quand M. de La Barre résolut de marcher contre les Iroquois, il autorisa Perrot à commercer avec les Outaouais et à les amener à s'allier aux Français contre les ennemis : lorsque l'interprète les amena, le Pacte de la Famine était conclu.
Nicolas Perrot rentre aussitôt dans la colonie, à la rivière Puante dans la seigneurie de Bécancour où, d'après le recensement de 1681, il possédait une habitation sur une concession de dix arpents. Le 20 août 1684, il écrit à M. de Saint-Martin, son créancier, notaire au Cap-de-la-Madeleine, ± qu'il n'a pu apporter de Michillimakinac les pelleteries en magasin, à cause de la mission qui lui incombait de rallier des guerriers pour M. de La Barre , mais qu'il descendait à Québecchercher de nouvelles marchandises de troc. Il repart, en effet, vers l'Ouest, muni du titre et des pouvoirs de commandant en chef, que restreignit ensuite M. de Denonville en faveur du commandant du poste Michillimakinac. Ce fut là que M. Perrot arrêtait les Outaouais allant se ruer sur les Outagamis. Descendant la baie des Puants, il retire des mains de ces derniers la fille d'un chef Sauteux, qu'il rend à son père. Il exhorte les Miamis à ne plus guerroyer contre les Sioux, et il monte chez eux établir un fortin. Soudain, un exprès lui apporte un ordre de M. de Denonville, qui convie les alliés sauvages contre les Tsonnontouans. Avec eux, Perrot rejoint M. de La Durantaye au Détroit, les conduit à Niagara et au théâtre des hostilités. C'est pendant cette campagne que, selon le récit de M. de La Potherie, il perdit ses pelleteries emmagasinées à Saint-François-Xavier de la baie des Puants; le feu consuma tout, église, habitations et 40.000 livres de fourrures.
Rentré à Ville-Marie, il demande au gouverneur de servir de médiateur entre Français et Iroquois. Puis à l'automne de 1687, il repart à la tête d'une quarantaine de Français que M. de Denonville envoyait chez les Sioux, où il hiverna dans son fort, reçut les Nadouessioux, passa avec eux un traité d'alliance et prit, le 8 mai 1689, possession officielle de ces contrées. Chargé de pelleteries, il redescend à Ville-Marie, libérant en route trois Sauteuses captives et cinq Iroquois des mains des Outaouais. Le 22 mai 1690, nouvelle excursion avec le commandant de Louvigny, 143 voyageurs, 6 Nipissings et une escorte de 30 soldats, jusqu'à l'Île-au-Calumet.
Aussi bien, le 20 novembre, M. de Frontenac écrivait au ministre que ± le sieur Perrot s'est acquis, par la longue pratique et connaissance qu'il a de l'humeur, des manières et de la langue de toutes les nations d'en haut, beaucoup de crédit parmi elles . À Michillimakinac, Perrot harangue avec force les chefs et leur donne l'assurance de la puissance d'Ononthio, en dépit du massacre des Français à Lachine. Rendu à son poste de commandant aux Sioux, il apaise successivement Miamis et Mascoutins, Outagamis et Sioux. Dans le haut Mississipi, il découvre, avec sans doute Le Sueur, les mines de plomb. En 1692, il conduit à Montréal les chefs des nations de l'Ouest, et sur l'ordre de M. de Frontenac, il opère l'union des Miamis de Marameg avec les Illinois de Saint-Joseph. À Perrot revient l'honneur d'avoir fait avorter un complot du Rat et des Iroquois contre les Outaouais, et celui de ceux-ci contre les coureurs de bois, de dissuader sept tribus outaouaises de se donner aux Iroquois, de mettre un terme à leurs mutuelles dissensions.
Sa vie fut souvent mise en péril. Un jour, pris, dépouillé, condamne au supplice du feu par les Mascoutins, il réussit à s'échapper de leurs mains. Les Miamis pillent ses effets et veulent le tuer : il est sauvé par les Outagamis. En 1698, suppression des congés et de la plupart des postes avancés de l'Ouest; c'est la ruine des échanges pour Perrot.
En 1701, il figure aux assemblées solennelles de Ville-Marie comme interprète des tribus éloignées. Harcelé par ses nombreux créanciers, il eut le malheur d'intenter un procès à des marchands montréalais et à M. Monseignat, ancien secrétaire de M. de Frontenac; il le perdit avec dépens, le 22 mai 1702. Alors, les administrateurs, auxquels il a réclamé certains arrérages et avances faites aux soldats, demandent au roi une pension en sa faveur. M. de Vaudreuil se montra toujours plein de bienveillance et d'affection pour lui et sa famille. En 1710, M. Perrot est capitaine de la côte de Bécancour et commandant de la milice du seigneur local. Il mourut le 13 août 1717.
M. Perrot avait composé : Mémoires sur les Outagamis, adressés à M. de Vaudreuil; Mémoires sur les guerres des tribus; Mémoires sur les moeurs, coutumes et religions des Sauvages de l'Amérique septentrionale, publié et annoté à Paris par le Père J. Tailhan, S. J., en 1864, et analysé dans Relation des Voy. français en Nouv.-Fr., par M. S. Marion (Paris, 1923).
En 1686, l'interprète présenta à la mission Saint-François-Xavier un ostensoir en argent; en 1687, la chapelle fut incendiée par la malveillance des infidèles; mais le missionnaire Jésuite sauva les vases sacrés, et l'ostensoir fut enfoui à la distance d'un mille de De Pere actuel, sur la rivière des Renards. Il a été déterré en 1802 par un Canadien français et est encore conservé au musée de la Société Historique du Wisconsin ; le soleil porte en exergue l'inscription très lisible : Ce soleil a été donné par M. Nicolas Perrot à la mission Saint-François-Xavier en la paye (sic) des Panis (1686) (V. Thwaites, t. 66). N. Perrot a été un pionnier et un vrai héros envers la Couronne de France.
Bibl. - J. Tailhan, S. J., Mém. sur les moeurs, etc., Paris et Leipsig, 1864 ; F. Daniel, Les Grand. Fam. Fr., t. II, Montréal, 1865; C. de Rochemonteix, Les Jés. et la Nouv.-Fr., Paris, t. III, 1895; H. Lorin, Le Comte de Frontenac, ib., 1895, R. G. Thwaites, The Jes. Relat., tabl. gén., Cleveland, 1903; Bull. des Rech. hist., tabl. gén., Beauceville, 1925.(1)
Couple avec 11 enfants:
1) François : né vers 1672, sépulture 08/08/1745 Trois-Rivières Marié à Masse Marie-Louise
2) Nicolas : né vers 1674 Marié à Bourbeau Marie-Thérèse
3) Marie-Clémence : née vers 1676, Sépulture 07/02/1756 Lavaltrie, Mariée à Delpêche François
4) Michel : 22/04/1677 Cap-de-la-Madeleine, sépulture le 11/04/1723St Sulpice Marié à Beaudry Jeanne
5) Marie-Françoise : 06/09/1678 Cap-de-la-Madeleine, sépulture le 06/05/1744 Trois-Rivières, Mariée à Dufault François
6) Marie-Anne : 25/07/1680 Trois-Rivières et sépulture le 16/11/1745 Bécancour Mariée à Bigot François
7) Pierre : né vers 1682, sépulture 07/06/1725 St Sulpice Marié à Champoux Marie-Anne, puis à Lescarbeau Marie-Anne.
8) Marie-Madeleine: 19/02/1683 Linctôt, sépulture le 07/081683 Nicolet
9) Claude : né le 26 et baptisé le 27/01/1684 Cap-de-la-Madeleine, sépulture le 19/05/1741Bécancour. Marié à Goulet Marie
10) Jean-Baptiste : 14/06/1688 Cap-de-la-Madeleine, sépulture le 29/10/1705 Bécancour
11) Jean (15/08/1690 Montréal, sépulture le 19/02/1773 L'Assomption. Marié à Quintin Marie.
Sources:
GenForum
(1)Maurice Thibaudeau, Généanet http://gw.geneanet.org/jljmt?lang=fr&p=nicolas&n=perrot
Landry p198
http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?pid=21767:
Naissance: 1643 vers
Paroisse/ville: Darcey, Bourgogne
Pays: France
Bapt./Source: vers 1643 Darcey, Bourgogne PRDH
Décès: 13 août 1717 - âge: 74
Paroisse/ville: Becancour
Pays: Canada
Inh./Source: D 13 et S 14 PRDH
Information, autres enfants, notes, etc.
Fils de Francois, lieutenant de la ustice de la baronnie de Darcey et Marie Sirot
(CT 11-11-1671 LaRue) avec Madeleine Raclos
Recensement de 1666 il est à Montréal, domestique de la veuve de Jacques Testard, domestique des Sulpiciens
Engageur Ouest le 14-5-1688 au 21-8-1691
Interprète et coureur des bois; donné des Jésuites 1660-1663, des Sulpiciens 1666-1667; commandant 1683-1695 à la Baie-des-Puants pour les Pays-d'en-Haut; capitaine de milice 1690 Bécancour
Auteur de: Mémoires sur les moeurs des Sauvages de l'Amérique Septentrionale, édité en 1864 à Paris (Sulte, Benjamin, Mélanges historiques).
Interprète, diplomate et négociateur de plus haute importance pour la Nouvelle France il l'un des artisan de la paix des peuples des Grands Lacs avec les français.
Il partait pendant presque 40 ans aux pays d'en haut ou il négociait la paix entre les nations qui était amis des français ou pour les inviter à des guerres contre les Iroquois.
Nicolas Perrot partait également pour faire la traite. Mais il était très maladroit et malchanceux.
Ainsi il part en 1685 sous demande du gouverneur Brisay de Denonville aller inviter les Illinois, Puants, Renards et Sauteux de prendre le sentier de la guerre pour aller écraser les Tsonnontouans. Après avoir détruit 5 villages tsonnontouans il retournait à son entrepôt de pelleteries qu'il avait laissé à la mission jésuite de Saint-François-Xavier dans la baie des Puants. La traite avait été fort bonne cette année-là. Perrot avait récolté des pelleteries pour une valeur de 40 000 livres, une fortune. Mais il retrouvait ses peaux calcinées. Un incendie avait tout ravagé.
En 1710, il était de surcroît nommé capitaine de la côte de Bécancour et commandant de la milice locale. Il mourut totalement ruiné constamment harcelé par ses nombreux créanciers. Le gouverneur lui versait une maigre pension.
Il avait entrepris de rédiger ses mémoires et de faire le récit de ses aventures. Il ne put terminer, faute de papier. (Source inconnue)
http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243236:
tatut Marié
Date de naissance Vers 1644
Lieu d'origine Darcey (Côte-d'Or) 21226
Parents François PERROT et Marie Sirot
Métier du père Procureur d'office à Darcey
Première mention au pays 1660
Occupation à l'arrivée Donné aux Jésuites
Date de mariage 11-11-1671
Lieu du mariage Cap-de-la-Madeleine (cm Guillaume Larue)
Conjoint Madeleine Raclos
Décès ou inhumation Bécancour, 13-08-1717
Remarques Capitaine de milice, explorateur, pelletier, interprète et médiateur, il fut l’un des premiers européens dans la haute vallée du Mississippi, commandant à la baie des Puants à Green Bay. Les actes suivants sont à Darcey (St-Bénigne). Son père est b. 13-01-1616, s. 25-01-1707. Sa mère, s. 26-12-1670, 50 ans. Cinq frères et une soeur sont b.: Joseph, né 1646, s. 01-02-1668, 22 ans; Jean-1, 02-04-1652, m-1 Étormay (St-Martin) (21257), le 08-01-1681 avec Marguerite Dumont (f. Jean et Marguerite Chamereau), m-2 St-Martin-du-Mont (St-Martin) (21561), le 09-04-1690 avec Jeanne Vithu; Mathias, 02-04-1655, s. 03-12-1734 Bussy-le-Grand (St-Antonin) (21122), m. Grésigny-Ste-Reine (St-Pierre-et-St-Paul) (21307), le 21-07-1693 avec Marie Daubenton (Bénigne, Lt de justice et Anne-Françoise Bouillot); Anne, b. 24-02-1658, s. 04-02-1735, m. Darcey, le 26-11-1686 avec Charles Piron; Jean-2, b. 06-03-1661, s. 22-12-1670 et François, 13-07-1664, s. 03-01-1668. Ses grands-parents paternels sont François Perrot, s. 20-07-1625, et Étiennette Chamereau (Claude et Anne Hérault, m. 18-03-1582 à Darcey), s. 30-05-1668 à Verrey-sous-Salmaise (St-André) (21670).
Identification* DGFQ, p. 898 ; DGFC, vol. 1, p. 475
Chercheur(s) Albertus Martin ; Claude Perreault ; Lise Dandonneau ; Robert Perreault
Référence* DGO, supplément 1, p. 24
Date de modification 2016-12-23
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