Notes |
- PRDH: 67325
https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243643 :
ROUSSEAU, Catherine 243643
Statut Mariée
Date de baptême 28-06-1680
Lieu d'origine Ste-Flaive-des-Loups (Ste-Flaive) (Vendée) 85211
Lieu actuel Ste-Flaive-des-Loups
Parents Jacques ROUSSEAU et Françoise Villeneau
Date de mariage des parents 06-11-1674
Lieu de mariage des parents Le Girouard (St-Généreux) (85211)
Première mention au pays 1703
Occupation à l'arrivée Migrante
Date de mariage 03-04-1704
Lieu du mariage Québec (Notre-Dame)
Conjoint Pierre Ratier
Décès ou inhumation Québec (Hôtel-Dieu), 27-05-1744
Remarques Un frère et une soeur sont baptisés à Le Girouard (St-Généreux) : Vincent, le 09-08-1676 et Marie, le 06-02-1684. En 1674, le mariage de ses parents est non filiatif.
Identification* DGFQ, p. 968
Chercheur(s) Jean-Marie Germe ; Lise Dandonneau ; Danielle Liard
Référence* AGCF, no 9, p. 13
Copie d'acte AD-85 numérisé
Date de modification 2021-01-23
https://www.wikitree.com/wiki/Rousseau-1557 :
Biography
Catherine Rousseau a des origines françaises.
Catherine Rousseau dite Ratier
Catherine Rousseau est baptisée le 28 juin 1680 à Sainte-Flaive-des-Loups, (Ste-Flaive) en Poitou (ar. Les-Sables-d'Olonne, Vendée),[1] fille de Jacques Rousseau et de Françoise Villeneau[2] (notée Vilnalle au mariage de Catherine).
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Catherine Rousseau a vécu
au Canada, Nouvelle-France.
La première mention trouvée d'elle en Nouvelle-France est le 15 juin 1703 à l'Hôtel-Dieu de Québec, on lui donne 22 ans, originaire du Poitou.[3] On ne sait pas sur quel navire elle est venue, ni à quel titre.
Mariage
Pierre Jean s'est marié sous le nom Pierre Daniel Bouet (son père cité feu Jean Daniel Bouet, sa mère défunte Marie Rivière) avec Marie Catherine Rousseau, fille de feu Jacques Rousseau et de Françoise Vilnalle, de la paroisse de Ste-Flève, évêché de Luçon, le 3 avril 1704 à Notre-Dame de Québec, en présence de Pierre Augran, Nicolas et Mathieu du Linot, le curé François Dupré officiant.[4]
Enfants du mariage (tous les actes sont à Notre-Dame de Québec sauf indication contraire)
François Pierre Ratier, né 8 février 1705 bapt. 9[5] (sa mère inscrite Catherine Rouleau); François Ratier marié avec Marguerite Charpentier 1 juillet 1752 à Maskinongé[6] (aucuns parents nommés pour lui)
Marie Charlotte Rattier, née 5 février 1707 bapt. 6[7] Charlotte Ratier inhumée 19 septembre 1708 @ 1 1/2 ans[8]
Joseph Raquier (corrigé pour Rattier), né & bapt. 28 août 1708[9] (sa mère inscrite Catherine Russeau, lu Custeau par IGD)
Marie Catherine Ratier, née & bapt. 15 juin 1710[10]
Agnès Thérèse Ratier, née fin août 1713 bapt. 11 septembre[11]; Agnès Ratier mariée avec François Berge 2 juillet 1733 Hôpital Général de Québec[12] (sa mère inscrite seulement Catherine)
Janvier Ratier, né 19 septembre 1715 bapt. 20[13]
Joseph du Buisson, né & bapt. 7 août 1717 (sa mère inscrite Catherine Ratier)[14]
Thomas Roch Ratier, né & bapt. 23 août 1722[15]; Thomas du Buisson inhumé 11 août 1725 @ 3 ans[16] (son père inscrit feu Jacques Dubuisson, sa mère Catherine Ratier).
Il est à noter la présence récurrente de Simone Bisson (Simone Barbe Buisson veuve Gauverau) aux baptêmes des enfants, agissant comme marraine pour plus d'un, sans parrain.[17]
Catherine Rousseau fut marraine de Nicolas Héli, fils de Jacques Héli et de Marie Maréchal, le 26 octobre 1708 à Québec (ND)[18] (à noter que Jacques Élie est alors le bourreau de Québec, le parrain est Nicolas Batonnier, qui était présent au mariage de Charlotte Ratier, soeur de Pierre)
Pierre Ratier, après avoir songé, en 1703, à quitter le pays pour la Nouvelle-Angleterre, se fixa définitivement au Canada. L’année suivante, il épousa Catherine Rousseau. Pierre Rattier réussit à faire vivre sa famille en s’engageant comme journalier chez différents employeurs de la région de Québec. Cependant, ne se contentant pas du salaire que lui donnaient ses, patrons, il leur dérobait divers outils et matériaux. C’est pourquoi, en 1710, il se trouvait en prison, accusé, avec sa femme, de ces vols et de quelques autres qu’il avait commis en compagnie du bourreau Jacques Élie. Le Conseil souverain lui offrit alors, comme à son père, de le décharger des accusations portées contre lui et sa femme, s’il acceptait de remplir l’office de maître des hautes œuvres, le bourreau précédent, Jacques Élie, venant d’être assassiné. Il accepta, devenant le sixième exécuteur officiel du Canada, poste qu’il occupa, jusqu’à sa mort, à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 21 août 1723.[19]
Catherine est hospitalisée à maintes reprises à l'Hôtel-Dieu de Québec après le décès de son époux, à partir de 1736. Elle y est toujours inscrite Catherine Ratier (ou Ratière) veuve de M. Dubisson/Dubuisson. Instance peu commune d'oubli de son vrai nom.[3] On ne sait plus rien de sa vie autre que ces hospitalisations, elle ne figure sur aucun acte religieux, ni acte notarial trouvable.
Décès
Catherine est hospitalisée à l'Hôtel-Dieu de Québec pour la dernière fois le 23 mai 1744, elle y décède le 27[3] et est inhumée le 28 dans le cimetière de l'Hôtel-Dieu, inscrite Catherine Ratier, veuve de Dubuisson, on lui donne 69 ans, originaire du Poitou.[20]
Notes
Tanguay assigne le mauvais père à Catherine Rousseau, lui donnant le nom dit Laliberté. Aucune trace de ce nom dit pour elle. [21] Jetté lui donne aussi ce nom dit, avec les bons parents.
Hôtel-Dieu de Québec
Présences de Catherine dans les registres de l'Hôtel-Dieu de Québec[3]
1703-06-15 — Rousseaux, Catherine (22 ans), Poitou. pg 550
1704-12-25 — Rousseaux, Catherine (23 ans), Poitou. pg 582
1736-10-21 — Ratier, Catherine (49 ans), Québec, veuve de M. Dubisson. pg 1325
1739-05-21 — Ratier, Catherine, veuve de M. Dubisson. pg 1395
1740-11-01 — Ratière, Catherine (60 ans), veuve de M. Dubuisson. pg 1447
1741-11-24 — Ratier, Catherine (63 ans), Les Sables-d'Olonne. pg 1486
1742-04-04 — Ratier, Catherine (65 ans), Sainte-Flaive-des-Loups, Poitou, veuve de M. Dubuisson. pg 1497
1743-02-23 — Ratier, Catherine (66 ans), Les Sables-d'Olonne. pg 1530
1744-02-12 — Ratier, Catherine, veuve de M. Dubuisson. pg 1574
1744-05-23 — Ratier, Catherine (69 ans), Poitou, veuve de M. Dubuisson, décédée le 27 mai. pg 1582
Actes judiciaires BAnQ
Procès de Nicolas, sauvage (amérindien) de la nation Panis, accusé d'avoir blessé (Marie-Josèphete) Maréchal, demanderesse, et son petit enfant âgé de 14 mois, d'avoir assassiné (Jacques) Élie, son mari, et un de ses enfants âgé de 5 ans, à la rivière Duchesne, dans la seigneurie de Deschaillons, de Pierre Ratier (Rattier) dit Dubuisson, environ 28 ans, labourant les terres de l'Hôpital général, et de Catherine Rousseau, sa femme, environ 29 ans, native des Sables-d'Olonne, évêché de Luçon, demeurants à Québec, défendeurs, accusés de vol; 25 mai 1710 - 25 septembre 1710
Description: Ce dossier en matières criminelles comprend les plaintes et déclarations de la demanderesse; la requête du substitut du procureur du Roi; le décret de prise de corps (arrestation); le procès-verbal de mise sous écrou (prison) et interrogatoires de Ratier; l'assignation et interrogatoire de Marie-Madeleine Damien, 29-30 ans, veuve de feu Jean-Baptiste Bézis dit Samson, femme de Louis Gaudreau dit Saint-Louis, soldat dans les troupes en Nouvelle-France, demeurante rue de la Montagne à Québec; la requête du procureur du Roi; l'ordonnance du lieutenant général de la Prévôté de Québec; le décret de prise de corps; le procès-verbal de mise sous écrou et interrogatoire de Rousseau; le procès-verbal de l'ouverture et de l'inventaire d'un coffre se trouvant dans la maison de Ratier, proche de l'Hôtel-Dieu de Québec; les informations des témoins; le récolement de la demanderesse et des deux derniers témoins; le réquisitoire du procureur du Roi; ainsi que la sentence du lieutenant général. Les pièces proviennent de la Prévôté et Amirauté de Québec. Ce dossier contient les interrogatoires ou les dépositions des personnes suivantes : Michel Gauron dit Petitbois, 70-71 ans, habitant de la seigneurie de Deschaillons; François Girard, 37 ans, habitant de la seigneurie de Deschaillons; Noël Barabé, 42 ans, habitant de la seigneurie de Deschaillons; Jean-Baptiste Hubert, environ 40 ans, habitant, demeurant à la rivière Duchesne; Charles Beaudet (Baudet), environ 34 ans, habitant de la seigneurie de Deschaillons; André Spénard (Spennert), environ 49 ans, cordonnier, demeurant à Québec; Marie Arnaud (Renaud), 37 ans, femme d'André Spénard; Marie-Madeleine Damien, 29-30 ans, veuve de Jean-Baptiste Bézis dit Samson, femme de Louis Gaudreau dit Saint-Louis, soldat dans les troupes en Nouvelle-France, demeurante rue de la Montagne à Québec[22]
Procès entre Marie-Josèphe Maréchal, veuve de feu Jacques Élie, maître des hautes oeuvres de Québec (bourreau), demanderesse, et Pierre Ratier (Rattier), environ 28 ans, journalier, demeurant à Québec, et Catherine Rousseau, sa femme, défendeurs, accusés de divers vols à la Maison Blanche; 1er juin 1710 - 7 juin 1710
Description: Ce dossier en matières criminelles comprend la confrontation entre la demanderesse et le défendeur; ainsi que ceux de la demanderesse et la défenderesse, du défendeur et Marie-Charlotte Arnaud (Renaud), femme d'André Spénard (Spennert), cordonnier à Québec, du défendeur et André Spénard; la requête du substitut du procureur du Roi; l'ordonnance du lieutenant général de la Prévôté de Québec; ainsi que l'interrogatoire sur la sellette du défendeur. Les pièces proviennent de la Prévôté et Amirauté de Québec[23]
Décharge de Pierre Rattier, accusé de vol, des condamnations portées par une sentence de la Prévôté de Québec le 7 juin 1710, à la condition qu'il accepte la charge d'exécuteur de la haute justice (bourreau); 7 juillet 1710
Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : ±Du lundi septième juillet mille sept cent dix. Le Conseil assemblé où étaient monsieur l'intendant, Messieurs Delino (De Lino), de Villeray et Macart (Macard) conseillers maître Paul Denys (Denis) de Saint-Simon prévôt de la maréchaussée, et le sieur Guillaume Gaillard praticien, ledit sieur Macart (Macard) faisant les fonctions de procureur général du Roi. Vu par le Conseil le procès criminel extraordinairement fait et instruit en la prévôté de cette ville de Québec à la requête de me Jean Coignet procureur du Roi commis en cette affaire en l'absence de maître Jean-Baptiste Couillard de Lespinay procureur du Roi en ladite prévôté, demandeur et accusateur à l'encontre de Pierre Rattier demeurant en cette ville accusé de vol prisonnier des prisons de la conciergerie du palais de cette ville appelant de sentence rendue en ladite prévôté le septième juin dernier, par laquelle avant que de procéder au jugement définitif du procès contre ledit Rattier et Catherine Rousseau sa femme il est ordonné qu'icelui Rattier serait appliqué à la question ordinaire et extraordinaire, pour apprendre par sa bouche la vérité d'aucuns faits résultant dudit procès sur lesquels il serait interrogé, pour son interrogatoire fait être ordonné ce que de raison, nonobstant quoi les preuves et indices demeureraient et subsisteraient en leur entier; la prononciation de ladite sentence faite ledit jour septième juin dernier audit Rattier accusé, en présence du lieutenant général en ladite prévôté par le greffier en icelle en la chambre de la geôle desdites prisons, et la déclaration dudit Rattier qu'il se porte appelant de ladite sentence en ce Conseil, acte de nomination de maître François Mathieu Martin Delino (De Lino) conseiller pour rapporteur du procès en date du premier de ce mois, et toutes les pièces sur lesquelles ladite sentence est intervenue, le rapport fait par ledit sieur Delino (De Lino) et la visite dudit procès, et après que maître Charles Macart (Macard) conseiller faisant les fonctions de procureur général du Roi a remontré à la Cour que par l'homicide commis par Nicolas Panis de nation en la personne de Jacques Elie ci-devant exécuteur des hautes oeuvres il ne reste personne dans ce pays qui voulut faire ledit emploi, lequel il serait nécessaire néanmoins de remplir pour tenir dans la crainte les méchants qui sont naturellement disposés à faire du mal lors qu'ils croient être exempts de châtiment, ce qui ne peut-être fait que par le maître des hautes oeuvres, et qu'il a appris que ledit Rattier veut bien accepter ladite charge de maître des hautes oeuvres à condition que le Conseil le déchargera des condamnations portées par ladite sentence dudit jour septième juin dernier, requérant que lorsqu'il sera monté à la chambre il lui soit demandé s'il veut bien accepter ladite charge aux conditions ci-dessus, sur quoi le Conseil ayant délibéré et eu égard au réquisitoire dudit sieur Macart (Macard) a ordonné et ordonne que ledit Rattier en acceptant par lui ladite charge de maître des hautes oeuvres, sera déchargé des condamnations portées par ladite sentence et à l'instant ledit Rattier ayant été amené en ladite chambre après avoir été interrogé sur la sellette et à lui demandé s'il veut bien accepter ladite charge a dit qu'il consent d'accepter la charge de maître des hautes oeuvres vacante par la mort dudit Elie à condition qu'il sera déchargé des condamnations portées par ladite sentence, à quoi ayant égard, le Conseil a déchargé et décharge ledit Rattier des condamnations portées par ladite sentence de la prévôté de cette ville du septième juin dernier, et en conséquence de l'acceptation par lui faite, a ordonné et ordonne qu'il demeurera et exercera à l'avenir les fonctions de maître des hautes oeuvres, et qu'il sera élargi et mis hors des prisons. RAUDOT.[24]
|