Généalogie Roy-Jeannotte

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2601 PRDH: 71421 Turcot Turcotte, François (I6767)
 
2602 PRDH: 71438 Turcot, Antoine (I1802)
 
2603 PRDH: 71439 Mandin, Jeanne (I1803)
 
2604 PRDH: 71440

http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243998:
TURCOT, Jean 243998
Statut Marié
Date de naissance Vers 1643
Lieu d'origine Chavagnes-en-Paillers (St-Pierre) (Vendée) 85065
Parents Antoine TURCOT et Jeanne Mandin
Date de mariage des parents 18-02-1626
Lieu de mariage des parents Chavagnes-en-Paillers (St-Pierre) (85065)
Première mention au pays 1667
Occupation à l'arrivée Jardinier
Date de mariage 12-01-1688
Lieu du mariage Québec (Notre-Dame)
Conjoint Marie Rose
Décès ou inhumation St-Laurent, 05-06-1729
Remarques Il fut domestique, engageur de voyageurs, le 27-04-1690, puis voyageur engagé par ct le 27-05-1701 dans le commerce des fourrures. Le mariage de ses parents fut célébré à St-Fulgent (85215). Les actes suivant sont à Chavagnes-en-Paillers (St-Pierre). Deux frères et une soeur sont baptisés : Pierre-1, le 17-11-1626 ; Pierre-2, le 27-11-1628 et Marie, le 30-03-1636. Ses grands-parents paternels sont Jean Turcot et Marie Piveteau. Ses grands-parents maternels sont Nicolas Mandin et Marie Moreau. Acte de famille : Jeanne Mandin, inhumée le 22-11-1683.
Identification* DGFQ, p. 1099
Chercheur(s) Jean-Paul Macouin ; Marcel Fournier ; Lise Dandonneau
Référence* Fonds Archange Godbout
Date de modification 2017-02-26



https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Turcot_Jean&pid=34615:

ID No: 34615
Prénom: Jean
Nom: Turcot
Sexe: M
Occupation: Jardinier
Naissance: 1643
Paroisse/ville: Chavagnes-en-Paillers,Vendee,FRANCE,
Pays:
Décès: 05 juin 1729 - âge: 86
Paroisse/ville: St-Laurent,Ile de Montreal,QUEBEC,
Pays:
Information, autres enfants, notes, etc.
Fils d'Antoine et Jeanne Mandin

(CT 03 Genaple) avec Marie Rose

(CT 10-02-1713 Rivet) avec Geneviève Hayot
SANS POSTÉRITÉ

Domestique d'Etienne Landron

Cité Hotel-Dieu, Québec le 27-3-1698

Engagé Ouest le 27-5-1701, Engageur ouest le 27-4-1690

Autres mariages de: Jean Turcot
Genevieve Ayotte
Neuville le 14 décembre 1712


https://www.geni.com/people/Jean-Turcot/6000000011427934566:

Jean Turcot
Birthdate: 1643
Birthplace: Chavagnes, Vendee, Pays de la Loire, France
Death: 05 Juin 1729 (86)
St Laurent,Montreal,Quebec,Canada
Lieu de sépulture: St-Laurent
Famille proche :
Fils de Antoine Turcot et Jeanne Mandin
Époux de Marie Francoise Rose et Geneviève Ayotte-Hayot, Que
Père de Jean François Turcot; Marie-Angélique Turcot; Louis Gabriel Turcot et Pierre Turcot
Occupation: Jardinier
Managed by: Rebecca Merriam Szozda
Last Updated: 23 novembre 2016 
Turcot, 1er arrivant Jean (I1780)
 
2605 PRDH: 71450 Turcot Turcotte, Jacques (I6787)
 
2606 PRDH: 7146

Demie-soeur de Marie-Anne Emery Coderre (née du second mariage de Antoine Émery avec Marie-Anne Favreau).

Elle avait 13 ans à son mariage et 15 à la naissance de son premier enfant.

https://gw.geneanet.org/bernjo1?lang=fr&pz=jocelyne&nz=nicol&p=marthe+elisabeth&n=emery+coderre :

Marthe-Elisabeth EMERY-CODERREImprimer son arbre
Née en 1670
Décédée le 27 décembre 1755 (samedi) - Contrecoeur, Québec, Canada , à l’âge de 85 ans

Parents
Antoine-Thony EMERY-CODERRE, Soldat de Carignan cie de Contrecoeur , né le 16 août 1643 (dimanche) - Sarrazac, 24522, Dordogne, Aquitaine, France, baptisé le 16 août 1643 (dimanche) - Sarrazac, 24522, Dordogne, Aquitaine, France, décédé en 1715 - Sainte-Trinité - Contrecoeur, Québec, Canada à l’âge de 72 ans
Marié le 13 avril 1674 (vendredi), Contrecoeur, Québec, Canada, avec
Marie DEVAULT, Fille du Roi , née le 3 avril 1647 (mercredi) - Nogent-le-Roi, 28279, Eure et Loir, Centre, France, baptisée le 3 avril 1647 (mercredi) - Nogent-le-Roi, 28279, Eure et Loir, Centre, France, décédée le 6 décembre 1687 (samedi) - Repentigny, Québec, Canada à l’âge de 40 ans , inhumée le 7 décembre 1687 (dimanche) - La Purification-de-Repentigny - Repentigny, Québec, Canada, Fille du Roy

Union(s)
Mariée le 8 janvier 1685 (lundi), Contrecoeur, Québec, Canada, avec Nicolas BONIN-ST MARTIN, né le 28 mars 1654 (samedi) - La Couarde-sur-Mer, 17121, Charente Maritime, Poitou-Charentes, France, décédé le 5 juillet 1721 (samedi) - Contrecoeur, Québec, Canada à l’âge de 67 ans

Frères et sœurs
H Pierre EMERY-CODERRE 1671-1746 Marié le 30 décembre 1719 (samedi), Sainte-Geneviève-de-Berthier, Québec, Canada, avec Marie-Jeanne-Hilaire ENAUD 1698-1770
H Jean-Baptiste EMERY-CODERRE 1672-
H Louis EMERY-CODERRE 1674-1703 Marié le 8 mai 1697 (mercredi), Pointe-Aux-Trembles, Montréal-E, Québec, Canada, avec Marie-Madeleine LECLERC 1678-1708
F Marie EMERY-CODERRE 1676-
H Antoine EMERY-CODERRE 1677-1677
F Marie-Madeleine EMERY-CODERRE 1678-1760 Mariée le 11 janvier 1700 (lundi), Boucherville, Québec, Canada, avec Mathurin FAVREAU 1677-1752
F Marguerite ÉMERY-CODERRE ca 1680-1758 Mariée le 24 septembre 1708 (lundi), Contrecoeur, Québec, Canada, avec Nicolas JOUANNE-JOUARD ca 1667-1715
F Françoise EMERY-CODERRE 1682-1758 Mariée le 11 janvier 1700 (lundi), Boucherville, Québec, Canada, avec Jean-Baptiste LAPERCHE 1674-1753
F Anne EMERY-CODERRE 1684-1685
F Marie CODERRE dit EMERY ca 1687-1687

Demi-frères et demi-sœurs
Du côté de Antoine-Thony EMERY-CODERRE, Soldat de Carignan cie de Contrecoeur , né le 16 août 1643 (dimanche) - Sarrazac, 24522, Dordogne, Aquitaine, France, baptisé le 16 août 1643 (dimanche) - Sarrazac, 24522, Dordogne, Aquitaine, France, décédé en 1715 - Sainte-Trinité - Contrecoeur, Québec, Canada à l’âge de 72 ans
avec Marie-Anne Catherine FAVREAU, née vers 1672, décédée le 3 avril 1737 (mercredi) - Contrecoeur, Québec, Canada à l’âge de peut-être 65 ans , inhumée le 3 avril 1757 (dimanche) - Contrecoeur, Québec, Canada
H Antoine EMERY-CODERRE 1690-1736 Marié le 10 février 1716 (lundi), Montréal, Québec, Canada, avec Marguerite BRUNET-de LA SABLONNIÈRE
F Marie-Anne CODERRE-ÉMERY 1692- Mariée le 16 juin 1717 (mercredi), Sainte-Trinité - Contrecoeur, Québec, Canada, avec Ignace-Joseph PICHÉ 1685-1771
H Louis EMERY-CODERRE 1694-1763 Marié le 10 novembre 1719 (vendredi), Contrecoeur, Québec, Canada, avec Elisabeth MÉNARD
F Catherine EMERY-CODERRE 1696- Mariée le 19 mars 1718 (samedi), Contrecoeur, Québec, Canada, avec Michel BOUVIER-BOURBIS
H Gabriel EMERY-CODERRE Marié le 26 janvier 1733 (lundi), Saint-Sulpice, Québec, Canada, avec Geneviève-Agathe DALBEC-DELPÊCHE
H Joseph EMERY-CODERRE 1698-1762 Marié le 16 juillet 1725 (lundi), Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec, Canada, avec Marie PERRIN-GARAUD
Joseph EMERY-CODERRE 1698-1762 Marié le 30 avril 1737 (mardi), Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec, Canada, avec Marie-Louise BRUNET-BOURBONNAIS
F Ursule EMERY-CODERRE †1744 Mariée le 18 novembre 1737 (lundi), Contrecoeur, Québec, Canada, avec Joseph MEUNIER-LAPIERRE
H Jean-Baptiste EMERY-CODERRE 1703-1756 Marié le 20 mars 1728 (samedi), Contrecoeur, Québec, Canada, avec Marie-Barbe MEUNIER
H Jacques EMERY-CODERRE 1708-1767 Marié avec Marguerite GAZAILLE-ST GERMAIN
H François EMERY-CODERRE 
Émery dite Coderre, Marie (Élisabeth) (I2629)
 
2607 PRDH: 71470 Turcot, Pierre (I1792)
 
2608 PRDH: 714717 Roy, Archange (I4606)
 
2609 PRDH: 71472

Parrain: Jean Gobin
Marraine: Marie Madeleine Chartier 
Turcot, Louis Gabriel (I1768)
 
2610 PRDH: 71473 Turcot, Pierre (I1795)
 
2611 PRDH: 7149

Parrain: Nicolas Favereau
Marraine: Catherine Picard 
Bonin, Nicolas (I2626)
 
2612 PRDH: 71504 Rivet, Jean-Baptiste (I2868)
 
2613 PRDH: 71707 Tierce, Guillaume (I2529)
 
2614 PRDH: 71708 Toue Court, Marie Françoise (I2530)
 
2615 PRDH: 7176

Parrain: Nicolas Giard (Grand-père paternel)
Marraine: Marie Guertin (Grand-mère maternelle) 
Giard, Catherine (I2627)
 
2616 PRDH: 71767

https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243991 :

TRUDEAU / TRUTEAU, Étienne 243991
Statut Marié
Date de baptême 15-09-1641
Lieu d'origine La Rochelle (Ste-Marguerite) (Charente-Maritime) 17300
Lieu actuel La Rochelle
Parents François TRUTEAU et Catherine Matinier
Métier du père Maître maçon
Première mention au pays 1659
Occupation à l'arrivée Charpentier, engagé (ct Demontreau, La Rochelle, 08-06-1659)
Date de mariage 10-01-1667
Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
Conjoint Adrienne Barbier
Décès ou inhumation Montréal, 22-07-1712
Remarques Il fut maître charpentier. Son père, b. 04-10-1613 LR (Ste-Marguerite), inh. 01-12-1649 LR (N-D). Sa mère est inh. 27-03-1670 LR (N-D). Six frères sont baptisés à LR (SM): Antoine, 16-03-1635; Toussaint, 29-09-1636; Jean, 31-07-1639; François, 02-03-1645; Martial, 17-02-1647; Pierre, 25-07-1649, inh. 22-05-1652 LR (N-D). Son grand-père Martial Truteau (Robert Truteau dit Largentel et Marguerite Michon), b. à Marcillac-Lanville (St-Maur) (16207), le 19-04-1589, laboureur puis besson (ouvrier 1630); m-1 avec Françoise Nau, le 03-11-1611 LR (SM); m-2 La Rochelle, le 04-02-1630 avec Anne Martin, veuve de François Girard.
Identification* DGFQ, p. 1095
Chercheur(s) Archange Godbout ; Marie-Olive Michon ; Lise Dandonneau
Référence* AG-LAR, p. 233
Copie d'acte AD-17 numérisé
Dossier d'archives numérisé
Date de modification 2016-09-15


https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Truteau#:~:text=Le%2010%20janvier%201667%20%2C%20%C3%89tienne,enfants%20dont%20une%20fille%20unique. :

Étienne Truteau est un pionnier de la Nouvelle-France et l'ancêtre patronymique des Truteau et Trudeau d'Amérique1.

Artisan de la colonisation et du développement de Montréal, Longueuil et Saint-Lambert, témoin actif de l'édification des premières institutions, ce maître-charpentier fut également un milicien, à l'époque où les soldats étaient peu nombreux à assurer la défense du Canada.

Dans la plupart des arbres généalogiques québécois, on retrouve Étienne Truteau et son épouse Adrienne Barbier.

Biographie
Né à La Rochelle (France), le 8 juin 16412, Étienne Truteau est baptisé le 15 septembre suivant, en la chapelle Sainte-Marguerite de la paroisse Notre-Dame-de-Cougnes3. Ses parents, François Truteau, un maître maçon et tailleur de pierres, et Catherine Matinier habitaient alors rue Notre-Dame, à l'Échelle de la Couronne2. Si le couple Truteau-Matinier a accueilli six autres garçons, Étienne est le seul à avoir émigré au Canada.

Le 2 juillet 1659, le jeune charpentier de 18 ans Étienne Truteau quitte sa ville natale avec la centaine de colons embarqués sur le navire le Saint André4,5 qui vogue vers la Nouvelle-France. Il a été engagé6 pour trois ans par les Sulpiciens qui deviendront les seigneurs de l'Île de Montréal en 16637.

Arrivé à Québec le 7 septembre 1659 après une rude traversée, Étienne Truteau a probablement rejoint Ville-Marie en barque le 29 suivant en compagnie de Marguerite Bourgeoys8,9. Le 6 mai 1662, raconte François Dollier de Casson10, Étienne Truteau, Mathurin Rouillé et Mathurin Langevin dit Lacroix s'illustrent héroïquement dans un combat contre 50 Iroquois, qui eut lieu à la Ferme Sainte-Marie des Sulpiciens. En janvier 1663, Étienne Truteau est enrôlé dans la sixième des 20 escouades que compose la Milice de la Sainte-Famille levée par le gouverneur Paul Chomedey de Maisonneuve pour assurer la défense de Montréal11 contre les Iroquois12. La sixième escouade, qui compte six miliciens, est dirigée par le caporal Gilbert Barbier dit Minime (1617-169313), un maître-charpentier originaire de Decize en Nivernais14. Outre Étienne Truteau, l'escouade réunit Jean Desroches dit Desrochers (habitant), Nicolas Godé dit Lamontagne (charpentier), Paul Benoît dit Livernois (maître charpentier), Pierre Papin (défricheur) et François Bailly dit Lafleur (maître-maçon)11.

Pionnier de Montréal, de Longueuil et de Saint-Lambert - Citadin et campagnard
Libéré de son engagement à l'automne 1662, dès lors Étienne Truteau s’établit à son compte comme maître-charpentier, travaillant à l'occasion avec d'autres artisans dont Gilbert Barbier, Gilles de Vennes ou Nicolas Godé15. En 1663, il achète un premier terrain sur la Côte Saint-Joseph, au bord de la commune de Ville-Marie, à l’ouest de la porte de Lachine (rue McGill) où il résidera 25 ans. Par la suite, cette fois dans l'enceinte de la ville il acquerra d'autres propriétés tout en exploitant des terres sur la Rive-Sud du Saint-Laurent, dans les seigneuries de Longueuil 16. et de La Prairie.17.

En 1671, le charpentier occupe une terre de 60 arpents au bord du Saint-Laurent à Longueuil. Ainsi qu'il avait coutume de procéder pour s'assurer du sérieux de ses censitaires18, le seigneur Charles Le Moyne de Longueuil ne ratifiera la concession à Truteau que le 12 mars 167519. Sa vie durant, Étienne Truteau saura si bien mettre en valeur et augmenter ce bien rural qu'à son décès il couvrira 280 arpents presque autant que la superficie du domaine seigneurial. À la fin du xviie siècle, il exploita une autre terre au lieu-dit Mouillepied20, dans la seigneurie de La Prairie, devenu aujourd'hui la ville de Saint-Lambert. Mesurant 4 arpents de front sur le Saint-Laurent sur 20 dans la profondeur des terres, ce patrimoine acquis en 1686 des héritiers de Pierre Foubert sera augmenté de deux arpents voisins sur la même profondeur en 1691. En 1693, il en cédera une moitié à son fils aîné Étienne Truto et le reste en 1698 à son quatrième fils Toussaint21.

Le grand nombre de contrats qui concernent Étienne Truteau 15 montrent qu'il a été sa vie durant actif à pratiquer son métier de charpentier-menuisier et charron, et ce dans la grande région de Montréal. Étienne Truteau est décédé à Montréal, le 22 juillet 1712. Sa femme Adrienne Barbier lui a survécu jusque vers 1721.

Famille et descendance15
Le 10 janvier 1667, Étienne Truteau épouse une canadienne née à Montréal, Adrienne Barbier (1652-v.1721), fille de Gilbert Barbier, dit Le Minime22, et de Catherine de La Vaux. Le couple Barbier-Truteau aura quatorze enfants dont une fille unique. Onze d'entre eux assureront la descendance ancestrale.

Parfois désigné Trudeau, Étienne Truteau a généré une descendance innombrable si bien qu'il se retrouve dans la plupart des arbres généalogiques du continent américain. Parmi les descendants qui ont laissé leur marque en Amérique, on compte son troisième fils François Trudeau (1673-1739) qui, sur le modèle paternel, devint maître-charpentier; il partit en Louisiane française rejoindre Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville afin de fonder Mobile (1702) et la Nouvelle-Orléans (1718)23,24. Dans la lignée de François Trudeau, on retrouve plusieurs personnalités : Zénon Trudeau, lieutenant-gouverneur de la Haute-Louisiane à Saint-Louis, Charles Laveau Trudeau, arpenteur-général de la Louisiane, James de Berty Trudeau25, médecin, artiste, militaire sudiste et ami de Jean-Jacques Audubon, puis son fils le Dr Edward Livingston Trudeau (en) fondateur du Trudeau's Institute de Saranac Lake et aussi dans cette lignée le caricaturiste Garry Trudeau.

Parmi les descendants d'Étienne Truteau, plusieurs furent des explorateurs et firent le trafic des fourrures avec les autochtones. Ce faisant, ils explorèrent de nouveaux territoires qui deviendront le Canada et les États-Unis que nous connaissons aujourd'hui. À ce titre, l'on se doit de mentionner plus particulièrement l'enseignant, explorateur et trafiquant de fourrures, Jean-Baptiste Truteau qui nous laissa son Journal de voyage sur le Haut Missouri26 et que l'on compte parmi les pionniers de Saint-Louis, Missouri et son premier instituteur.

D'autres descendants d'Étienne Truteau ont marqué l'histoire du Canada et des États-Unis que ce soit par leur engagement politique, socio-économique, scientifique et artistique : le pharmacien diariste Denys-Romuald Trudeau (1802-1888) [archive], les premiers ministres du Canada Pierre Elliott Trudeau (1919-2000) et Justin Trudeau (né en 1971, fils du précédent), le sculpteur Yves Trudeau, la comédienne Catherine Trudeau ou la musicienne Martha Trudeau (1862-1919), fondatrice du Beethoven's Club de Memphis au Tennessee.

Lieux de mémoire

Plaque en hommage aux ancêtres Étienne Truteau et Adrienne Barbier.
Montréal (Québec), Canada, Plaque en hommage aux ancêtres Étienne Truteau et Adrienne Barbier [archive]
Longueuil (Québec), Canada, Plaque en hommage à Étienne Truteau sur sa concession de Longueuil [archive].
Montréal (Québec), Canada, rue Saint-André. Une plaque rappelait autrefois un combat qui eut lieu à la Ferme Sainte-Marie. On pouvait y lire le texte suivant : " Ici Truteau, Roulier et Langevin-Lacroix résistèrent à 50 Iroquois, 6 mai 166227". La plaque apposée en 1912 se trouvait sur une maison de la rue Saint-André, à l'angle nord-ouest de la rue Lagauchetière. On sait maintenant que ce combat se déroula plus à l'est, à l'est de l'actuelle rue Iberville, là où se trouvait en 1662, la Ferme Sainte-Marie des Sulpiciens28. Cette plaque étant disparue, le 1er octobre 2016, l'Association des Truteau d'Amérique a dévoilé au site du combat du 6 mai 1662 contre les Iroquois une plaque en hommage aux pionniers qui s'illustrèrent lors de l'événement : Étienne Truteau, Mathurin Rouillé et Mathurin Lacroix dit Langevin. Plaque du combat du 6 mai 1662 à Montréal [archive].

Plaque dans l'église Saint-Sauveur de La Rochelle.
Le 8 juin 2019, une plaque en hommage à Étienne Truteau a aussi été dévoilée par l'Association des Truteau d'Amérique à La Rochelle au Mémorial des pionniers de la Nouvelle-France partis de ce port, en l'église Saint-Sauveur. 
Trudeau (Truteau, Trutteau), 1er arrivant Étienne 2 juillet 1659 sur le Saint-André. (I6655)
 
2617 PRDH: 71769

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Truteau#:~:text=Le%2010%20janvier%201667%20%2C%20%C3%89tienne,enfants%20dont%20une%20fille%20unique. :

Parfois désigné Trudeau, Étienne Truteau a généré une descendance innombrable si bien qu'il se retrouve dans la plupart des arbres généalogiques du continent américain. Parmi les descendants qui ont laissé leur marque en Amérique, on compte son troisième fils François Trudeau (1673-1739) qui, sur le modèle paternel, devint maître-charpentier; il partit en Louisiane française rejoindre Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville afin de fonder Mobile (1702) et la Nouvelle-Orléans (1718)23,24. Dans la lignée de François Trudeau, on retrouve plusieurs personnalités : Zénon Trudeau, lieutenant-gouverneur de la Haute-Louisiane à Saint-Louis, Charles Laveau Trudeau, arpenteur-général de la Louisiane, James de Berty Trudeau25, médecin, artiste, militaire sudiste et ami de Jean-Jacques Audubon, puis son fils le Dr Edward Livingston Trudeau (en) fondateur du Trudeau's Institute de Saranac Lake et aussi dans cette lignée le caricaturiste Garry Trudeau. 
Trudeau (Truteau, Trutteau), François (I6660)
 
2618 PRDH: 71781 Trudeau (Truteau, Trutteau), François (I6656)
 
2619 PRDH: 71782 Matinier, Catherine (I6657)
 
2620 PRDH: 71806 Trotain (Trottin), Jean (I6443)
 
2621 PRDH: 71808 Trottier, Jean-Baptiste (I4557)
 
2622 PRDH: 71811 Trottier, Jean-Baptiste (I4566)
 
2623 PRDH: 71845

Arrivé avec sa femme et ses 4 fils le 23 sept 1646 à bord du navire Le Cardinal, en partance de LaRochelle. Maître à bord: Pre Legardeur de Repentigny.

http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/engages/engagesTouVal.html#trottierjules :

(…), de St-Martin d’Igé, ar. Mortagne, Perche (Orne); s 10-05-1655 Trois-Rivières (64 ans); engagé La Rochelle 04-07-1646, passe un bail en juillet avec Pierre LEGARDEUR; 55 ans arrivé 23-09-1646 Québec avec sa femme et leur quatre fils : Antoine, Gilles, Julien et Pierre, un cinquième naît en mer Jean-Baptiste; embarqué sur le Cardinal; charpentier de grosses œuvres et laboureur à bœufs à Chemilly près Bellême en 1646; occupe une terre à Trois-Rivières en 1650; ne sait pas signer; m vers 1625 Igé, Perche (Orne) avec Catherine LOISEAU; famille établie à Trois-Rivières; 6 enfants. (CI : 169 ; DGFQ : 1091)

https://www.geni.com/projects/Passagers-du-Cardinal-1646/38612 :
Détails particuliers de cette traversée ~ Details of this voyage
Capitaine : Jean Pointel
Propriétaire : Pierre Legardeur (?)
Armateur : Les Habitants de la Nouvelle-France
Passagers: Plus de 20
Navire de 300 tonnes
Départ de La Rochelle en 1646. Arrive à Québec le 23 septembre 1646. Repart vers la France le 31 octobre.

Événement de la traversée

Liste des passagers ~ Passenger List
Famille Trottier

Gilles Trottier (père)
Catherine Loiseau (mère)
Antoine Trottier (enfant)
Gilles Trottier (enfant)
Julien Trottier (enfant)
Pierre Trottier (enfant)
Jean-Baptiste Trottier est né en mer.
Passagers possiblement sur ce navire

BOURSIER dit Desforges, Joseph
DESCHAMPS, Pierre
DOUCET, ...
DOUCET, Jean
DROUILLAR, Charles
ÉNARD, Gilles
GABOURY, Simon
GOÜAULT, Gaspard
GUYET, Jean
LAUBINIÈRE de Courtenay, …
QUENTIN, Claude
TOURMENTE, Pierre
Sources
Navires venus en Nouvelle-France, 1635-36

http://www.perche-quebec.com/files/perche/individus/trottier-jules.htm:
Jules Trottier (~ 1590 Perche - 1655 Trois-Rivières)
Catherine Loiseau (~ 1603 Perche - 1656 Trois-Rivières)
Les dépouillements des registres paroissiaux de la région du Perche effectués en 2003, 2004 et 2005 par le Programme de Recherche sur l'Emigration des Français en Nouvelle-France (PREFEN) ont révélé de nouveaux éléments sur la biographie de la famille Trottier/Loiseau. Ainsi on apprend que Jules Trottier et Catherine Loiseau se seraient épousés à Mamers (Sarthe, France) avant 1628 et qu'en 1644 le couple résidait à Vaunoise, une commune du Perche située dans le département de l'Orne en région Normandie (France).
± Selon de nombreuses sources, la famille Trottier serait originaire d'Igé [N.D.R. commune du Perche située dans le département de l'Orne]. Cependant, le 9 novembre 1632 à Chemilli, Catherine Loiseau est marraine de Mathurine Leconte: l'acte de baptême révèle qu'elle est mariée à Jules Trottier et qu'elle demeure à Mamers. précisent les chercheurs du PREFEN dans leur notice sur la famille Trottier.
Le couple aura six enfants dont quatre migreront vers la Nouvelle-France en 1646. Leur unique fille Sainte, baptisée à Mamers le 11 septembre 1633, n’est pas venue en Nouvelle-France, elle a dû décéder en bas-âge. Le cadet, Jean-Baptiste, est né en juillet 1646 au cours de la traversée de l'Atlantique entre la Rochelle et Québec. Le navire Le Cardinal, de 300 tonneaux, lève l’ancre le 17 juillet. Le navire est commandé par Pierre Legardeur, amiral de la flotte, et par le maître Jean Pointel. La flotte comprend 3 autres navires : Le Saint-Sauveur, Le Notre-Dame et Le Petit-Saint-Christophe. Le Cardinal accoste à Québec le 23 septembre 1646.

Suite aux invasions des Iroquois, la famille Trottier reste peu de temps à la métairie de Port Neuf. En 1648, ils sont à Trois-Rivières. En 1652, ils s’établissent au Cap-de-la-Madeleine. Jules Trottier est inhumé à Trois-Rivières le 10 mai 1655. Catherine Loiseau le rejoint quelques mois plus tard, le 28 janvier 1656. 
Trottier, 1er arrivant Gilles "Jules" 23 sep 1646 sur le navire Le Cardinal (I439)
 
2624 PRDH: 71846

Arrivée avec son mari et ses 4 fils le 23 sept 1646 à bord du navire Le Cardinal, en partance de LaRochelle. Maître à bord: Pre Legardeur de Repentigny.

http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/autrespassagers/autrespassagersLeveLy.html#loiseaucatherine

(…), d’Igé, ar. Mortagne, Perche (Orne); s 28-01-1656 Trois-Rivières (60 ans); selon Trudel, 43 ans du Perche, arrivée 23-09-1646 Québec avec son mari et leurs quatre fils : Antoine, Gilles, Julien et Pierre; accouche d’un fils Jean-Baptiste en mer en juillet 1646; embarquée sur le Cardinal; m vers 1625 Igé, Perche (Orne) avec Jules TROTTIER; famille établie à Trois-Rivières; 6 enfants. (CI : 169; DGFQ : 1091)


https://www.geni.com/projects/Passagers-du-Cardinal-1646/38612 :

Détails particuliers de cette traversée ~ Details of this voyage
Capitaine : Jean Pointel
Propriétaire : Pierre Legardeur (?)
Armateur : Les Habitants de la Nouvelle-France
Passagers: Plus de 20
Navire de 300 tonnes
Départ de La Rochelle en 1646. Arrive à Québec le 23 septembre 1646. Repart vers la France le 31 octobre.

Événement de la traversée

Liste des passagers ~ Passenger List
Famille Trottier

Gilles Trottier (père)
Catherine Loiseau (mère)
Antoine Trottier (enfant)
Gilles Trottier (enfant)
Julien Trottier (enfant)
Pierre Trottier (enfant)
Jean-Baptiste Trottier est né en mer.
Passagers possiblement sur ce navire

BOURSIER dit Desforges, Joseph
DESCHAMPS, Pierre
DOUCET, ...
DOUCET, Jean
DROUILLAR, Charles
ÉNARD, Gilles
GABOURY, Simon
GOÜAULT, Gaspard
GUYET, Jean
LAUBINIÈRE de Courtenay, …
QUENTIN, Claude
TOURMENTE, Pierre
Sources
Navires venus en Nouvelle-France, 1635-36 
Loiseau, 1ere arrivante Catherine 23 sept 1646 sur le navire Le Cardinal (I440)
 
2625 PRDH: 71848 Trottier, Julien (I4560)
 
2626 PRDH: 71849

http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243987 :

TROTTIER, Pierre 243987
Statut Marié
Date de baptême 13-01-1644
Lieu d'origine Vaunoise (St-Jacques) (Orne) 61498
Parents Jules TROTTIER et Catherine Loiseau
Métier du père Charpentier de grosses oeuvres et laboureur
Première mention au pays 1646
Occupation à l'arrivée Migrant arrivé avec ses parents
Date de mariage 18-01-1663
Lieu du mariage Trois-Rivières (cm Laurent Duportail)
Conjoint Suzanne Migaud
Décès ou inhumation Batiscan, 08-01-1693
Remarques Quatre frères et une soeur sont baptisés : Gilles-1, né vers 1628, célibataire et interprète, qui laissa à l'Église tous ses biens en ce pays ; Sainte, le 11-09-1633 à Mamers (St-Nicolas) (Sarthe, 72180), décédée en France ; Julien, le 30-03-1636 à Igé (St-Martin) ; Antoine (baptisé Gilles), le 21-01-1640 à Igé (St-Martin) et Jean, né en mer en 07-1646, b. le 27-09-1646 à Québec.
Identification* DGFQ, p. 1091
Chercheur(s) Archange Godbout ; Sylvain Lavoie
Référence* OFC, p. 161
Copie d'acte AD-61 numérisé
Date de modification 2016-09-05


http://www.perche-quebec.com/files/perche/individus/trottier-jules.htm:
Ancêtre de Adrienne Lefebvre
Pierre Trottier (1644 Vaunoise - 1693 Batiscan)
Arbre de parenté de Jules Trottier avec Justin Trudeau Arbre de parenté de Jules Trottier avec Ryan Gosling Arbre de parenté de Jules Trottier avec Jim Carrey
Pierre est baptisé en l'église Saint-Jacques de Vaunoise le 13 janvier 1644. Il signe un contrat de mariage le 18 janvier 1663, en l'étude du notaire Louis Laurent du Portail à Cap-de-la-Madeleine, avec Suzanne Migaud d'origine inconnue, née vers 1645. Dès 1665, Pierre acquiert plusieurs terres à la Côte Saint-Marc, à la Côte Saint-Éloy, à Batiscan et au Cap-de-la-Madeleine. Le couple a onze enfants, trois garçons et huit filles: Joseph, Marie, Marie-Catherine, Marie-Agnès, Marie-Madeleine, Marguerite, Marie-Josèphe, Pierre, Marie-Anne, Marie-Geneviève et un fils non répertorié.

En 1683, il s'associe avec François Hazeur et Étienne Papillon pour exploiter un congé (transport de marchandises) chez les Outaouais. Pierre est inhumé à Batiscan le 8 janvier 1693 à l'âge de 49 ans, alors que sa veuve lui survit jusqu'à l'âge de 77 ans; celle-ci est inhumée à Boucherville le 30 avril 1723. Le 23e Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, est un de leurs descendants.




Wiki: https://www.wikitree.com/wiki/Trottier-46 :
Born Jan 1644 in Vaunoise, Perche, Francemap
ANCESTORS ancestors
Son of Gilles Trottier and Catherine Loiseau
Brother of Gilles Trottier, Sainte Trottier, Julien Trottier, Antoine (Trottier) Trottier des Ruisseaux and Jean Baptiste Trottier
Husband of Suzanne Migaud — married 18 Jan 1663 in Canada, Nouvelle-Francemap
DESCENDANTS descendants
Father of Benjamin-Jean Trottier, Madeleine Trottier, Marguerite Trottier, Benjamin Joseph (Trotier) Trottier, Marie Trottier, Catherine Marie (Trottier) Lefebvre, Agnès Trottier, Madeleine Marie Trottier, Pierre Trottier, Marie Anne Trottier and Marie Genevieve Trottier
Died Jan 1693 in Batiscan, Canada, Nouvelle-Francemap

Biographie
Flag of France
Pierre Trottier migrated from France to New France.
Flag of New France
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Pierre Trottier a vécu
au Canada, Nouvelle-France.
Pierre TROTTIER (avant 1643 - 1693)[1][2][3][4] [Carpin #121][5][6]

Fils de Jules Trottier et Catherine Loiseau et filleul de Pierre Gueüe et Marie Volet, femme de Mathieu Cornu, Pierre Trottier est baptisé en France le 13 janvier 1644 dans l'église Saint-Jacques de Vaunoise située dans le diocése du Mans et l'ancienne province du Perche.[1][7][8][4][3][9]

Il migra vers le Canada débarquant à Québec le 23 septembre 1646 avec ses parents et quatres autres frères.[10][11][12]

Ayant le 18 janvier 1663 passé un contrat de mariage à Trois-Rivières par devant maître Laurent du Portail, il épousa Suzanne Migaud en 1663 à une date et un lieu indeterminé.[13][3]

La famille de Pierre Trottier figure ainsi dans les énumérations des recensements pour 1666, 1667 et 1681:

1666, énumération pour Trois-Rivières: Pierre Trottier, 22, habitant ; Suzanne Migaude, 18, sa femme ; Benjamin, 5 mois.[14]
1667, énumération pour Cap-de-la-Madeleine: Pierre Trotier, 23 ; Suzanne Migande, 22 ; Benjamin, fils, 2 ; 3 bestiaux, 12 arpents en valeur.[15]
1681, énumération pour Batiscan: Pierre Trottier 38 ; Suzanne Migo, sa femme, 34 ; enfants : Joseph 16, Marie 14, Catherine 11, Agnès 9, Madeleine 6, Marguerite 4, Marie 1 1/2 ; 2 fusils ; 5 bêtes à cornes : 25 arpents en valeur.[16]
Il fut inhumé à Batiscan le 8 janvier 1693.[1][13]

Enfants / Children
Union avec / with Suzanne Migaud:[17]

1. +Joseph (1665 - 1722)
2. +Marie (1667 - 1740)
3. +Catherine (1670 - )
4. +Agnès (1672 - 1741)
5. +Madeleine (1675 -1747 )
6. +Marguerite (1677 - 1717)
7. Marie (1680 - )
8. Marie-Anne (1683 - )
9. +Pierre
10. + Geneviève (1689 - )
Patronymes / Last Names
Les descendants de Jules Trottier et Catherine Loiseau ont adoptés des branches qui portent aujourd'hui les patronymes Beaubien, Belcourt, Bissonnière, DesAulniers, DesRivières, DesRuisseaux et Trottier.[8]

Bibliographie / Bibliography
- 1666, État Général des Habitants du Canada en , compilé par Senécal[18]
- 1667 en Nouvelle-France, Recensement de, compilé par Senécal[18]
- 1681 en Nouvelle-France, Recensement de, compilé par Senécal[18]
- Carpin, Gervais (1999). Le Reseau du Canada: Étude du mode migratoire de la France vers Ie Nouvelle-France (1628-1662)
- Drolet, Yves. Tables généalogiques de la noblesse Québecois du XVIIe et XVIIIe siècle, Annexe
- Fichier Origine 243987
- Gauthier, Monique ; Latour, Claude (1999). Histoire de nos familles - Trottier, 1 de 2
- Généalogie Québec 32768
- Jetté, René (1983). Dictionnaire généalogique des familles du Québec. Des origines à 1730. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal. xxx-1180 pages
- Lesperance, Jerry (December 2002). Le Perche, Vermont French-Canadian Genealogical Society
- La Mémoire du Québec - Trottier (étymologie)
- La Mémoire du Québec. -Trottier (Pierre)
- Nos Origines 36260
- perche-quebec.com
- PRDH Individu 71849
- PRDH Pionnier 71849
- PREFEN 32282
- Tanguay, Cyprien; 1871-1890,
- Dictionnaire généalogique des familles canadiennes, 7 volumes
- Trottier (Wikipedia) 
Trottier, 1er arrivant. Pierre Vers 1646. Navire inconnu. (I362)
 
2627 PRDH: 7186

Fille à marier. Voir: http://migrations.fr/FILLE_A_MARIER/FILLEAMARIER.htm#G

Année de naissance: voir: https://www.geni.com/people/%C3%89lisabeth-Benoit-Livernois/5694992556760113445

Voir aussi: http://www.francogene.com/genealogie-quebec-genealogy/000/000337.php

http://marigot.ca/Repertoire2/html/fiches/G_3017.html:
Date Notaire Type
1 1658-09-09 Basset, Bénigne Mariage
Contrat de mariage entre Paul Benoit et Elisabeth Gobinet

2 1659-08-11 Basset, Bénigne Cession
Rétrocession d'une concession et maison fait par Paul Benoit et Elizabeth Gobinet à (Bertrand de Rimer)

3 1682-11-17 Maugue, Claude Obligation
Obligation de Paul Benoit et sa femme à Laurent Benoit leur fils

4 1693-10-26 Maugue, Claude Convention
Convention entre le sieur Guillaume Goyau (dit Lagarde) et la veuve Livernois (Elizabeth Gobinet)


http://tombeau.net/getperson.php?personID=I05529:

Isabelle-Elizabeth Gobinet was a fille a marier*. A synopsis of her entry in Peter J. Gagne's "Before the King's Daughters: The filles a Marier, 1634-1662", p.p 154-155, follows:







Source for entry below: http://www3.sympatico.ca/sgo/chroniq/matrili.htm (Chronique de SGO)

Élizabeth (Isabelle) Gobinet est l'une de ces femmes qui n'ont pas fait l'histoire. Fille de Nicolas Gobinet et de Marguerite Loigeleux (Lorgeleux), elle naît vers 1639. On ne connaît pas la date précise de son arrivée en Nouvelle- France mais on présume que c'est en 1657 en même temps que 13 autres jeunes femmes recrutées pour venir prendre époux et peupler la colonie.

Le 16 septembre 1658, elle épouse à Montréal Paul Benoît dit Livernois, maître charpentier, fils de feu François Benoît et de feue Dimanche Chapelain, de Châtillon-en-Bazois, évêché de Nevers. C'est dans le contrat de mariage qu'elle passe devant Me Bénigne Basset que nous apprenons qu'elle vient de Gonesse en Vexin, archevêché de Paris, Île-de-France.

Au recensement de 1681, Elizabeth Gobinet déclare être âgée de 42 ans. Son époux Paul Benoît est âgé de 60 ans. Ils habitent en la Seigneurie de Longueuil avec leurs huit enfants. Ils déclarent avoir 5 bêtes à cornes, 12 arpents en valeur et ont comme voisine leur fille aînée Isabelle qui a épousé François Blot. Dans ce même recensement à la Prairie de la Magdelaine, on retrouve deux autres filles du couple Benoît, soit les jumelles Barbe et Marie âgées de 16 ans. La première a épousé Thomas Hébert dit Larose et la seconde Jean Bourbon.

Paul Benoît meurt à 66 ans et est inhumé à Boucherville, le ler janvier 1686. Elizabeth lui survit de trente ans et ne contracte pas d'autre mariage, s'occupant elle-même de ses affaires. Sans doute avec succès parce que le 23 juin 1706, à l'âge de 67 ans, elle conclut un contrat devant Me Antoine Adhémar engageant son fils Yves à son service. De plus, le 25 juin 1714, elle souscrit devant Me Marin Tailhandier un bail de métairie à Marin Surprenant et Marguerite Cartier, sa femme.

Le même jour, elle conclut un accord avec ses enfants devant ce dernier notaire, en la maison de Monsieur de Longueuil où elle demeure. Cet accord, reproduit dans La grande recrue de 1653, comporte des dispositions particulières. En effet, ses enfants et petits-enfants présents conviennent de lui donner une pension viagère de 300 livres par année, prise à même ses revenus, ce qui lui permettra d'aller habiter chez ses enfants qui promettent de la prendre chacun à leur tour. Elle sera libre d'aller demeurer chez qui bon lui semblera, là ou elle se trouvera le mieux.

Élizabeth Gobinet décède le 3 avril 1715 laissant une nombreuse descendance qui compte déjà 240 personnes au 31 décembre 1729, 14 ans plus tard.

Texte de Jocelyne Frédérick-Fournier. Chronique réalisée en collaboration avec la Société de généalogie de l'Outaouais,Inc. Parue le 8 mars 1993.


http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/autrespassagers/autrespassagersGlaGoup.html:

(f Nicolas et Marguerite LORGELEUX), de Gonesse au Vexin, ar. Montmorency, archev. paris, Île-de-France (Val-d’Oise); d et s 03-04-1715 Longueuil (76 ans); selon Trudel, 17 ans de l’Île-de-France, arrivée en 1658; 24 ans au rec. 66; 26 ans au rec. 67; 42 ans au rec. 81; ne sait pas signer; m 16-09-1658 Montréal (ct 09 Basset) avec Paul BENOÎT dit Nivernois; famille établie à Montréal; 11 enfants. (CI : 389; DGFQ : 82) 
Gobinet, 1ère arrivante Élisabeth dite Isabelle vers 1657. Navire inconnu. (I335)
 
2628 PRDH: 71882

https://sadp.wordpress.com/2011/05/09/suzanne-migaud-michaud/ :
Suzanne Migaud…, fille de Marie Lorrain
Aline Sauvé
Rosina Quesnel
Élise Chartrand
Angèle Lalonde
Rose Legros
Archange Daoust
Catherine Heneault dit Deschamps
Catherine Lefebvre
Catherine Trottier
Suzanne Migaud, fille de Marie Lorrain…

Naissance vers 1647-1648 à Beaumont, Beauvais, Picardie, France
Décès le vendredi 30 Avril 1723 à l’âge de 75 à Batiscan, Champlain, Québec

Mariage le dimanche 18 Janvier 1662 (âge 15)
Pierre Trottier – Batiscan, Québec, Canada
Une jeune fille à marier
Suzanne (Michaud) Migaude
(1648-1723)
Suzanne Migaud est née vers 1648, possiblement à La Rochelle; la fille d’Antoine Migaude et Marie Lorrain. Elle arriva en Nouvelle-France en tant que Filles à marier, ayant signé un contrat de mariage avec Pierre Trottier. Ils se marièrent le 18 janvier 1662 à Trois-Rivières.
Notes for Suzanne Migaud:
Source: Sylvie Wilkins
Notes for SUZANNE MIGAUD:
On retrouve aussi les noms de Suzanne MICHAUD or MEGAUD.
Suzanne MAIGAU
Suzanne MIGAUD
Suzanne MIGO
Naissance : 1646, France
Naissance : 1648
Décès : 30 avril 1723, Boucherville, Québec
Sépulture : 30 avril 1723, Ste-Famille, Boucherville, Chambly, Québec, Canada

http://www.migrations.fr/FILLE_A_MARIER/FILLEAMARIER.htm#M

MIGAUD Suzanne
Naissance:
Vers 1645
Décès et Sépulture:
30/04/1723 Boucherville
Acte de sépulture
TROTTIER Pierre
Sépulture 08/01/1693 Batiscan
Fils de Jules & Catherine Loiseau
CM : 18/01/1663
Notaire Laurent Duportail.
Ce denier pratiquait au Cap-de-la-Madeleine.

Sources :
Jean-Claude Urbain

Enfants :

Benjamin dit Joseph n vers 1665 m 1688 Marie-Jeanne Robillard
Seigneur de l'Ile aux Hérons
Marie n vers 1667 m 1682 Ignace Lefebvre
Catherine n vers 1670 m 1683 Michel Lefebvre
Agnès n vers 1672 m 1687 Antoine Girard
Marie-Madeleine n vers 1675 m 1699 Louis Hubert
Marguerite n vers 1677 m 1705 Léon Levreau
Marie-Josephte n vers 1679 sépulture 15/08/1703 Batiscan
Marie-Anne n et b 01/01/1683 Batiscan d 04/03/1703 Hôpital Général de Québec
religieuse Hôpital-Général Québec (Mère de Sainte-Thérèse) novice 19/09/1699
professe 16/10/1701
Pierre n vers 1685 m 1710 Marie Jeanne Mercereau
Marie-Geneviève n 12 b 13/04/1689 Batiscan m 1711 René Bénard 
Migaud (Mignot), 1ere arrivante Suzanne (I363)
 
2629 PRDH: 71943

1er arrivant.
http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243904:
TESSIER / LAVIGNE, Urbain 243904
Statut Marié
Date de baptême 10-02-1626
Lieu d'origine Breil (Notre-Dame) (Maine-et-Loire) 49044
Parents Arthur TESSIER et Jeanne Mesme
Métier du père Charpentier
Première mention au pays 1648
Occupation à l'arrivée Scieur de long
Date de mariage 28-09-1648
Lieu du mariage Québec (Notre-Dame)
Conjoint Marie Archambault
Décès ou inhumation Montréal, 21-03-1689
Remarques Sa mère est inhumée à Château-la-Vallière (Notre-Dame) Indre-et-Loire le 13-03-1648.
Identification* DGFQ, p. 1066
Chercheur(s) Gilles Lavigne
Copie d'acte AD-49 numérisé
Date de modification 2015-02-11


http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=120456&type=bien#.WsPjxojwbcc :
Plaque commémorative sur l'édifice du Montreal Trust. : ±This building is erected on part of the original concession to Urbain Tessier dit Lavigne being the 8th grant made to an individual in the island of Montreal

https://gw.geneanet.org/bernjo1?lang=fr&pz=jocelyne&nz=nicol&ocz=0&p=urbain&n=tessier+lavigne :
H Urbain TESSIER-LAVIGNEImprimer son arbre
Né vers 1619 - Château-la-Vallière, 37062, Indre et Loire, Centre, France
Décédé le 21 mars 1689 (lundi) - Pointe-Aux-Trembles, Montréal-E, Québec, Canada , à l’âge de peut-être 70 ans
Scieur de long

Parents
Artus TESSIER
Marié avec
Jeanne MEINE

Union(s), enfant(s), les petits enfants et les arrière-petits-enfants
Marié le 28 septembre 1648 (lundi), Québec, Québec, Canada, avec Marie ARCHAMBAULT, baptisée le 24 février 1636 (dimanche) - Dompierre-sur-Mer, 17142, Charente Maritime, Poitou-Charentes, France, décédée le 16 août 1719 (mercredi) - Pointe-Aux-Trembles, Montréal-E, Québec, Canada à l’âge de peut-être 83 ans , inhumée le 16 août 1719 (mercredi) - Pointe-Aux-Trembles, Montréal-E, Québec, Canada (Parents : H Jacques ARCHAMBAULT 1604-1688 & F Françoise TOURAULT 1599-1663) dont
H Charles TESSIER-LAVIGNE 1649-1649
H Paul TESSIER 1651- marié le 13 octobre 1681 (lundi), Château-Richer, Québec, Canada, avec Marie-Madeleine CLOUTIER 1662-1748 dont
F Marie-Madeleine TESSIER 1698- mariée le 24 octobre 1718 (lundi), Montréal, Québec, Canada, avec François GAUTIER-ST-GERMAIN 1691-1765 dont :
F Madeleine GAUTIER-ST-GERMAIN 1727-1753
F Marie-Louise TESSIER 1700-1742 mariée le 17 novembre 1721 (lundi), Château-Richer, Québec, Canada, avec Jacques GAUTIER 1696-1760
F Madeleine TESSIER 1653-
H Laurent TESSIER 1655- marié le 20 octobre 1681 (lundi), Montréal, Québec, Canada, avec Anne-Geneviève LEMIRE 1664-1750 dont
F Marie-Anne TESSIER 1682- mariée le 15 mai 1707 (dimanche), Montréal, Québec, Canada, avec Pierre GAUTIER 1684-1761
F Louise TESSIER 1657- mariée le 23 novembre 1671 (lundi), Montréal, Québec, Canada, avec Pierre FAYET-ST-AMOUR 1641-1719 dont
H Philippe PAYET 1673- marié le 8 novembre 1700 (lundi), Boucherville, Québec, Canada, avec Denise GAUTIER ca 1679-1749
F Marie Madeleine FAYET 1677- mariée le 26 juillet 1693 (dimanche), Pointe-Aux-Trembles, Montréal-E, Québec, Canada, avec Nicolas GERVAISE 1666-1750 dont :
F Marie-Madeleine GERVAISE 1696-
F Agnès TESSIER 1659-
H Urbain TESSIER 1661-1685
H Jean TESSIER 1663-
H Claude TESSIER 1665-
H Jacques TESSIER 1668-1670
F Pétronille TESSIER 1670-1751 mariée le 31 janvier 1684 (lundi), Notre-Dame - Montréal, Québec, Canada, avec Pierre JANOT 1660-1725 dont
H Pierre JANOT 1685- marié le 10 novembre 1710 (lundi), Pointe-Aux-Trembles, Montréal-E, Québec, Canada, avec Marie-Madeleine AUBUCHON 1675-1760
H Jean-Baptiste TESSIER 1672-
H Pierre TESSIER 1674-1674
H Jacques TESSIER 1675-
H Ignace TESSIER 1677-
H Nicolas TESSIER 1679-

Relations
Témoin (1660) : mariage, Laurent ARCHAMBAULT 1642-1730 et Catherine MARCHAND ca 1644-2013

Notes concernant l'union
Union avec Marie ARCHAMBAULT
16 enfants : 11 fils et 5 filles

http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=15973&type=pge#.WrwgAojwbcc :

Né vers 1624 à Château-en-Anjou, en France, Urbain Tessier dit Lavigne est le fils d'Arthur Tessier et de Jeanne Meine.

Scieur de long de métier, Tessier dit Lavigne est vraisemblablement recruté en France par Jérôme Le Royer de La Dauversière pour participer à la colonisation de Ville-Marie (Montréal). En 1648, il reçoit sa première concession de terre sur l'île.

Comme la plupart des colons des débuts de Ville-Marie, Tessier dit Lavigne doit prendre les armes plusieurs fois pour repousser les attaques iroquoises. Avec Jacques Archambault et François Bailly, il tient la redoute de l'Enfant Jésus. En 1661, il est enlevé par les Iroquois, mais il est ramené l'année suivante par le père Simon Le Moyne. Lors de la formation d'une nouvelle milice en 1663 par le gouverneur Paul de Chomedey de Maisonneuve, il s'enrôle dans la 8e escouade, commandée par Claude Robutel.

Il est inhumé à Ville-Marie le 21 mars 1689.

Il avait épousé, à Québec, en 1648, Marie Archambault, fille de Jacques Archambault et de Françoise Tourault.

http://www.migrations.fr/Femmesnouvellefrance/lesoeurs_archambault.htm :
Le 10 mai 1651, à 2h de la nuit, les Iroquois mettent le feu aux maisons d'Urbain Tessier et de Michel Chauvin, les deux beaux-frères.(Journal des Jésuites)
Le 18 septembre 1651, M. Chomedey de Maisonneuve accordait une terre de 30 arpents concédée hors de la ville qui se situe aujourd'hui entre les rues St-Urbain, des deux côtés, et Craig en montant jusqu'à la rue Sherbrooke. Quant à l'arpent situé à l'intérieur de l'enceinte de la ville, il comprenait la majeure partie de la Place d'Armes actuelle et le terrain de la Banque de Montréal.
Sur une plaque apposée sur la façade le l'édifice The Royal Trust Company, rue St-Jacques, nous pouvons lire l'inscription suivante:
"This building is erected on part of the original concession
to Urbain Tessier dit Lavigne being the 8th grant made to an
individual in the island of Montreal"

http://www.sadiesparks.com/urbaintessier.htm 
Tessier, 1er arrivant Urbain Vers 1648. Navire inconnu. (I231)
 
2630 PRDH: 71997 Tessier, Jacques (I1241)
 
2631 PRDH: 72019 Tessier, Urbain (I1236)
 
2632 PRDH: 7206 Dionne SansSoucy, Marie (I6756)
 
2633 PRDH: 72125 Tessier, Jacques (I1238)
 
2634 PRDH: 72169 Têtu (Testu) Dutilly, Antoine (I4851)
 
2635 PRDH: 72170 Maurice, Jeanne (I4852)
 
2636 PRDH: 72171

https://gw.geneanet.org/monartque?lang=fr&n=testu+dit+dutilly&oc=0&p=pierre:

Il est aussi connu sous le nom de Sieur Pierre Têtu, Pierre Têtu dit Dutilly, Pierre Têtu dit Du Tilly, Pierre Tetsu et Sieur Pierre Testu DuTilly. Il nait vers 1634 à Lauzon, Tours, France. Il est marchand. Sieur Pierre Têtu DuTilly est à Château-Richer, Capitale-Nation7 par devant Gilles Rageot de Saint-Luc. Il épouse Geneviève Rigault, fille de Jean Rigault et Anne Caron le 11 octobre 1667 à Notre-Dame, Québec, Capitale-Nationale. Sieur Pierre Têtu DuTilly, Geneviève Rigault, Marguerite Têtu, Marie Têtu, Richard Têtu, Pierre Têtu, Geneviève Têtu, Angélique Têtu dite Dutilly et Daniel Têtu vivaient en octobre 1681 à la seigneurie de Beaupré, Montmorency, Québec, Sieur Pierre Têtu DuTilly possédait deux fusils, une carabine, huit bêtes à cornes et trente arpents de terre en valeur. Il est capitaine de milice de 1684 à 1696 à L'Ange-Gardien, Montmorency. Il est malade 55 ans le premier novembre 1689 à hôpital Hôtel-Dieu, Québec, Québec, Québec. Il est capitaine de milice en 1697 à Château-Richer. Il décède le 3 mai 1718 82 ans. Il est inhumé le 4 mai 1718 à paroisse La-Visitation-de-Notre-Dame, Château-Richer. 
Têtu (Testu) Dutilly, 1er arrivant Pierre (I4849)
 
2637 PRDH: 72223 Têtu (Testu) Dutilly, Pierre (I4860)
 
2638 PRDH: 72235 Tétreau (Tétro), Daniel (I4866)
 
2639 PRDH: 72240 Tétreau (Tétro), Marie (I4872)
 
2640 PRDH: 722879 Monet (Boismenu), Louis (I2724)
 
2641 PRDH: 72295

http://joseetetreaultgenealogie.net/louis-tetreau-et-noelle-landeau.html:

Le mercredi 8 janvier 1631, Louis, fils de Mathurin Tétreau et de Marie Bernard, est baptisé dans l'église paroissiale de Tessonnière dans le Haut-Poitou en France (aujourd'hui département des Deux-Sèvres)2. Louis Tétreau est celui qui, vers l'âge de 28 ans, traversera l'Atlantique pour venir s'établir en Nouvelle-France, dans la grande région de Trois-Rivières.

Transcription de l'acte de baptême de Louis Tetreau:
Aujourdhuy huictieme jour de janvier mil six cent trente et
un a esté baptisé Louis fils de Mathurin Tetreau et de
Marie Bernard ses pere et mere le parrain est Louis
Bernard et la marraine Marie Marthin tous paroissien
de ceans qui ne savent signer
P Hivon (paraphe) pbre (prêtre) vicquere

Selon les documents que nous possédons, il est probable que Louis Tétreau soit venu en Nouvelle-France en 1659. Il se serait rendu à La Rochelle, principal port d'embarquement de nos ancêtres à cette époque, d'où il aurait quitté la France pour le Nouveau Monde

http://migrations.fr/FILLE_A_MARIER/FILLEAMARIER.htm#L:
M2-TÉTREAU Louis
de St Martin de Louin Deux-Sèvres Fr
B: 08.01.1632 église de Tessonnière dans le Haut-Poitou
Décès : 22/06/1699 Champlain
Fils de Mathurin & Marie Bernard.

CM: 23 janvier 1663 notaire Ameau

09/06/1663 Trois-Rivières

Louis Tétreau a contracté pour devenir serviteur pour les Jésuites, à Trois-Rivières, pour une période de 36 mois. Ce contrat lui donne les moyens de traverser l'Atlantique et survivre jusqu'à ce qu'il s’installe. Ce fut surprenant d'apprendre que Louis, contrairement à la coutume, casse son contrat en quittant l’emploi des Jésuites avant le terme convenu de trente-six mois. Il est poursuivi devant la Cour et condamné à une sévère amende.

http://naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/immigrants/immigrants1661.html#louistetreau:

(Mathurin et Marie BERNARD), de St-Martin de Louin, ar. Parthenay, év. Poitiers, Poitou (Deux-Sèvres); d et s 22-06-1699 Champlain (65 ans); selon Trudel, 26 ans du Poitou, arrivé en 1661; première mention : procès 31-12-1661 Trois-Rivières; ± un peu rousseau d’après accusation 23-01-1662; en 1662 fermier de Jean LEMOYNE; prend à bail les terres des Jésuites 15-10-1662; 30 ans au rec. 66 à Trois-Rivières; 32 ans au rec. 67 au Cap-de-la-Madeleine; 48 ans au rec. 81 à Champlain; ne sait pas signer; m 09-06-1663 Trois-Rivières (ct 23-01 Ameau) avec Noëlle LANDEAU; famille établie à Champlain; 9 enfants. (CI : 469; DGFQ : 1070)


http://joseetetreaultgenealogie.net/larrivee-de-louis-tetreau-en-nouvelle-france.html :

Quelques hypothèses
Pour quelles raisons Louis Tétreau a-t-il quitté la France ? Quand a-t-il immigré en Nouvelle-France ? À bord de quel navire a-t-il fait le voyage ? Après des décennies de recherches, tant de questions demeurent encore sans réponse. Cet article ne se veut nullement un article de référence. En m'appuyant sur l'analyse des documents connus à ce jour, j'émettrai plutôt quelques hypothèses susceptibles de répondre aux questions en suspens.

Le XVIIe siècle dans le Haut-Poitou
Dans quelles circonstances Louis s'est-il engagé à venir en Nouvelle-France ? Si nous supposons que Louis est demeuré dans la région de Tessonnière jusqu'à son départ pour l'Amérique, nous pouvons toujours nous questionner sur ce qui a bien pu le pousser à quitter la Vallée du Thouet pour tenter sa chance en Amérique.

Au XVIIe et XVIIIe siècle, la région du Haut-Poitou est confrontée à de graves problèmes économiques et sociaux; ce qui incitent les jeunes à partir pour l'Amérique où les perspectives d'avenir semblent plus prometteuses.

Pour ce faire, ils n'ont qu'à se rendre à La Rochelle afin de s'engager à un armateur ou à un marchand qui, lui, convient de les faire passer en Nouvelle-France et de leur trouver un employeur. Les contrats étant généralement d'une durée de trois ans, ils seront libres de revenir en France au terme de leur engagement.

Selon l'état des recherches actuelles, Louis Tétreau figurerait parmi les tout premiers habitants de la Vallée du Thouet, dans le Haut-Poitou, à s'être embarqué pour la Nouvelle-France. En effet, avant 1659, très peu d'immigrants étaient venus de cette région.


La Rochelle
1632 à 1650 - L'Acadie, terre d'accueil de nombreux Loudunais
Il semble fort probable que Louis ait entendu parler de l'Amérique dès son jeune âge. En effet, Charles Menou d'Aulnay, lieutenant-gouverneur de l'Acadie de 1638 à 1650, serait originaire de St-Jean-de-Sauves, commune située à 21 kilomètres de Tessonnière, à l'est de la Vallée du Thouet. Charles et sa mère, Nicole de Jousserand, possédaient de vastes domaines comprenant les villages d'Angliers, d'Aulnay, de Martaizé et probablement de La Chaussée1. En plus, Isaac de Razilly, cousin d'Aulnay et gouverneur d'Acadie de 1632 à 1635, était natif de la commune de Roiffé, située à quelques kilomètres au nord de Loudun.

Selon Geneviève Massignon, qui a effectué un laborieux travail de recherche en France, plusieurs familles acadiennes seraient venues des villages où étaient situées les seigneuries de Charles Menou d'Aulnay et de sa mère dans la région de Loudun2. Ce serait le cas, entre autres, des ancêtres Antoine Babin, François Girouard, René Landry, Jean Blanchard, Jean Gaudet, Pierre Morin et Jean Thériault.

N'eut été du décès de Charles Menou d'Aulnay en 1650 et de la conquête anglaise de 1654, Louis aurait-il immigré en Acadie plutôt qu'en Nouvelle-France?

1654 à 1659 - Du Haut-Poitou à la Nouvelle-France
Avant l'arrivée de notre ancêtre Louis en Nouvelle-France, quelques hommes de la région loudunaise étaient déjà installés au pays. Parmi ceux-ci, nous retrouvons Louis Garneau de la Grimaudière et les quatre cousins, René Fillastreau, Pierre Lorin, Laurent Gouin et Mathurin Gouin. Voyons un peu qui sont ces jeunes hommes.

René Fillastreau serait originaire d'Angliers à 28 kilomètres au nord-est de Tessonnière. Le 26 juillet 1655, il loue une terre à St-Jean en banlieue de Québec. Puisque les premiers bateaux n'arrivèrent qu'en début d'automne cette année-là, il y a tout lieu de croire que René serait arrivé en 1654 ou avant. Coureur de bois et scieur de long, il épouse Jeanne Hérault à Montréal en 1658. C'est à cet endroit que René et Jeanne établiront leur demeure.

Pierre Lorin dit Lachapelle, cousin du précédent, et son épouse, Françoise Hulin, semblent arriver en 1655. Le lieu d'origine de Pierre est inconnu. Son surnom porte à croire qu'il pourrait avoir habité à la Chapelle-Bellouin, au nord-est d'Angliers. Il s'établira tout d'abord dans la seigneurie Notre-Dame des Anges à Québec. En 1658, tout comme son cousin René Fillastreau, il quitte Québec pour Montréal.

Louis Garneau était natif de La Grimaudière, à 16 kilomètres à l'est de Tessonnière. Il s'engagea au marchand François Perron le 11 avril 1656 à La Rochelle, par un contrat d'une durée de trois ans, au salaire de 75 livres par année3. En 1658, il acquiert une première terre à la Longue-Pointe. En juillet 1663, il épouse Marie Mazoué à Québec. Au recensement de 1667, on les retrouve sur la Côte de Beaupré.

En 1657, les deux frères Laurent et Mathurin Gouin viennent rejoindre leurs cousins René Fillastreau et Pierre Lorin en Nouvelle-France. Ils étaient originaires de la commune de Rossay, aujourd'hui commune de Loudun, à 30 kilomètres de Tessonnière. Le 10 avril 1657, les deux frères Gouin se retrouvent chez le notaire Cherbonnier à La Rochelle pour y faire rédiger leur contrat d'engagement d'une durée de trois ans. Leur contrat terminé, tous les deux s'établissent à Trois-Rivières. C'est à cet endroit que Mathurin épouse Madeleine Viens le 20 novembre 1663. À la rédaction de leur contrat de mariage par le notaire Séverin Ameau, le 10 mai 1663, Noëlle Landeau, future épouse de Louis, est présente.


Selon les documents que nous possédons, il est probable que Louis Tétreau soit venu en Nouvelle-France à l'été 1659, âgé de 28 ans et célibataire5. En effet, la première mention de Louis est en décembre 1661, alors qu'il est accusé de ne pas avoir respecté son contrat d'engagement de trois ans en tant que domestique des Jésuites. Comme la plupart du temps, ce type de contrat étaient rédigés en France avant le départ des engagés pour l'Amérique, il est probable que Louis ait été au pays depuis moins de trois ans en décembre 1661. L'année suivante, en octobre 1662, Louis ne semble plus être au service des Jésuites puisque ces derniers lui louent une terre à Trois-Rivières pour une durée de quatre ans. Si l'on suppose que Louis a terminé son service de trois ans à l'automne 1662, cela nous permet de croire qu'il serait arrivé à l'été 1659.

Le 17 mars 1665, Louis Tétreau ainsi que Laurent et Mathurin Gouin, font partie des treize personnes qui reçoivent chacune une concession du Sieur Étienne Pézard de La Tousche dans la seigneurie de Champlain6.



Sur la carte6, on aperçoit une partie du plan de la seigneurie La Tousche-Champlain en 1665. On y voit l'emplacement des concessions de Laurent et Mathurin Gouin. Immédiatement à l'ouest de la terre de Pierre Artaut, se trouvait celle de Jacques Aubert suivie de celle de Louis Tétreau, chacune d'elles de la consistance de deux arpents. Ainsi, seulement six arpents séparaient la concession de Louis Tétreau de celles des frères Gouin. Ces derniers se retrouvaient donc encore une fois habitants de la même région, comme ils l'étaient en France antérieurement. Est-ce un simple hasard ?

Bien que plusieurs familles Tétreau soient présentes dans la région de Loudun au 17ième siècle, aucun document ne nous permet de croire que ceux-ci se connaissaient avant leur arrivée en Nouvelle-France. Il est toutefois fort probable que Louis ait entendu parler des quatre cousins loudunais. Il n'était pas courant à l'époque de voir plusieurs jeunes hommes, parents entre eux, partir de la même région pour venir tenter leur chance en Amérique. Il semble aussi très possible qu'il ait entendu parler de Louis Garneau puisque La Grimaudière est située à peine à quelques kilomètres de Villeneuve où les fils de Mathurin Tétreau et Anne Chevalier, possiblement apparentés à Louis, demeuraient sur une ferme en location.

Au-delà l'océan
Si nous présumons que Louis, engagé des jésuites, est arrivé en Nouvelle-France en 1659, il y a tout lieu de croire qu'il soit venu sur le navire "Le sacrifice d'Abraham" ou "Le Saint-André", seuls navires français à avoir accosté à Québec cette année là.

Sur le Sacrifice d'Abraham nous retrouvons nul autre que Mgr de Laval qui vient tout juste d'être nommé vicaire apostolique de la Nouvelle-France. Ce dernier est accompagné de Jérôme Lalemant, supérieur des Jésuites du Canada de 1645 à 1650 et qui le sera à nouveau de 1659 à 1665. Louis aurait-il pu signer un contrat d'engagement avec Jérôme Lalemant avant de quitter La Rochelle ? À moins que l'idée ne lui soit venue durant la traversée au contact de ce saint homme ?

Puisque Noëlle Landeau, future épouse de Louis, semble être arrivée en Nouvelle-France en 1659, pourrait-on supposer que Louis et Noëlle aient fait la traversée à bord du même navire ?

Et si Louis était arrivé l'année précédente ? En 1658, le journal des Jésuites mentionne l'arrivée du prêtre jésuite Claude Jean Allouez, celui-là même qui bénira le mariage de Louis Tétreau et Noëlle Landeau quelques années plus tard à Trois-Rivières. Il était arrivé à Québec le 11 juillet à bord du navire le Saint-Sébastien. Louis Tétreau aurait-il été du même voyage ?

Conclusion
Bien que certaines hypothèses concernant l'arrivée de Louis Tétreau soient plausibles, le mystère demeure quant aux véritables raisons qui l'ont motivé à immigrer en Nouvelle-France, l'année de son arrivée et le navire sur lequel il a traversé l'océan. Un jour, souhaitons-le, la découverte de nouveaux documents nous permettra de répondre à ces questions depuis longtemps laissées sans réponses.

notes
1 Massignon, Geneviève, Les parlers français d'Acadie, Vol I, Librairie Klincksieck, Paris.
2 Ibid.
3 Notaire Cherbonnier.
4 En janvier 1662, Louis est accusé d'avoir abandonné une femme et une fille en France. Puisque cette cause n'a eu aucune suite et que Louis se marie l'année suivante, il semble que ces accusations n'étaient pas fondées.
5 Notaire Séverin Ameau.
6 Chartier, Jean-Pierre, Fiefs et seigneurie de Champlain, Champlain, Les Éditions Histoire Québec, 2005, p. 117. 
Tetreault (Tetro), 1er arrivant Louis vers 1661. Navire inconnu. (I1446)
 
2642 PRDH: 72308 Tetro, Mathurin (I1472)
 
2643 PRDH: 72309 Bernard, Marie (I1473)
 
2644 PRDH: 72320 Betourné (Bientourne), Toussaint 2 (I4155)
 
2645 PRDH: 7254 Grondin, Marie (I3586)
 
2646 PRDH: 726626 Roy, Louis (I4584)
 
2647 PRDH: 72806

Parrain: Antoine Adhémar (greffier)
Marraine: Claude Tamisée

http://pointedeschamps.com/pierre.htm:

Cette terre passa à son fils Antoine qui y construisit une maison en pierres. C’est la maison d’Antoine Beaudry qu’il est possible de voir au 14678, rue Notre-Dame Est, dans l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. 
Huneau (Henault), Antoine (I1013)
 
2648 PRDH: 72837 Huneau (Henault), Nicolas (I1046)
 
2649 PRDH: 72838 Benoit, Marie (I1047)
 
2650 PRDH: 72839
Arrivé avec la Grande Recrue de 1653 (Voir pdf La Grande Recrue) en même temps que Marin Janot et Jean Gervaise.

Mort assassiné d'un coup d'épée par le sieur Dumont de Blaignac qui s'est enfui et n'a jamais été repris. Meurtre resté impuni:

https://gw.geneanet.org/genealogia11?lang=en&pz=jean&nz=locas&ocz=0&p=toussaint&n=huneau&oc=1:

HUNAULT Toussaint (c.1628-1690) dit Deschamps. Ce laboureur et défricheur, fils de Nicolas Hunault et de Marie Benoît, de la paroisse Saint-Pierre-aux-Champs(Oise), évêché de Beauvais en Picardie, s’engage pour cinq ans, le 18 avril 1653, devant le notaire de La Fousse, à raison de 75 livres par année. Le 21 juin suivant, dans la rade de Saint-Nazaire, il déclare avoir reçu 120 livres et 6 sols en avances sur ses gages. Le 24 juillet 1654, le sieur de Maisonneuve lui concède une terre de trente arpents de superficie au Coteau Saint-Louis. Hunault s’établit sur cette terre et y fait construire une maison. Il épouse à Montréal, le lundi 23 novembre 1654, Marie Lorgueil, fille de Pierre Lorgueil et de Marie Bruyère, de Cognac en Saintonge. De leur union naissent dix enfants. En raison des dettes qu’il a accumulées envers divers individus, dont le sieur de Maisonneuve, l’abbé Galinier et autres, il est contraint, le 14 mai 1665, de vendre cette habitation à Pierre Chauvin, au prix de 1300 livres, dont 736 livres doivent servir à couvrir ses dettes.Il va ensuite s’établir sur une terre de la Côte Saint-François où, au recensement de 1667, il possède trois bêtesà cornes et quatre arpents de terre en valeur. Il s’y fait construire une maison. Le 10 novembre 1680, il s’engage à garder, à loger et à nourrir jusqu’à Pâques, moyennant 60 livres, Catherine et Madeleine Lemercher, filles de JeanLemercher. Au recensement de 1681, il possède quatre fusils, quatre bêtes à cornes et dix-neuf arpents de terre en valeur.Comme il s’est de nouveau endetté, c’est son fils André qui liquide ses dettes en payant 100 livres pour luiàJean-Baptiste Migeon, 70 livres à Pierre Caillé, 12 livres à Jean Auger, 110 sols au sieur Buisson et le reste en marchandises. Il doit la somme de 307 livres à son fils, le 15 novembre 1683. Les Sulpiciens lui concèdent, le 22 février1684, quatre arpents de terre en superficie au bout de la terre de son fils André à la Côte Saint-François. Ses dettes envers lui sont passées, le 5 avril 1687, à plus de 600 livres. Ne voyant pas d’autres moyens dele rembourser, il luivend sa terre et sa maison de Saint-François, au prix de 1500 livres. Deux jours plus tard, ilachète de Claude Tardif une terre de quatre arpents de front sur vingt arpents de profondeur à la Côte Saint-Dominique de Rivière-des-Prairies.Il promet pour cet achat de payer quatre-vingt minots de blé par année pendant quatre ans. Il obtient le titre de cette concession le lendemain. Pour 200 livres, il achète la terre de soixante arpents en superficie appartenant à Pierre Leroux, au même endroit, le 25 avril suivant.Insatisfait de ces achats, il emprunte 700 livres au sieur de Couagne, le 30 mai 1688, pour acheter l’habitation deNicolas Desroches à Rivière-des-Prairies. C’est son fils André, qui,pour lui remettre l’argent qu’il lui doit, constitue une obligation de 647 livres 12 sols et 3 deniers envers le sieur de Couagne, le 5 juin de la même année 1688. Hunault donne quittance à son fils le même jour de ce qu’il lui doit pour l’achat de sa terre de la Côte Saint-François. Cependant, comme il a toujours des dettes envers le sieur de Couagne, le 25 juin 1689, il vendà Michel Desrosiers deux terres qu’il possède à Rivière-des-Prairies, celle acquise de Claude Tardif et l’autre reçue en concession des Sulpiciens. Tardif s’engage à rembourser, en son nom, quatre-vingt minots de blé au sieur de Couagne auquel il doit 252 livres 2 sols et 1 denier. Sa vie se termine brusquement, puisque le 13septembre 1690 il meurt assassiné d’un coup d’épée asséné par le lieutenant Dumont de Blaignac. Il estinhumé à Montréal. Ses enfants font cession de leurs droits civils contre le sieur Dumont de Blaignac à Charles de Couagnele 10 octobre 1690.ADS de La Fousse 18-04-1653 ; ASS Belliotte 20-06-1653. ANQ GN Maugue 27-11-1679 ; 10-11-1680 ; Cabazié 15-11-1683 ; 22-02-1684 ; 05-04-1687 ; 07-04-1687 ; 08-04-1687 ; 25-04-1687 ; Adhémar 30-05-1688 ; 05-06-1688 ; 25-06-1689 (2) ; 22-05-1699 (2) ; Basset 10-10-1690 (pièce justificative n° 30). ASS 24-07- 1654 et 14-09-1665, art. 21, 955 d. ; 08-04-1687, art. 21, 1129 c. Faillon HCF, II, p. 547.Pièce 30CESSION PAR LES ENFANTS DE TOUSSAINT HUNAULT(Basset,10 oct. 1690) Cession et transport de droicts Civils par les herittiers feu Toussat hunault au sr Charles de Coüagnes. Pardevant les Nottaires Royaux et de la Terre et Seigneurie de l’Isle de Montreal en la Nouvelle france Soubz signez furent presents Marie Orgueüil Veufsve de Deffunt Toussaint hunault Vivant habitant de la Riviere des prairies en la ditte Isle, tant en son nom que comme Stipulant pour les Enfants mineurs dudit deffunt et d’Elle, desquelles Elle se fait Bon aud.Nom, Et pierre hunault habitant dud. montreal y demeurant, Enfans majeur dud. Deffunt hunault & de lad. Veufve hunault Estant tous de present en Cette Ville de montreal ; Lesquels de leur bon gré ont Volontairement Cedé, transporté et quicté, Sans autre garentye que de leurs faits et promesses Au sr Charles de Coüagne Marchand aussy y demeurant A ce present et acceptant, Tous et tels droicts pretentions, Interests Civils, despens, dommages et autres choses generallement quelconques quils pourroientpretendre et demander a lencontre du Sr Dumont de Blaignac Lieutenant d’Une compagnie dun detaschement de la Marine en ce païx, pour raison du meurtre par luy Commis en la personne dud. deffunt hunault LetreisiemeSeptembre dernier d’un Coup d’Espée quil luy avoit donné dans le corps et pour raison de quoy Lesd. Cedans avoient Intenté action allancontre dud. sieur dumont, fait Informé et Decreté a leur Requete, et le procez Extraordinaire Se poursuit actuellement par contumace, attendu la fuite dud. Sr Dumont pardevant Monseigneur L’Intendant ou son commissaire en cette partye, Subrogeant par lesd. Cedans Led. Sieur Cessionnaire en leur lieu et place, Droicts actions et pretentions generalement quelconques, mêmes aux poursuictes commencées pour par luy les faire continuer Sur les derniers errements, et de tout faire et disposer comme bon luy Semblera ; Ce transport faict Moyennant la somme de Cinq cent VingtLivres monnaye de ce païx que Led. sr Cessionnaire a presentement payé a la Veüe desd. Nottaires en Un billet de luy Signé payable a Volonté de ce Jour, que les heritiers Confessent avoir rescue dont Il se Sont contentés, Car ainsy &c promettant &c obligeant &c Renonçant&c fait et passé aud. Montreal en la Maison dud. sr Cessionnaire Lan gbic quatre vingt dix le dixieme Octobre apres midy et ont lesd. andré et pierre hunaut avec lesd. sieurs de Couagne Signé, la ditte Vve hunault ayant declaré Ne Scavoirescrire ny Signer de ce Enquis Suivant L’ordonnance.(Signé)André henauxcharles de Couagnepierre henauxMaügue Nore RoyalBasset nore Royal

Death
Il fut tué d'un coup d'épée par Gabriel Dumont de Blaignac, lieutenant dans les troupes de la marine


Family Note
Marriage with Marie LORGUEIL
La mort soudaine de Toussaint, fils à l'âge de deux ans et l'assassinat de leur fille Marie-Thérèse le 13 septembre 1690 n'ont pas été les seuls tragédies de cette famille.
Un an après la mort de sa fille, Toussaint est à son tour asssassiné sauvagement par le sieur Dumont de Blaignac, lieutenant d'un détachement d'une société d'assurance maritime. Toussaint a été mortellement touché par un coup d'épée dudit Blaignac qui s'est enfui immédiatement. Son évasion a été une réussite car jamais il n'a été retrouvé et jugé devant un tribunal. L'assassinat de Toussaint Hunault reste à jamais impuni.

La famille Hunault a essayé d'obtenir justice en renonçant à ses droits civils à Charles de Couagne, le marchand à qui Toussaint devait de l'argent. Charles Couagne donnat une somme d'argent à la veuve Marie Lorgueil et intenta un procès par contumace contre Gabriel Dumont, baron de Blaignac. Mais, il n'obtint aucun résultat. Personne ne connait la cause de l'assassinat de Toussaint.


http://tomandkatehickeyfamilyhistory.blogspot.com/2016/12/eight-family-ancestors-joined-great.html:
Eleven Family Ancestors Joined The Great Recruitments of 1653 and 1659 to Save Montreal

Post #776, 10 Dec. 2016

Paul de Chomeday, Sieur de Maisonneuve founded the small mission and fur trading post of Ville-Marie (later Montreal) in 1642. Jeanne Mance, a nurse and a nun, ten other women, and twenty-seven other men were the founding group of Ville-Marie. Sister Jeanne, considered a co-founder of Ville-Marie, established Hotel-Dieu, the first hospital in the settlement.

Jeanne Mance Monument – Montreal

The subsequent ten years were difficult for Ville-Marie, especially because of the constant incursions and predations of the Iroquois tribes. The existence of the settlement was threatened by a lack of men to defend it. Jeanne convinced Paul de Chomeday that he should return to France to recruit men to reinforce the village’s census and to raise money for her hospital.

Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve Monument – Montreal

In the spring of 1653, Monsieur Maissonneuve recruited 117 contract workers (Engagés) for terms of three to five years; thirteen young women to be married were also recruited. The group departed Saint-Nazaire, France on the ship Saint-Nicolas-de-Nantes 20 July 1653. After a very dangerous crossing, the immigrants arrived at Ville-Marie 16 November 1653. The group was known as the le Grand Recrue de 1653, or the Great Recruitment of 1653. Seven of our family ancestors were contract workers for that expedition; Jacques Beauchamp “Le Grand Beauchamp; his wife, Marie Dardenne; Michel Bouvier; Toussaint Huneau dit Deschamps; his future wife, Marie Lorgueil; Marin Janot dit Lachepelle; and, Jean Valiquet dit Laverdure.

Jeanne Mance returned to France in 1658 to find more recruitments for Ville-Marie and to raise money for her hospital. She departed La Rochelle France on the ship Saint-Andre with a 142 souls on board. Eight people died at sea during the rough crossing; ten more died after reaching Ville-Marie in October 1659.

The ship’s passengers included four nuns for the hospital and 137 contract workers and some family members. The following four family ancestors were on board the Saint-Andre as contract workers: Olivier Charbonneau; his wife Marie Garnier; and their daughter Anne Charbonneau; and, Mathurine Desbordes. Mathurine’s first husband Pierre Thivierge (or Guiberge), and their two children, Pierre and Jeanne, were also aboard the ship; Pierre and his son Pierre died during the voyage.

Ancestor Relationships to the Author


Great Recruitment of 1653:
10th Great-Grandparents:
* Toussaint Huneau dit Deschamps (c.1625-1690), and his future wife
* Marie Lorgueil (1637-1700)
* 9th Great-Grandparent:
* Marin Janot dit Lachapelle ( -1664)
* 8th Great-Grandparents:
* Jacques Beauchamp (1635-1693), his wife,
* Marie Dardenne (1638-1699)
* Michel Bouvier (1633-1703)
* Jean Valiquet dit Laverdure (1632-1696)

Great Recruitment of 1659:
* 8th Great-Grandparents:
* Olivier Charbonneau (c.1613-1687), his wife,
* Marie-Marguerite Garnier (1628-1701)
* Mathurine Desbordes (c.1635-1698)
* 7th Great-Grandparent:
*Anne Charbonneau (1657-1729)

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* 1659-1663: The Misfortunes of My Eighth Great-Grandmother Mathurine Desbordes in New France.
http://tomandkatehickeyfamilyhistory.blogspot.com/2016/11/the-misfortunes-of-my-eighth-great.html
* 3 Nov. 1647: 10th Great-Grandparents Mathurin Meunier and Francoise Fafard Celebrated the First European Marriage in Ville-Marie (Montreal)
http://tomandkatehickeyfamilyhistory.blogspot.com/2016/10/post-736-2-oct.html
* 19 Nov. 1661: My Ninth Great-Grandmother Francoise Benard – The Montreal Brawler
http://tomandkatehickeyfamilyhistory.blogspot.com/2016/09/19-nov-1661-my-ninth-great-grandmother.html

Sources:
* Names and relationships from the “jphjr Family Tree” on Ancestry.com.
* http://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/jeanne-mance/
* http://www.lesarchambaultdamerique.com/documents/recrue1653A.pdf
* http://allnurses.com/success-stories-nursing/jeanne-mance-one-121747.html
* http://www.migrations.fr/lesaintandre1659.htm
* http://www.deloriahurst.com/deloriahurst%20page/3601.html
* http://archiver.rootsweb.ancestry.com/th/read/QUEBEC-RESEARCH/2002-12/1038944319 
Huneau (Henault), 1er arrivant Toussaint Grande Recrue 1653 sur le navire Le St-Nicolas. (I1042)
 
2651 PRDH: 72840

Parrain: Pierre Chauvin
Marraine: Marie Renault

Sa soeur Jeanne est l'ancêtre de Adrienne Lefebvre alors que lui est l'ancêtre de Hormidas Roy.

http://pointedeschamps.com/pierre.htm:
Pierre, le quatrième enfant du couple Toussaint Hunault et Marie Lorgueil, naquit le 22 novembre 1660 à Ville-Marie et fut baptisé sous le nom de Pierre Hunault à la chapelle du Fort. Son parrain fut Pierre Chauvin qui avait reçu la concession voisine à celle de son père, Toussaint Hunault, et à qui celui-ci vendit sa première terre. Sa marraine fut Marie Regnault [Renaud], l'épouse de Mathurin Langevin dit Lacroix. Les parents de Pierre Hunault connaissaient sans doute ces derniers ainsi que Pierre Chauvin puisqu'ils arrivèrent tous à Ville-Marie avec la recrue de 1653.

Pierre est aussi connu sous Pierre Hénault, Pierre Huneau, Pierre Hunaut, Pierre Hénau ou Pierre Huno. Il ne faudrait pas le confondre avec Pierre Hunault dit Deschamps de l’Île Perrot qui fut le premier meunier et locataire du moulin à vent de la Pointe-du-Moulin en 1716-1720.

Le 27 novembre 1679, devant le notaire Mangue, Pierre échangea, avec 400 livres de compensation, sa terre accordée en avril 1679 à la Rivière-des-Prairies contre une terre de la contenance de quarante arpents à la côte Saint-Jean, portant le numéro 1364 du terrier de Pointe-aux-Trembles. Or, cette terre était aménagée en bordure du fleuve Saint-Laurent depuis 1671 par Adrien Quevillon, marié le 2 février 1672 à Jeanne Hunault, sœur de Pierre. Par conséquent Adrien Quevillon et son épouse allèrent s'établir à la côte Saint-Dominique sur une terre de soixante arpents, en bois debout, voisine de celle de Thomas Chartrand, l'époux de feu Thècle Hunault, sœur de Jeanne et de Pierre.

Au recensement de 1681, Pierre, hors du foyer de ses parents, vivait seul sur cette terre à la côte Saint-Jean où il pouvait cultiver neuf arpents de terre. Il possédait un fusil.

Le 4 octobre 1684, devant Claude Maugue, une rétrocession entre les deux beaux-frères laisse supposer une hésitation chez Adrien Quevillon quant à l’échange des terres. Ce différent se manifesta quand Adrien Quevillon apprit que la terre de la côte Saint-Dominique n’était pas encore légalement octroyée à Pierre, ce qui sera fait devant le notaire Basset, le 12 janvier 1688.

Le mariage de Pierre

La terre, numéro 1364 de la côte Saint-Jean, que Pierre Hunault dit Deschamps obtint sur échange se trouvait non loin de celle, numéro 1355, de Jacques Beauchamp dont la fille, Catherine, née le 24 juillet 1666, fut l’épouse de Pierre. Dans l’acte de mariage, célébré en décembre 1686 en l'église de Saint-Enfant-Jésus à Pointe-aux-Trembles, le quantième manque. On suppose que le mariage eut lieu après le 12 décembre et avant le 28 décembre.

Après leur mariage, les époux habitèrent sur la terre, numéro 1364 de la côte Saint-Jean. Au moins dix enfants naîtront de ce couple dont la plupart à Pointe-aux-Trembles. Leur premier enfant, Pierre, fut peut-être né en 1687 à Pointe-aux-Trembles.

La jeune famille se trouva, entre 1689 et 1692, dans l'anxiété causée par les attaques surprises des Iroquois. En effet, dans la population environnante (Lachine, Lachenaie, Verchères et Repentigny) ce désarroi créa une période d'angoisse qui dura une douzaine d'années. Des terres furent abandonnées ; cessèrent les cultures et les récoltes.

Le massacre de Lachenaie en 1689.

Thérèse Hunault, 26 ans, sœur de Pierre et mariée à Guillaume Leclerc, fut tuée cruellement, en août 1689, par les Iroquois dans la grange à Lachenaie. On mentionne cette mort dans l'acte de sépulture de Thérèse Hunault.

La bataille de la Coulée Grou, le 2 juillet 1690.

Un combat contre des Iroquois sur la propriété de Jean Grou où se trouvait un ruisseau qui porte son nom. Une vingtaine d'habitants du fort de la Pointe-aux-Trembles tombèrent dans une embuscade en bordure de la rivière des Prairies contre une centaine d'Iroquois. Dixaine habitants furent tés sur place et quatre autres, retenus prisonniers puis brûlés ; les Iroquois perdirent trente hommes.

L'attaque iroquoise de 1692 sur Rivière-des-Prairies.

Adrien Quevillon fut tué sur sa terre. Son épouse, Jeanne Hunault, et ses deux enfants furent amenés en captivité.

Le 13 avril 1690, le notaire Adhémar dressa un compromis entre Jeanne Hunault, épouse d’Adrien Quevillon, et Pierre Hunault à propos du second versement dû par Pierre selon l’acte du 27 novembre 1679. Le lendemain, le notaire Adhémar rédigea une transaction accordant à Jeanne Hunault 200 livres, plus 40 livres en préjudice, que Pierre accepta de payer.

En décembre 1690, le notaire Maugue enregistra un marché entre Mathurin Langevin et Pierre Hunault stipulant qu’un cheval fut prêté à Pierre, à titre de bail à ferme et loyer, jusqu’au mois de mai. Il s’agit d’un contrat de service puisque Mathurin Langevin, alors mari à Marie-Thérèse Martin, demande à Pierre et Catherine de prendre soin (nourrir, soigner et laver) d’Antoine Langevin, âgé de six ans. Il faut rappeler que ce Mathurin Langevin eut comme première épouse, Marie Renaud ou Regnault, la marraine de Pierre Hunault, par conséquence les deux hommes se connaissaient.

Il semble qu’entre 1690 et 1693 le couple habita Ville-Marie plutôt que Pointe-aux-Trembles. Pour affermir cet hypothèse, leur deuxième et troisième enfants furent baptisés à l’église Notre-Dame : Anne, le 23 mars 1690 et Antoine, le 8 mars 1692.

Au faubourg Notre-Dame-de-Bonsecours, Pierre obtint devant le notaire le notaire Adhémar, le 21 octobre 1691, de François Dollier de Casson, sulpicien, un terrain pour un montant de 600 livres. Par contre, il vendit le même jour cet emplacement à Pierre Ranger.

À l’automne 1693, Pierre et Catherine revinrent à Pointe-aux-Trembles, demeurant sur la terre portant le numéro 1364. D’ailleurs Anne, leur fille, fut inhumée le 13 octobre 1693 à Pointe-aux-Trembles.

En 1694, Toussaint Beaudry propriétaire de la terre voisine poursuivit Pierre Hunault au cours de l’automne pour dommages causés à ses récoltes par deux bœufs appartenant à Pierre. Déjà dans une précédente cause pour réparation du dommage fait par un chien aux boeufs de Pierre Hunault, l’appelant dut payer audit intimé quarante sols malgré la présence des bœufs sur la terre de l’appelant.

Le 13 mai 1695, Pierre, âgé de trente-cinq ans, s'engagea auprès de Pierre Perthuis, un marchand de bois et bourgeois de Pointe-aux-Trembles, à faire un voyage de marchandises à Michilimakinac. Dans ce voyage, il sera accompagné de son jeune frère, Toussaint, âgé de 22 ans. Au retour, passant par des centres de commerce des fourrures, il revint à Ville-Marie les canots chargés de pelleteries.

En avril 1697, Pierre Hunault demeurait dans le bourg fortifié de Pointe-aux-Trembles. En effet, devant le notaire Adhémar, lui fut octroyé par le curé Le Brun et les marguilliers un terrain de 35 pieds de large par 70 pieds de profond.

Ce terrain, correspondant au numéro 23 sur le plan de reconstitution du bourg, était localisé par devant la rue Saint-Jean et d'un côté, la rue de l'Enfant-Jésus. Pierre y construisit une maison, une grange et une étable.

Pierre Hunault s’impliqua en 1698 dans le milieu paroissial étant marguillier à la paroisse Saint-Enfant-Jésus. Pierre participa, le 4 juin 1698, au baptême de Louis Augustin Courval, fils de Jeanne Hunault et de Jacques Courval dont le mariage eut lieu en captivité chez les Iroquois. Il fut écrit dans l’acte que le parrain fut Pierre Huno [Hunault].

Le 7 mai 1699, Pierre a pu assister au mariage ou à l’union de fait de sa sœur, Jeanne, avec Pierre Taillefer, son troisième mari.

Pierre Hunault dit Deschamps s'engagea devant le notaire Tailhandier, le 10 novembre 1700, comme fermier à Boucherville auprès du Sieur Nicolas Daneau de Muy. Celui-ci, commandant du Fort de Chambly, avait épousé le 17 mai 1687 Marguerite Boucher, fille de Pierre Boucher. Pierre Hunault alla travailler sur une terre s’étendant sur neuf arpents et demi de front par deux lieues de profondeur. Sieur Nicolas Daneau de Muy et Marguerite Boucher, son épouse, avaient reçu cette terre de Pierre Boucher, sieur de Boucherville, par un acte de donation passé devant le notaire Adhémar, le 25 avril 1695. Le contrat décrit les exigences de bailleur et les responsabilités de Pierre Hunault au cours des neuf prochaines années.

Ce fut vraisemblablement à Boucherville que la famille de Pierre demeurait. Au cours de ces années, André, âgé d'environ six mois, fut inhumé le 1er décembre à la paroisse Sainte-Famille de Boucherville ainsi que François, inhumé le 19 décembre 1702 ; d'autre part, Marie Marguerite, la neuvième de la famille, naquit en 1703 et fut baptisée à l'église de l'endroit. Dans ces trois actes il fut écrit que Pierre est …fermier de Mr De Muy en cette paroisse de Boucherville.

En date du 2 juillet 1704, devant le notaire Senet, Pierre Hunault se désiste de l'emplacement au bourg fortifié de Pointe-aux-Trembles en faveur des marguilliers de la fabrique de la Pointe-aux-Trembles.

En 1706, le 22 juin, Pierre reprit sa terre 1364 de la côte Saint-Jean qu'il avait vendue à Pierre Picard en 1702. Celui-ci cultiva très peu cette terre.

Pierre Hunault s’engagea, le 12 avril 1710 devant le notaire Lepailleur, pour François Chesne, voyageur, à faire un voyage au fort Pontchartrain de Détroit. Il eut pour tâche de servir François Chesne dans tout ce qu’il lui sera demandé tant en allant, qu’au travail à faire à Détroit et en descendant, prenant soin à toutes les marchandises et pelleteries. Le contrat stipulait qu’au retour Pierre recevrait 120 livres, en argent ou en pelleterie.

Le 4 avril 1712, dans un contrat dressé par le notaire Adhémar le nom de Pierre Hunault apparaît. Il s’agit d’un bail à ferme avec les Religieuses Hospitalières de l'Hôtel-Dieu.

Au printemps 1713, Pierre, qui devait pratiquer localement le commerce des fourrures sur la rivière L'Assomption, fut dénoncé pour avoir traité de l'eau de vie avec les sauvages. Il fut accusé d'un acte répréhensible.

Le 6 novembre 1713, devant Lepailleur, Pierre Hunault loua une terre pour trois ans. Cette terre qui appartenait à Étienne-Joseph Martel porte le numéro 1356 de la côte Saint-Jean. Pierre transféra le bail, deux jours plus tard, à son fils Claude âgé de 17 ans.

Le 6 mars 1714, devant le notaire Senet, une obligation de cent cinquante-six livres par Pierre Henault Deschamps de Pointe-aux-Trembles à Charles De Couagne pour marchandises livrées.

Toujours en 1714, un procès entre Jean Charron, habitant de l'île Bouchard, demandeur, et Pierre Hunault dit Deschamps, habitant de Pointe-aux-Trembles, défendeur, pour annuler un échange d’un taureau de trois ans contre un cheval prétendu n’être âgé que de trois ans. Jean Charron non satisfait voulut récupérer son taureau.

Dans une autre affaire de matière civile passée en novembre 1714, suite à une obligation passée devant Michel Lepailleur en du 2 août 1713, Pierre Hunault et Catherine Beauchamp sont tenus de payer aux Religieuses Hospitalières de l'Hôtel-Dieu l’obligation due. Cette obligation consiste en un versement de 100 minots de blé échu depuis décembre 1713. Il y eut une saisie de 500 gerbes de blé dans la grande de Pierre pour être adjugées aux Religieuses et 80 minots de blé.

Au cours du printemps 1718, la crue des eaux emporta le moulin à vent de Pointe-aux-Trembles. Pierre constata possiblement les dégâts causés au moulin qu’il a visité au cours des années 1680.

Après de décès de Catherine Beauchamp, le 3 avril 1719 à Pointe-aux-Trembles, Pierre Hunault demeura sur sa terre.

Le 22 mai 1725, dans un acte rédigé par le notaire Senet, Pierre concéda sous conditions sa terre de la côte Saint-Jean à son fils, Pierre, marié à Marguerite Lefebvre, et demeurant à l’Île Perrot. Le paternel se révisa et vendit, le 17 février 1727 devant le notaire Senet, la terre à ses fils Antoine et Claude, à chacun un arpent sur le devant, en face du fleuve, par 20 arpents en profondeur.

Le 10 mai 1728, le notaire Senet dressa, avec l’assentiment du père et de ses enfants, l’acte de vente des deux arpents par Antoine et Claude Hunault à Louis Beaudry de la terre voisine pour la somme de 2000 livres.

Louis Baudry joignit cette nouvelle terre à la sienne constituant une largeur de trois arpents et trois perches en bordure du fleuve.

Cette terre passa à son fils Antoine qui y construisit une maison en pierres. C’est la maison d’Antoine Beaudry qu’il est possible de voir au 14678, rue Notre-Dame Est, dans l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Pierre décéda après 1728. 
Huneau (Henault), Pierre (I1017)
 
2652 PRDH: 72845 Henaut, Pierre (I1435)
 
2653 PRDH: 72861

Mort subite à l'âge de 2 ans selon: https://gw.geneanet.org/genealogia11?lang=en&pz=jean&nz=locas&ocz=0&p=toussaint&n=huneau&oc=1 
Huneau (Henault), Toussaint (I1056)
 
2654 PRDH: 72862 Huneau (Henault), Toussaint (I1057)
 
2655 PRDH: 72887 Barette, Augustin (I4080)
 
2656 PRDH: 729807 Desjarlais, Joseph François Xavier (I4462)
 
2657 PRDH: 729808 Cormier Fournier, Esther (I4463)
 
2658 PRDH: 730247 Roy, Charles (I4611)
 
2659 PRDH: 73056

1er mariage avec Madeleine Plouart (PRDH: 60441) le 21 janvier 1670 à Notre-Dame-de-Montréal
2e mariage avec Thérèse Robin le 14 novembre 1684

http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=250089 :

VIAU / LESPÉRANCE, Jacques 250089
Statut Marié
Date de naissance Vers 1640
Lieu d'origine Clisson (Loire-Atlantique) 44043
Parents Julien VIAU et Gratienne Forget
Métier du père Huissier au siège présidial de Nantes
Première mention au pays 1665
Occupation à l'arrivée Soldat du rég. Carignan-Salières, cie de Dugué
Date de mariage 21-01-1670
Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
Conjoint Marie-Madeleine Plouard
Décès ou inhumation Longueuil, 14-09-1723
Remarques Son père est inhumé à 77 ans le 29-03-1675 à Clisson (La Trinité). Ses grands-parents maternels sont Pierre Forget et Jeanne Boullain.
Identification* DGFQ, p. 1124 ; DGFC, vol. 1, p. 586
Chercheur(s) Marcel Fournier
Référence* Fonds Archange Godbout; Le régiment de Carignan-Salières, p. 122
Date de modification 2017-06-26

http://www.memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=Viau_dit_Lesp%C3%A9rance_%28Jacques%29 :
Militaire né dans la paroisse de La Trinité de Clisson (Seine-Maritime, Normandie, France).
Arrive en Nouvelle-France le 17 août 1665 comme soldat de la Compagnie de LaFreydière du Régiment de Carignan-Salières.
S'établit dans la seigneurie de Boucherville (71), puis dans la seigneurie de Longueuil (69).
Père de la lignée Viau/Plouard d'Amérique.
Épouse (premières noces) Madeleine Plouard à Ville-Marie (Montréal) le 21 janvier 1670 ; de cette union sont issus Bertrand Viau dit Lespérance (marié à Reine Robin), Michel Viau (marié à Hélène Charles), Marguerite Viau (mariée à Pierre Lussier) et Jeanne-Françoise Viau (mariée à Jean Brisetout dit Lavigne).
Père de la lignée Viau/Robin d'Amérique.
Épouse (secondes noces) Marie-Thérèse Robin dans la seigneurie de Boucherville (71) en 1684 ; de cette union sont issus Marie Viau (mariée à Nicolas Charron), Jeanne Viau (mariée à Nicolas Monet), Jacques Viau (marié à Anne-Antoinette Goguet), Marie-Madeleine Viau (mariée à Jean Goguet) et Marie-Angélique Viau (mariée à Jean-Baptiste Barabé).
Décès avant 1684 dans la seigneurie de Longueuil (69).
En 1729, il avait 124 descendants.

Crédits -

Dictionnaire généalogique des familles du Québec (René Jetté, Presses de l'Université de Montréal, 1983)
Naissance d'une population - Les Français établis au Canada au XVIIe siècle (Presse de l'Université de Montréal, 1987)
http://www.mesancetres.ca


http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/soldats/soldatsVerZ.html#soldatsVerZ :
soldat de la compagnie de Dugué au régiment de Carignan; arrivé 12-09-1665 Québec; embarqué sur le Saint-Sébastien. (CS : 174; DGFQ : 1124; SC)
Le Saint-Sébastien
1665
Québec

http://www.naviresnouvellefrance.net/html/page1665sep.html#jacquesviau :

Parti de La Rochelle le 24 mai et arrivé à Québec le 12 septembre, le Saint-Sébastien effectua une traversée de 111 jours. Il y a à bord le gouverneur de (1) Courcelles, l'intendant (2) Jean TALON et quatre compagnies du régiment de Carignan : Dugué (ou Boisbriand), LaVarenne, Portes (autrefois Duprat) et Rougemont. Le Chevalier (3) de PEGUILHAN, officier est aussi à bord de ce navire, il meurt peu après son arrivée à l'Hôtel-Dieu. Le vaisseau repart le 14 octobre avec deux autres navires du roi : le Jardin de Hollande et la Justice. Le 20 novembre après leur naufrage le capitaine GUILLON et son équipage montent à bord du navire.

Compagnie de Dugué (quitte Québec le 1er octobre pour aider à la construction des forts sur le Richelieu. Elle cantonne à Montréal à l'hiver 1665-1666 puis y demeure jusqu'à son départ en 1668) : 25 hommes en tout
Officiers : 3 hommes
(4) Sidrac-Michel DUGUÉ, sr de Boisbriand, cap.
(5) François SAINTE-CROIX, lieut. (6) Roch THOÉRY, sr de L'Ormeau, enseigne
Soldats et sous-officiers : 22 hommes
(7) Guillaume AUBRY dit La Brière
(8) Antoine BERTHELIN dit Saint-Jean Châtellereau
(9) Jean BRICAULT dit Lamarche
(10) Laurent CAMBIN dit Larivière, sergent
(11) François CHARTIER dit Laforest
(12) … DUPLESSIS
(13) François DUVAL (semble s'être plutôt embarqué sur le Saint-Louis en 1667 et enrôlé au régiment de Carignan cette année-là)
(14) Pierre GAREL, sieur de Delorme
(15) Jacques GUITAULT dit Jolicoeur, sergent
(16) Rustique IRLANDAIS
(17) … Lafaveur
(18) Jean LAFONT, sergent
(19) … Laliberté
(19) Pierre LAPIERRE, caporal
(20) … LAVALLÉE, cadet
(21) Jean MORIGNAN dit Laverdure
(22) Jacques PASSARD dit La Bretonnière
(23) René SAUVAGEAU dit Maisonneuve
(24) … TOBIE
(25) David TROUILLARD dit Lapointe
(26) Louis TRUCHON dit Léveillé
(27) Jacques VIAU dit Lespérance



https://www.wikitree.com/wiki/Viau-79 :

Jacques (Viau) Viau dit Lespérance (abt. 1644 - 1723)
Privacy Level: Open (White)
Jacques Viau dit Lespérance formerly Viau aka Viau
Born about 1644 in Clisson, Loire Atlantique, Bretagne, Francemap
Son of Julien Viau and Gratienne Forget
[sibling(s) unknown]
Husband of Marie Madeleine Plouard — married 21 Jan 1670 in Montréal, Canada, Nouvelle-Francemap
Husband of Marie Thérèse (La Pointe) Robin — married 14 Nov 1684 in Chambly, Canada, Nouvelle Francemap
DESCENDANTS descendants
Father of Bertrand (Viau) Lespérance, Marie Madeleine Viau, Michel Viau, Jacques Viau, Marie Marguerite Viau, Jeanne Françoise-Marie Viau Dit Lespérance, Marie Angelique (Viau Lesperance) Viau, Jeanne Viau Lesperance, Jacques Viau dit Lesperance, Marie Rose Viau Lesperance, Marie Madeleine Viau, Louis Viau Lesperance, Marie Angelique Viau, Joseph (Viau) Viau dit Lesperance and Thomas (Viau) Viau dit Lesperance
Died 14 Sep 1723 in Longueuil, Canada, Nouvelle Francemap
Profile managers: Lisa Trudeau private message [send private message] and Stéphane Viau private message [send private message]
Profile last modified 21 Dec 2018 | Created 18 Jun 2014 | Last significant change:
13 Dec 2018
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Contents
[hide]
1 Biography
1.1 Research Notes
2 Sources
3 Acknowledgements
Biography
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Jacques (Viau) Viau dit Lespérance lived
in Canada, Nouvelle-France.


Jacques Viau dit Lesperance was born between 1640 and 1642 in Clisson, Brittany France, and came to New France on August 17, 1665 as a soldier in the Carignan-Salieres Regiment, Company 12. After the peace treaty of 1667, he accepted a monetary offer to remain, and on January 21, 1670 married a "Filles de Roy", Marie-Madeleine Plouard in Ville Marie . New France [1]. He later married Marie-Therese Robin dit Lapoint in 1684 and died in Longueuil, Nouvelle France, on Sept 14, 1723.[2]

Jacques Viau ou l'homme averti

Terminons ce chapitre sur les principales familles pionnières de la seigneurie de Longueuil avec l’étude de la vie de Jacques Viau et celle de son fils Bertrand. Jacques Viau est né en 1642, fort probablement dans la paroisse de la Trinité à Clissons dans le diocèse de Nantes. Il est le fils de Julien Viau et de Gratienne Forget. L’historien Robert Garreau, dans un essai sur Jacques Viau, indique qu’il fut baptisé dans la paroisse Notre-Dame de Québec le 21 septembre 1665. Cela indique qu’il n’était probablement pas catholique à ce moment mais plutôt janséniste. Quoiqu’il en soit, il arriva en Nouvelle-France comme soldant du régiment de Carignan, étant intégré au troisième contingent et sous les ordres de la compagnie de Varenne. Il arriva exactement le 12 septembre 1665 et sera démobilisé assez rapidement après les expéditions de 1666. Nous allons alors le retrouver très rapidement comme pionnier dans la seigneurie de Longueuil. En effet, il est indiqué dans son contrat de mariage, daté du 14 janvier 1670 (#587 de la greffe de B. Basset) qu’il est habitant de la seigneurie de Longueuil. On suppose alors qu’il a construit sa maison à l’été 1669 et peut-être même en 1668. Il épouse le 14 janvier Marie-Madeleine Plouart qui lui donnera six enfants : Bertrand baptisé le 13 mai 1671; Marie-Madeleine le 11 juin 1673; Michel le 5 décembre 1675; Jacques le 5 mars 1678; Marguerite le 4 décembre 1680 et finalement Jeanne-Françoise le 23 mars 1682.

Après 13 années d’une vie commune, Marie-Madeleine Plouart va subitement décéder en 1683. Jacques Viau éprouvé par cette dure perte, se retrouve donc avec la charge de plusieurs enfants en bas âge. Cette situation l’oblige à rapidement se “ trouver ” une nouvelle femme qui prendra soin de ses enfants. Il se remarie donc le 14 novembre 1684 (#977 de la greffe de C. Maugue) avec Thérèse Robin, fille de Jean Robin qui se trouve être son voisin.

Thérèse Robin n’a que 16 ans le jour de son mariage, tandis que Jacques Viau est un homme d’âge mûr, étant âgé de 42 ans. Dix enfants naîtront de ce deuxième mariage. La famille de Jacques Viau fut donc l’une des plus grosses de cette époque.

Comme nous l’avons relevé auparavant, Jacques Viau résidait dans la seigneurie de Longueuil depuis au moins 1669. Il fait lui aussi partie de ce groupe des premiers concessionnaires qui recevra officiellement un titre de propriété le 12 mars 1675. Cette première concession contenait 40 arpents en superficie, deux arpents de front donnant sur le fleuve Saint-Laurent par 20 arpents de profondeur. Il possédera cette concession toute sa vie, y résidant pas moins de 52 années. Nous pouvons facilement affirmer que cet homme n’avait pas la “ bougeotte ” et qu’il aimait ce petit coin de terre qu’il possédait. Mais cette concession ne sera pas la seule qu’il recevra ou qu’il achètera au cours de sa vie. Voyons les détails des autres acquisitions.

Dès le 18 octobre 1676 (#1339 de la greffe de B. Basset), Jacques Viau achète la concession de Jacques Bourdon, concession qui se trouve située juste à côté de la sienne. Jacques Bourdon avait lui aussi reçu cette concession le 12 mars 1675. C’est une terre de même superficie que celle qu’il détient déjà et qu’il gardera également jusqu’à la fin de sa vie. Notons que sur cette terre se trouvait une petite maison qui sera vendue par la même occasion. Cette transaction se conclut pour la somme de 160 livres, et non pas pour 100 livres comme l’indique J. Gareau dans son article sur Jacques Viau. Notre pionnier de Longueuil se retrouve donc avec 80 arpents en superficie dont 16 seront en valeur selon le recensement se 1681. Avec ces 16 arpents cultivables, il vient au deuxième rang des concessionnaires, derrière Jean-Baptiste Ménard qui possédait pour sa part en 1681, 18 arpents en valeur. Pour nous donner une meilleure idée de l’importance de cette superficie, notons que le seigneur de Longueuil possédait 30 arpents en valeur en 1677.

Nous savons que le 10 août 1682, Jean Ronseray, habitant de la seigneurie de Longueuil, effectue un transport d’argent au sieur Marion, marchand de la ville de Québec (#645 de la greffe de C. Maugue). Il s’agit du transfert d’une dette de 180 livres, somme restante de la vente de la concession de Jean Ronseray à Jacques Viau. Nous ne connaissons la date de cette transaction, ni le montant exact de celle-ci, car l’acte notarié de cette transaction se trouve dans les minutes disparues de la greffe de Jacques Bourdon. Ce qui est certain, c’est que Jacques Viau revend cette concession le 26 janvier 1684 à Michel Dubuc moyennant 350 livres (#34A de la greffe de M. Moreau). Michel Dubuc s’acquittera de cette somme en plusieurs payements. Jacques Viau fut dans l’obligation de revendre cette concession car il avait besoin de liquidité pour s’acquitter d’une dette envers les marchand et associés Jacques LeBer et Charles LeMoyne. Cette dette s’élevait à 530 livres et une sentence de baillage obligea Jacques Viau à rembourser rapidement les deux marchands. Nous croyons que Jacques Viau avait acheté cette terre dans le but très logique d’augmenter la superficie de sa terre mais que cette dette et cette obligation de la rembourser dérangea ses plans. Par contre, le 15 mai 1685 il reçoit du seigneur de Longueuil une nouvelle concession de 80 arpents, quatre de front, donnant toujours sur le fleuve, par 20 de profondeur, se trouvant juste à côté des terres qu’il possède déjà. Mais il ne gardera pas très longtemps cette terre, la revendant le 28 mars 1688 à Alexandre Lacoste. Le contrat de concession et celui de la vente de cette terre ont également disparu et nous ne connaissons ces faits que grâce à la vente de cette terre par Alexandre Lacoste à Angélique Chapacou, veuve d’André Bouteillé, où ils se trouvent mentionnés. Notons que ces deux contrats se trouvèrent rédigés par le notaire Bourdon.

C’est dire que Jacques Viau demeurera une quinzaine d’années avec la même superficie de terre. Mais cette situation familiale se modifiera le 29 novembre 1696. En effet, ce jour-là, Thérèse Robin recevra 80 arpents de terre en superficie (#2378 de la greffe de B. Basset), arpents situés derrière ceux de son mari et ayant la même configuration. Cette concession seigneuriale faite à la femme demeure un cas d’exception que nous n’avons relevé qu’à très peu d’occasions dans la seigneurie de Longueuil. Cette concession vise fort probablement à favoriser les enfants du deuxième lit par rapport à ceux du premier. Quoiqu’il en soit, cette concession de 80 arpents à Thérèse Robin se rajoute aux 80 arpents de son époux pour former une belle terre de 160 arpents. Il est fort possible que Jacques Viau ait grandement prélevé du bois sur ces terres pour son usage personnel et qu’il ait eu besoin de nouvelles terres pour subvenir à ses besoins de matière ligneuse. Puis, vers la fin de sa vie, notre homme recevra deux nouvelles concessions. C’est le 3 février 1716 (#2096 de la greffe de P. Raimbault) que le baron de Longueuil concèdera l’un de ses trois islets qui forment les Islets Verts. Il s’agit de celui qui se trouve situé devant sa concession. Notons au passage, et comme nous le verrons plus loin, que Jacques Viau fut pendant de longues années le fermier de ces islets. Il connaissait donc bien cet islet et nous supposons qu’il fit une demande au seigneur pour en obtenir le titre de propriété. Notons que le baron de Longueuil exigera de la part de Jacques Viau pas moins de 20 livres de rente annuelle pour cet islet, soit à peu près le même montant qu’il recevait en baillant à ferme ce petit bout de terrain. L’année suivante, soit le 14 juin 1717 (#2182 de la greffe de P. Raimbault), Jacques Viau devient propriétaire d’une nouvelle concession; il s’agit du même coup de la dernière qu’il recevra avant de mourir quelques années plus tard. Cette fois-ci, cette terre se trouve située à l’intérieur des terres de la seigneurie, toute l’étendue des terres longeant le fleuve étant distribuée à ce moment-là. Il reçoit donc une concession de trois arpents de front par toute la profondeur qui se trouvera, et se trouvant entre le ruisseau d’Adoncourt, mieux connu sous le nom de Saint-Antoine, et le chemin Chambly.

Mais parallèlement à ces concessions longueuilloises, Jacques Viau possèdera un emplacement dans Ville Marie, emplacement qu’il obtiendra en réalisant deux transactions. Les deux fois il achète un quart d’arpent de Nicolas Godé, qui posséda lui aussi pendant quelques années une concession dans la seigneurie de Longueuil. Le premier quart d’arpent est acheté le 20 janvier 1682 et le deuxième le 14 mai 1683 (#787 de la greffe de C. Maugue). Ces deux transactions rapporteront 200 livres à Nicolas Godé, somme qu’il avait déjà reçue au moment de la deuxième transaction. Notons également qu’entre les deux transactions Jacques Viau avait bâti ou fait bâtir une maison sur cet emplacement donnant sur la rue Notre-Dame. Il va de soi que cet achat demeure un bon placement pour notre homme qui obtient de la même manière un pied-à-terre à Ville Marie. En effet, pratiquant légèrement une activité commerciale, il était logique et nécessaire de posséder une maison là où les affaires se brassaient. Rapidement il revend une partie de ce terrain dont il n’a pas besoin, soit le 10 avril 1684 (#1530 de la greffe de B. Basset). Il se départit donc de 20 pieds en carré de cet emplacement à Gilles Lauzon pour la somme de 80 livres. Cette transaction est toute à l’avantage de Jacques Viau qui y réalise un excellent profit. Malheureusement, le 11 novembre de la même année le contrat de cette vente sera résilié et tenu comme nul, Gilles Lauzon ne s’acquittant pas de la somme convenue quelques mois plus tôt.

Il faut mentionner le fait que pour réaliser l’annulation de cette vente, Jacques Viau avait eu recours à un procureur “ spécial et général ”, soit Pierre Cabazie, notaire que nous avons déjà rencontré dans le cours de notre étude. Pierre Cabazie sera également quelques années plus tard le procureur d’Estienne Truteau. Spécifions également que Pierre Cabazie avait déjà été le procureur de Jacques Viau dans ses démêlés avec Daniel Panis au mois de septembre 1677. En ce qui concerne la possession de cette maison sur la rue Notre-Dame, il en perdra la possession, étant obligé de la vendre pour rembourser des dettes urgentes. En effet, devant pas moins de 530 livres aux marchands Jacques LeBer et Charles LeMoyne, il fut condamné le 25 janvier 1684, par une sentence de bailliage, à rembourser rapidement les deux marchands pour les marchandises et l’argent que ceux-ci lui avaient avancés. Faute de détenir cette somme, il se voit sans autre choix que de mettre en vente cette maison. Elle sera vendue le 23 mai 1685 pour 600 livres et 20 livres “ en espingles ” (#1618 de la greffe de B. Basset). Il peut dorénavant rembourser les deux marchands (et plus particulièrement la succession de feu Charles LeMoyne) ainsi que le séminaire de Ville Marie auquel il devait la somme de 69 livres. La présence de cette dette nous laisse croire que Jacques Viau devait s’approvisionner en marchandises chez ces deux marchands.

Mais laissons de côté cet historique des acquisitions de ce pionnier pour nous intéresser plus spécifiquement à sa vie et à son métier de marchand. Nous croyons que pour cette période de l’histoire de la seigneurie de Longueuil, Jacques Viau fut l’un des seuls individus que nous pouvons caractériser comme marchand. Il va sans dire qu’il faut le considérer comme un petit marchand qui ne fit pas fortune avec cette activité. Il traita principalement les marchandises suivantes : le blé qu’il cultivait; les poissons, plus particulièrement l’anguille; certains types de fourrures et finalement certaines marchandises comme des aiguilles. Il nous est impossible de mesurer l’ampleur de son activité commerciale mais la présence de plusieurs actes notariés à ce sujet étalés sur quelques années nous laisse croire qu’il en retira un revenu d’appoint non négligeable. Vers la fin de sa vie il remplaça cette activité mercantile en devenant le fermier du seigneur en baillant à ferme les Islets Verts en compagnie du meunier André Bouteillé. Les deux compères obtiennent également le droit de pêcher tout autour de ces islets, qui furent et demeurent un excellent endroit de pêche. Ce bail, d’une durée de neuf années, procura un revenu additionnel et non négligeable à Jacques Viau qui profita alors, et pour de nombreuses années, d’un excellent endroit de pâturage et de culture.

Avant de reconstituer l’activité marchande de Jacques Viau, attardons-nous un peu sur les années 1673 à 1676. Nous savons que dès le 26 mars 1674 il devint le procureur de Jeanne Daubigeon qui résidait en France et qui tentait de vendre cette concession dont elle avait hérité de son père dans la seigneurie de La Prairie de la Magdeleine. Il s’acquitta de ses fonctions en revendant cette terre le 8 septembre 1676 (#1326 de la greffe de B. Basset). Il transige alors avec le sieur François Roisnay tout “ … les droicts successifs, mobiliers et immobiliers ” de Jeanne Daubigeon pour la somme de 100 livres qu’il reçoit du sieur Jacques LeBer. Cette fonction de procureur il l’accepta lors d’un voyage qu’il fit en France lors des années 1673-1674. Ce voyage fut motivé par le fait qu’il venait d’hériter de l’un de ses oncles de la rondelette somme de 1550 livres. Il se rend à Nantes et signe une quittance pour 505 livres. Nous ne savons pas s’il disposa du reste de cet héritage. Ce qui est certain, c’est qu’il profita de cette occasion pour effectuer quelques affaires, notamment en acceptant de devenir procureur de Jeanne Daubigeon. Il appert également qu’il contracta à cette occasion deux obligations, la première le premier janvier 1674 et la deuxième le 15 mars suivant. Il dut rembourser le 30 septembre 1677 (#1448 de la greffe de B. Basset) la somme de 258 livres 13 sols et quatre deniers au sieur François Beau, procureur de Daniel Panier (Panis?) charpentier de gros œuvre demeurant à la ville de La Rochelle. Nous ne savons pas à quoi il employa ces sommes mais il n’est pas impossible qu’il acheta certaines marchandises qu’il rapporta à son retour lors de la saison de navigation de l’année 1674. Nous croyons qu’il fut l’un des rares concessionnaires de la seigneurie de Longueuil à effectuer un voyage en France, car nous n’avons retracé aucun autre cas.

En ce qui concerne l’activité marchande de Jacques Viau, les premiers actes notariés nous informant sur ce sujet se rapportent à ce que nous appelons l’affaire Daniel Panier. Comme nous venons juste de le voir, il contracta deux obligations envers cet individu qu’il tarda à rembourser. Le procureur de Daniel Panier, François Beau, ne tarda pas à régler cette affaire. Nommé le 28 avril 1677 (acte numéroté écrit par le notaire Langlois à La Rochelle et se trouvant dans la greffe de B. Basset) c’est le 30 septembre que Jacques Viau remboursera sa dette. Ce qui est intéressant, c’est qu’il la rembourse non pas en argent mais avec 23 peaux d’orignaux (#1448 de la greffe de B. Basset) qu’il avait mises en consignation le 28 du même mois (#1446 1/2 de la greffe de B. Basset). La présence de ces peaux démontre clairement que Jacques Viau traitait d’une manière ou d’une autre les fourrures. Il est probable qu’il transigeait avec les amérindiens de la région ou de passage pour obtenir certaines peaux qu’il revendait à son tour. Cette hypothèse semble se confirmer par la présence de deux quittances que nous avons retracées dans la greffe d’Antoine Adhémar (#1568 de sa greffe). En effet, le sieur André Chaviteau acquitte Jacques Viau le 5 octobre 1678 de deux dettes, la première au montant de 210 livres pour de “ l’étoffe à l’iroquoise ” et la deuxième de 55 livres pour d’autres marchandises dont la composition ne se trouve pas mentionnée. La présence de cette importante quantité d’étoffe à l’iroquoise (l’aune de cette étoffe valant environ 40 sols, nous nous trouvons devant environ 160 aunes de ce tissu) nous indique à coup sûr que Jacques Viau la traitait aux amérindiens contre des fourrures. Il est également intéressant de noter que notre homme ne s’est pas approvisionné chez les marchands LeBer et LeMoyne mais qu’il préféra descendre à Québec pour acheter cette étoffe et probablement quelques autres marchandises. Il profita à certainement d’un prix plus bas de cette manière.

Nous détenons également un contrat notarié passé entre Jacques Viau et Estienne Charles, habitant du fief du Tremblay. Il s’agit d’une petite obligation de 11 livres (#20 de la greffe de Michel Moreau) que se reconnaît Estienne Charles pour des marchandises qu’il avait reçues de Jacques Viau. Ce contrat nous éclaire sur un autre aspect du commerce que notre Longueuillois pratiqua. Achetant des marchandises de certains marchands de Ville Marie ou de Québec, il devait à l’occasion en revendre à certains concessionnaires qui n’avaient pas le loisir de se déplacer. Ce rôle d’intermédiaire, il va de soi, ne générait qu’un profit limité.

Mais Jacques Viau s’impliqua également dans une autre activité commerciale, soit la pêche dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. Comme nous l’avons mentionné auparavant, il obtient pour neuf années le droit de pêche tout autour des Islets Verts à partir de l’année 1698. Mais il semble bien que Jacques Viau pratiqua une pêche commerciale plusieurs années auparavant. Dans un acte notarié daté du 14 septembre 1681 (#483 de la greffe de C. Maugue), Bertrand Chesnay, un marchand de la ville de Québec est mis en cause par Jacques Viau au sujet d’une certaine quantité d’anguilles que lui doit ce marchand. Celui-ci, pour éviter les frais supplémentaires d’un procès et régler le tout à l’amiable, reconnaît dans cet acte notarié devoir à Jacques Viau deux barriques d’anguilles ainsi qu’une indemnité de sept livres et 10 sols (et non pas uniquement de 10 sols comme l’indique Robert Gareau dans sa biographie de Jacques Viau). Comme nous le voyons, Jacques Viau transigeait toutes les ressources naturelles qu’il pouvait exploiter. Il fut donc un petit marchand sans pied-à-terre à Ville Marie qui ne fit pas fortune avec cette activité. Lors de la rédaction de l’inventaire des biens de sa première communauté de biens le 6 avril 1699 (#4616 de la greffe d’A. Adhémar) nous n’y observons nullement la présence de marchandises mais surtout plusieurs dettes pour des marchandises qui lui furent avancées. Ces diverses dettes dues aux sieurs Pascaud, de Couagne, Juchereau, à la veuve St-Arnault et à la demoiselle Migeon se montaient à pas moins de 515 livres au 30 mars 1699. Il faut remarquer qu’au moment de la rédaction de son deuxième inventaire de sa communauté de biens le 13 février 1723 (#978 de la greffe de M. Thaillandier), la majorité de ses dettes étaient remboursées.

Regardons rapidement l’ensemble des obligations financières que contracta Jacques Viau. Elles se trouvent être principalement regroupées entre les années 1694 et 1704. Elles nous informent substantiellement sur la richesse de cette famille. La première obligation que nous avons retracée date du 16 février 1694 (#2716 de la greffe d’A. Adhémar). Jacques Viau se reconnaît alors une dette de 386 livres 10 sols et deux deniers à la succession du marchand Jean-Baptiste Migeon. Il est fort probable que ce montant fut avancé en marchandises que Jacques Viau acheta à crédit en plusieurs occasions. Il ne remboursa cette dette que le 16 juillet 1706. Nous détenons également une série d’obligations envers le sieur de Couagne. Il s’agit, dans un premier temps, de quatre obligations successives, l’une remplaçant l’autre tout en augmentant la somme due. Les voici dans l’ordre chronologique tout en indiquant le montant de l’obligation : le 5 octobre 1698, 157 livres et 10 sols; le 18 septembre 1701, augmentation de sa dette de 96 livres 10 sols et trois deniers; le 25 juin 1702 nouvelle obligation, incluant les deux précédentes et se montant dorénavant à 351 livres neuf sols et un denier et ces trois obligations se trouvant être inscrites sur l’acte notarié #6182 de la greffe d’A. Adhémar; finalement, le 15 janvier 1704, nouvelle augmentation de son obligation qui la porte à 478 livres quatre sols et sept deniers (#6650 de la greffe d’A. Adhémar). Dans un deuxième temps, nous sommes également en présence de deux autres obligations envers ledit sieur de Couagne. Elles se trouvent être mentionnées dans un contrat de vente fait à son fis Bertrand (#6823 de la greffe d’A. Adhémar). Jacques Viau les contracta le 12 juillet 1706 et elles se montent à 240 livres de dettes additionnelles. Jacques Viau vend une parcelle de 77 pieds par 40 arpents de profondeur de l’une de ses concessions et oblige son fils à rembourser le sieur de Couagne d’une somme de 300 livres. C’est ce que fera effectivement Bertrand Viau le 27 février 1709. Notons au passage que cette parcelle de terre achetée par Bertrand Viau se trouve située juste à côté d’un demi arpent de large qu’il possédait déjà.

Mais laissons définitivement de côté tout cet aspect financier de Jacques Viau pour nous pencher quelque peu sur la vie de cette famille et plus particulièrement sur les divers arrangements de succession et les accords de vente qui en découlent. C’est le 30 mars 1699 que sera dressé “ l’inventaire des biens de Jacques Viau et de Marie Plouart et de ceux dudit Viau et Thérèse Robin sa seconde femme ” (#4616 de la greffe d’A. Adhémar). La situation familiale exige à ce moment un partage des biens de la première communauté de biens de Jacques Viau pour que ses enfants, issus de ce premier mariage puissent avoir la jouissance respective des biens mobiliers ou immobiliers qui leur reviennent. Quatre des six enfants issus de ce premier mariage seront alors impliqués dans ce partage, soit Michel, Marguerite, Bertrand et Françoise. À la lecture des divers documents relatifs à ce partage (#4614, #4615 et #4664 de la greffe d’A. Adhémar), il semble bien que deux des enfants, Jacques junior et Marie-Madeleine ne recevront rien en héritage et laisseront leur père séparer la succession en quatre parties pour les quatre enfants que nous avons précédemment nommés. Chacune de ces quatre parts se monte alors à 386 livres et huit sols. Voici ce que recevra chacun d’eux. Françoise est la seule qui sera payée en argent comptant. Elle reçoit sa part le 30 avril 1699. Bertrand, pour ce qui le concerne, héritera alors d’un demi arpent de large de la terre de son père par 40 arpents en profondeur. On fixe alors cette parcelle de terre à 250 livres et Bertrand acquittera son père du reste de la somme. Bertrand prendra alors la charge de sa sœur Marguerite jusqu’à sa majorité ou jusqu’au jour de son mariage. Comme héritage elle reçoit elle aussi un demi arpent de terre par la même profondeur, situé juste à côté de celui de son frère. Pour compléter sa part, elle reçoit également huit minots de blé, une vache pleine et 70 livres en argent. Finalement, Michel recevra sa part en “ nature ” : une vache, un taureau, un gros cochon et deux nourritureaux, 30 livres de beurre, le traînage de plusieurs pièces de bois ainsi que plusieurs journées de travail à la charrue et une somme de 10 livres en argent. Comme nous pouvons le remarquer, Jacques s’acquitte comme il le peut envers ses enfants, manquant de liquidité évidemment.[3]


Research Notes
Histoire de Longueuil et de la famille de Longueuil, AuthorJodoin, Alex; Vincent, J. L. joint author. cn, P. 36, Languagefre Publisher, Montreal, Impr. Gebhardt-Berthiaume, Date1889, Allen County Public Library Genealogy Center. [1]

Sources
? http://goldenbridle.com/viau.htm
? Quebec, Genealogical Dictionary of Canadian Families (Tanguay Collection), 1608-1890 for Jacques Viau dit Lespérance, Vol. 1 Sect. 2, p. 586. Ancestry.com
? http://marigot.ca/Repertoire2/html/publications/pubLeberFamilles.html#deux
PRDH
http://www.genealogie.umontreal.ca/en/acces.htm - Programme de recherche en démographie historique (PRDH) of the Université de Montréal.
(Birth of) JACQUES VIAU LESPERANCE
Father: JACQUES VIAU LESPERANCE / Mother: MARIE THERESE ROBIN LAPOINTE
Birth : 1691-05-10 Boucherville / Death : 1729-10-17 Montreal
First marriage: 1718-11-07, Montreal with ANTOINETTE ANNE MARIE GOGUET
Father : PIERRE GOGUET / Mother : MARIE ANNE CHARON
https://www.genealogie.umontreal.ca/fr/Pionnier/73056
http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Jacques_Viau&pid=30636&lng=fr&partID=30637
Mariage ou union de fait
Jacques à 44 ans & Marie-Therese à 16 ans
14 novembre 1684 - Boucherville (mariage à Longueuil) Canada
Source: S-2041924538 Repository: #R-2041925646 Title: Ancestry Family Trees Publication: Online publication. Text: http://trees.ancestry.com/pt/AMTCitationRedir.aspx?tid=21513706&pid=404
Acknowledgements
This person was created through the import of myfamily.ged on 23 March 2011.
WikiTree profile Viau Lesperance-1 created through the import of Kunsch Family Tree-7.ged on Jul 31, 2011 by Randy Kunsch.
Nosorigines 
Viau L'espérance, 1er arrivant. Jacques 1665 sur le navire Saint-Sébastien. (I1879)
 
2660 PRDH: 73071 Viau L'espérance, Jacques (I1913)
 
2661 PRDH: 73095

http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=250089:
Huissier au siège présidial de Nantes. 
Viau L'espérance, Julien (I1920)
 
2662 PRDH: 73096 Forget, Gratienne (I1921)
 
2663 PRDH: 73188 Vacher Lacerte, Guillaume (I5378)
 
2664 PRDH: 73189 Vinsonneau, Guillemette (I5379)
 
2665 PRDH: 73191

https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=244006 :

VACHER / LACERTE, Jean-Guy (b: Guillaume) 244006
Statut Marié
Date de baptême 21-04-1650
Lieu d'origine Angers (St-Pierre) (Maine-et-Loire) 49007
Lieu actuel Angers
Parents Guillaume VACHER et Guillemette Vissonneau
Métier du père Marchand voiturier par eau et par mer
Première mention au pays 1681
Occupation à l'arrivée Maître menuisier
Date de mariage 26-11-1685
Lieu du mariage Trois-Rivières
Conjoint Marguerite Benoît
Décès ou inhumation Trois-Rivières, 30-06-1720
Remarques Les actes suivants sont à Angers (St-Pierre). Ses frères et sœurs sont baptisés : Jeanne, le 11-08-1644; Louise, le 19-02-1646; Guillaume, le 12-09-1647 et Guy (pionnier), le 31-01-1649. Ses grands-parents paternels, Étienne Vacher, batelier (Mathurin Vacher et Perrine Chauveau) et Jeanne Fresneau (Jean Fresneau et Madeleine Gaultier) se sont mariés le 11-02-1613; le couple a eu cinq enfants dont : Jean b. 11-09-1615; Pierre b. 21-06-1618 et Guillaume (père du pionnier) b. 24-01-1621. Jeanne Fresneau m-2 le 19-04-1622 avec Jean Franchet.
Identification* DGFQ, p. 1104
Chercheur(s) Archange Godbout ; Roger LeBlanc ; Normand Bertrand
Référence* MSGCF, vol. 16, p. 217-218
Copie d'acte AD-49 numérisé
Date de modification 2020-06-28 
Vacher Lacerte, 1er arrivant Jean Guy vers 1681 (I5376)
 
2666 PRDH: 73328 Vaudry, Adrien (I2469)
 
2667 PRDH: 73329 Deschamps, Marthe (I2470)
 
2668 PRDH: 73330

http://naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/autrespassagers/autrespassagersVacVen.html#retourautrespassagersVacVen :

VAUDRY, Jacques

(Adrien, marchand et Marthe DESCHAMPS), de Notre-Dame de Lamberville, ar. Dieppe, archev. Rouen, Normandie (Seine-Maritime); d entre 01-11-1687 et 08-11-1688 Louiseville; selon Trudel, 24 ans de Normandie, arrivé en 1660; première mention : son ct m 29-01-1661 Ameau; 30 ans au rec. 66, 40 ans au rec. 67, 49 ans au rec. 81 au Cap-de-la-Madeleine; ne sait pas signer; m 14-02-1661 Trois-Rivières (ct 29-01 Ameau) avec Jeanne RENAUD; famille établie au Cap-de-la-Madeleine; 10 enfants. (CI : 443; DGFQ : 1114, 1115)

1660 Québec 
Vaudry, 1er arrivant. Jacques Vers 1660. Navire inconnu. (I2442)
 
2669 PRDH: 73331 Vaudry, François (I2427)
 
2670 PRDH: 73332

Parrain: Michel Brouillet (Grand-père maternel)
Marraine: Jeanne Renault (Grand-mère paternelle) 
Vaudry, Michel (I2390)
 
2671 PRDH: 73342 Vaudry, Étienne (I2475)
 
2672 PRDH: 73343 Vaudry, Étienne (I2476)
 
2673 PRDH: 73369 Vaudry, Michel (I1756)
 
2674 PRDH: 734684

Benjamin et Louis sont deux frêres (Parents: Louis Perreault et Agathe St-Georges)

Louise, la fille de Benjamin, a épousé Pierre, le fils de Louis (ils sont donc cousins germains). Les deux ascendances se recoupent donc à partir de Louis Perreault et Agathe St-Georges. 
Perreault, Benjamin (I81)
 
2675 PRDH: 734685

Parrain: Jean-Baptiste Prud'homme
Marraine: Marie Brien dite Dérocher 
Goyet-Goguet, Louise (I82)
 
2676 PRDH: 735044 Monet (Boismenu), Jacques (I2736)
 
2677 PRDH: 735045 Paquet, Judith (I2737)
 
2678 PRDH: 73540 Vieillot, François (I7119)
 
2679 PRDH: 73541 Blanc, Catherine (I7120)
 
2680 PRDH: 73682 Bousquet, Ignace (I2959)
 
2681 PRDH: 73688

Voiturier ou messager. 
Valade, André (I2262)
 
2682 PRDH: 73689


https://www.wikitree.com/wiki/Cousseau-1 :

Sara Cousseau
Born about 1596 in Francemap
Daughter of Pierre Cousseau and Anne Bourradier
Sister of Pierre (Cousseau) Cousseau dit Laviolette
Wife of Samuel Bertrand — married 25 Oct 1625 in Temple calviniste, La Rochelle, Francemap
Wife of André Valade — married 3 Feb 1630 in La Rochelle (Ste-Marguerite), Aunis, Francemap
DESCENDANTS descendants
Mother of Jean Valade, Marie Barbe Valade, Guillaume Valade and Marie-Marguerite Valade
Died 25 Jul 1691 at about age 95 in La Rochelle (St-Nicolas), Aunis, Francemap
Profile manager: Lisa Trudeau private message [send private message]
Profile last modified 7 Jul 2017 | Created 23 Mar 2011
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Biographie
Sarah est née vers 1596 à La Rochelle, France.

Sarah n'est pas venue au Canada Sarah est Fille de Pierre, marchand, et Anne Bourradier

Elle se marie le 25-10-1625 au Temple calviniste de La Rochelle avec Samuel Bertrand, saulnier.[citation needed]

Mariage: Samuel Bertrand & Sara Cousseau se sont mariés le 25 octobre 1625 Temple Calviniste, La Rochelle France
Sara Abjure le calvinisme le 27-9-1685 St-Nicolas
On ne sait si son époux fut tué par les catholiques ou non.
Pas d'enfant connu pour le moment.
Samuel est décédé avant 1630 car Sara s'est remariée comme suit.
Mariage: André Valade & Sara Cousseau se sont mariés le 03 février 1630 dans l'église Ste-Marguerite de La Rochelle, France

Enfants connus du couple:

Esther, b. 05-01-1631 (SM) ;
Clémence, b. 03-04-1633 (SM) et inh. à 40 ans (SN), sous Vallade m. à LR (St-Nicolas), le 20-06-1655 avec Jean Panier, scieur de long (Jean, laboureur et Perronne Rousseau) ;
Jean (pionnier), b. 17-06-1635 (Ste-Marguerite);
Suzanne, née et b. 02-08-1637 (Temple protestant) et inh. 09-04-1639 ;
Pierre, portefaix, n. 23-03-1639, b. 25-03-1639 (Temple) et inh. 29-01-1683 (SN), m. à LR (SN), le 13-02-1661 avec Marguerite Lizard (feu Pierre et Marie Perrin), née à Loudun (St-Pierre) ;
Marie (Barbe) Valade -1643
Marie (pionnière), c 1647
Guillaume (pionnier)
Anne, née 14 et b. 30-10-1650 (Temple).
Sarah est décèdée 25 Jul 1691 à St-Nicholas de La Rochelle, France.

From her daughter's Fichier Origine
VALADE, Barbe 244021
Date de naissance: Vers 1643
Lieu d'origine: La Rochelle (Charente-Maritime) 17300
Parents: André VALADE et Sara Cousseau
Métier du père: Voiturier
Date de mariage des parents: 03-02-1630
Lieu de mariage des parents: La Rochelle (Ste-Marguerite) (17300)
Remarques: Son père est né à Perdrix, cne de Exideul (16134). Frères et soeurs nés et baptisés à La Rochelle : Esther, b. 05-01-1631 (SM) ; Clémence, b. 03-04-1633 (SM) et inh. à 40 ans (SN), sous Vallade m. à LR (St-Nicolas), le 20-06-1655 avec Jean Panier, scieur de long (Jean, laboureur et Perronne Rousseau) ; Jean (pionnier), b. 17-06-1635 (Ste-Marguerite); Suzanne, née et b. 02-08-1637 (Temple protestant) et inh. 09-04-1639 ; Pierre, portefaix, n. 23-03-1639, b. 25-03-1639 (Temple) et inh. 29-01-1683 (SN), m. à LR (SN), le 13-02-1661 avec Marguerite Lizard (feu Pierre et Marie Perrin), née à Loudun (St-Pierre) ; Marie (pionnière), Guillaume (pionnier) et Anne, née 14 et b. 30-10-1650 (Temple). Sa mère Sara Cousseau (Pierre et Anne Bourradier), veuve m.1 de Samuel Bertrand, est inhumée à 95 ans le 25-07-1691 à LR (SN). Ses grands-parents paternels sont Antoine Valade et Ozanne Dupin.[1] 
Cousseau dit Laviolette, Sarah (I2263)
 
2683 PRDH: 73752 Valiquet (Valiquette) dit Laverdure, Jean (I5343)
 
2684 PRDH: 73753 Langevin, Nicole (I5344)
 
2685 PRDH: 73754

https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=244025 :

VALIQUET / LAVERDURE, Jean 244025
Statut Marié
Date de baptême 14-07-1632
Lieu d'origine Le Lude (St-Vincent) (Sarthe) 72176
Lieu actuel Le Lude
Parents Jean VALIQUET et Nicole Langevin
Métier du père Notaire et tabellion
Date de mariage des parents 10-01-1628
Lieu de mariage des parents Le Lude (St-Vincent) (72176)
Première mention au pays 1653
Occupation à l'arrivée Milicien engagé de la recrue de 1653 (ct LaFousse, La Flèche, 30-04-1653)
Date de mariage 23-09-1658
Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
Conjoint Renée Loppé
Décès ou inhumation Québec (Hôtel-Dieu), 20-08-1696
Remarques Frères et soeurs nés et baptisés à Le Lude (St-Vincent) : Anonyme (fille), le 09-11-1628 ; Françoise, le 00-02-1630 ; André, le 30-11-1635 ; Nicole, le 21-09-1640 ; François, le 01-11-1646 ; Michel, le 06-08-1648 ; Marie, le 09-03-1651. Ses grands-parents maternels sont Mathurin Langevin et Françoise Disle mariés le 25-05-1600 Le Lude ; Mathurin est inhumé le 17-11-1626 Le Lude, et ses parents sont omis en 1600. Françoise Disle est b. le 12-10-1578 et inhumée le 09-07-1620 Le Lude, fille de Jacques Disle et Françoise Foureau.
Identification* DGFQ, p. 1108
Chercheur(s) Archange Godbout ; Josée Tétreault ; Lise Dandonneau
Référence* OFC, p. 196
Copie d'acte AD-72 numérisé
Dossier d'archives numérisé
Date de modification 2016-09-14

https://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/engages/engagesTouVal.html#valiquetjean :

(Jean, notaire et tabellion au Lude (Sarthe) et Nicole LANGEVIN), b 14-07-1632 St-Vincent du Lude, ar. La Flèche, év. Angers, Anjou (Sarthe); d 20-08-1696 Hôtel-Dieu de Québec; parent de Marie PONTONNIER m avec Pierre GADOIS et cousin germain de Mathurin LANGEVIN m avec Marie RENAUD; armurier et serrurier, engagé La Flèche 16- 04-1653; avancée salariale de 114L St-Nazaire 20-06-1653; embarqué dans le Saint-Nicolas; arrivé 16-11-1653 Montréal; soldat de la 19e escouade de la milice de la Sainte Famille; plusieurs concessions de terre à Montréal, Boucherville et au Bois Brûlé; condamné pour inceste et à l'exil à perpétuité de Montréal 07-09-1679; concession de terre à Lauzon 11-02- 1684 (ct Rageot); en 1692 à Varennes; 21 ans en 1653; aux rec. 66 et 67 à Montréal; sait signer; m 23-09-1658 Montréal (ct 20 Basset) avec Renée LOPPÉ; famille établie à Montréal; 8 enfants. (AUGER-53 : 97, 98; CI : 302; DGFQ : 1108, 1109)


http://tomandkatehickeyfamilyhistory.blogspot.com/2016/12/1679-jean-valiquet-dit-laverdure-of.html :

1679: Jean Valiquet dit Laverdure of Montreal – The Designated Family Black Sheep

Post #775, 1 Dec. 2016

My eighth great-grandfather Jean Valiquet dit Laverdure (1632-1696) was baptized 14 July 1632 at Saint-Vincent church, Le Lude, Angers, Anjou, France. He was the third of the seven children of Jean Valiquet and Nicole Langevin (1604-1658).

French Solider in New France c. 1650



Jean was a locksmith and gunsmith. He signed an agreement on 16 April 1653 to be a contract worker (Engagé) for the Great Recruitment of 1653. Paul de Chomeday de Maisonneuve, the founder of Montreal (then called Ville-Marie) in 1642, had returned to France to hire 117 contract workers as reinforcements to help protect the settlers from the marauding Iroquois. The group arrived in Ville-Marie and Jean also took on duties as a corporal in the eighteenth regiment protecting the settlement.

Jean married Marie-Renee Lops (1643- ) 23 September 1658 at the small church of Notre-Dame at Ville-Marie, New France. She was born about 1643 at Saint-Jean-de-Monthe parish, Le Mans, Maine, France to Jean Lops (1621-1702) and Marie Despres (1625- ). Marie arrived at Ville-Marie in 1658. Marie-Renee and Jean had eight children from 1660 to 1676. Their third child Marie-Elisabeth (1665-1740) would be my seventh great-grandmother. The 1667 New France census stated the family was living in Montreal and owned eleven “arpents en valeur” – about eight acres of land.

The life of Jean Valiquet changed for the worse on 7 September 1679 when the bailage (the office of the bailiff) arrested him for molestation. The lawsuit charged him with having carnal relations with one daughter and attempting to seduce two others. He was condemned to be hung in a public place until dead.

On the following November 21, Jacques Milot gave testimony and described extenuating circumstances. The court commuted Valiquet’s sentence to perpetual banishment from the island of Montreal. In addition, the Sovereign Council confiscated all his possessions. (I would hope they were given to his wife and children.)

After his departure from Montreal, Jean made a living by working odd jobs around Lauzon and other settlements in New France. Jean’s sad tale ended when he entered the Hotel-Dieu-de-Precieux-Sang (Hospital of the Sacred Blood), Quebec City in early August 1696, where he died destitute and was buried the same day on August 20.

Marie-Reneee was one of the Marriageable Girls who came to New France on her own from 1643 to 1663 to seek a husband and a future. We do not know what happened to her; no further documentation of her life has been found after Jean’s departure from Montreal.

Related Story:
* 1643-1663: The Hickey Family’s Fifteen Filles a Marier (Marriageable Girls)
http://tomandkatehickeyfamilyhistory.blogspot.com/2013/09/our-familys-fourteen-filles-marier.html

Sources:
* All vital statistics taken from the jphjr47 Family Tree on Ancestry.com
* “Loppee, Renee – Les Filles a marier 1634 to 1663:”
http://www.migrations.fr/FILLE_A_MARIER/FILLEAMARIER.htm
* Another undocumented version of this story stated that Jean was convicted of having relations with a sister-in-law.
http://www.deloriahurst.com/deloriahurst%20page/3601.html 
Valiquet (Valiquette) dit Laverdure, 1er arrivant. Jean Recrue de 1653 sur le navire Le St-Nicolas (I5333)
 
2686 PRDH: 737589 Roy, Catherine (I4613)
 
2687 PRDH: 737796 Benoît Abel, Alexis (I6773)
 
2688 PRDH: 737797 Boisvert, Émilie (Emelie) (I6769)
 
2689 PRDH: 73867 Villeray, Pierre (I2223)
 
2690 PRDH: 73867 Villeray, Pierre (1) (I3288)
 
2691 PRDH: 73869 Villeray, Pierre (2) (I3290)
 
2692 PRDH: 73873

PRDH:

Journalier 
Villeray, Antoine (I2230)
 
2693 PRDH: 73875

NB: Sur son acte de décès est présent Michel Laciseray...est-ce notre RIN 372 de ce fichier ged?

http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=244090 :

VILLERAY / VILLERET, Antoine 244090
Statut Marié
Date de naissance 21-10-1668
Date de baptême 21-10-1668
Lieu d'origine Chambon (St-Paul) (Indre-et-Loire) 37048
Parents Antoine VILLERET et Marie Moreau
Métier du père Journalier
Date de mariage des parents 04-06-1663
Lieu de mariage des parents Chambon (St-Paul) (Indre-et-Loire) (37048)
Première mention au pays 1694
Occupation à l'arrivée Migrant
Date de mariage 15-02-1694
Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
Conjoint Jeanne Quenneville
Décès ou inhumation Pointe-Claire, 27-07-1749
Remarques En 1663, son père Antoine Villeret, veuf d'Hélène Tousalin, réside au village de La Guichardière à Chambon; et sa mère Marie Moreau, de Lésigny (Vienne, 86129), veuve de Mélaine Topeau. Sa soeur Charlotte est baptisée à Chambon (St-Paul), le 01-10-1664. Son frère Charles Villeret est né à Chambon, (parent défunts) marié à Chaumussay (St-Médard) (Indre-et-Loire, 37064) le 05-09-1689 avec Anne Petitsigne (f. Pierre et Anne Métais).
Identification* DGFQ, p. 1129
Chercheur(s) Jean Simon ; Lise Dandonneau ; Jean-Marie Germe
Référence* AGCF, no 45, p. 22
Date de modification 2018-11-08

https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Villeray_Antoine&pid=67627 :
ID No: 67627
Prénom: Antoine
Nom: Villeray
Sexe: M
Occupation: Habitant a Ste-Anne de Bellevue
Naissance: 21 octobre 1668
Paroisse/ville: Chambon, Tours, Touraine, France (Loches, Indre et Loire)
Pays: France
Décès: 27 juillet 1749 - âge: 81
Paroisse/ville: Pointe-Claire (Montreal) Nouv.-France
Pays: Canada
Information, autres enfants, notes, etc.
Il est le fils d'Antoine Villeray et Marie Morneau de Chambord, Blois, Orléanais, France (Loir et Cher) - Discordance quant à l’origine.A son décès, le curé Pertuis mentionne 90 ans; il ne mentionne pas le nom de son épouse, mais plutôt le nom de son père Antoine, et le PRDH le considère comme s'il était célibataire.

PRDH: 73875

http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=244090 :

VILLERAY / VILLERET, Antoine 244090
Statut Marié
Date de naissance 21-10-1668
Date de baptême 21-10-1668
Lieu d'origine Chambon (St-Paul) (Indre-et-Loire) 37048
Parents Antoine VILLERET et Marie Moreau
Métier du père Journalier
Date de mariage des parents 04-06-1663
Lieu de mariage des parents Chambon (St-Paul) (Indre-et-Loire) (37048)
Première mention au pays 1694
Occupation à l'arrivée Migrant
Date de mariage 15-02-1694
Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
Conjoint Jeanne Quenneville
Décès ou inhumation Pointe-Claire, 27-07-1749
Remarques En 1663, son père Antoine Villeret, veuf d'Hélène Tousalin, réside au village de La Guichardière à Chambon; et sa mère Marie Moreau, de Lésigny (Vienne, 86129), veuve de Mélaine Topeau. Sa soeur Charlotte est baptisée à Chambon (St-Paul), le 01-10-1664. Son frère Charles Villeret est né à Chambon, (parent défunts) marié à Chaumussay (St-Médard) (Indre-et-Loire, 37064) le 05-09-1689 avec Anne Petitsigne (f. Pierre et Anne Métais).
Identification* DGFQ, p. 1129
Chercheur(s) Jean Simon ; Lise Dandonneau ; Jean-Marie Germe
Référence* AGCF, no 45, p. 22
Date de modification 2018-11-08 
Villeray, 1er arrivant Antoine vers 1694. Navire inconnu. (I2204)
 
2694 PRDH: 739274

Cultivateur

Dispense de 3e degré de consanguinité. Par son arrière-grand-père. 
Boulet, Pierre (I6901)
 
2695 PRDH: 739275

Dispense de 3e degré de consanguinité (Le père de sa grand-mère paternelle) 
Bilodeau, Marguerite (I6900)
 
2696 PRDH: 73969 Vigneau, Abel (I6527)
 
2697 PRDH: 73970 Bonneau, Suzanne (I6528)
 
2698 PRDH: 73993 Vanier Fontaine (Lafontaine), Christophe (I7147)
 
2699 PRDH: 73994 Planton, Jeanne (I7148)
 
2700 PRDH: 73995

https://www.wikitree.com/wiki/Vanier-58:

Germain Vanier aka Vannier, Fontaine
Born about 1647 in paroisse Saint-Étienne, diocèse de Beauvais, Picardie, Francemap
Ancestors ancestors
Son of Christophe (Vanier Fontaine) Vanier and Jeanne Planton
[sibling(s) unknown]
Husband of Marie Cartignier — married 30 Sep 1669 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle Francemap
Descendants descendants
Father of Marie Anne (Vanier) Vanier dite Fontaine, Marguerite Vanier, Claude Philiberte Vanier, Marie Vanier, Pierre Vanier, Geneviève Vanier and Jeanne Vanier
Died before 8 Apr 1685 before about age 38 in Canada, Nouvelle Francemap
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Profile last modified 28 Jul 2022 | Created 6 Oct 2016
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Contents
[hide]
1 Biography
1.1 Marriage
1.2 Death
2 Sources
Biography
Flag of France
Germain Vanier migrated from France to New France.
Flag of New France
Germain Vanier was born around 1647 (34 in 1681 census) in the parish of Saint-Etienne, Beauvais diocese, Picardy, France to Christophe Vanier and Jeanne Planton.[1]

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Germain Vanier lived
in Canada, Nouvelle-France.
Marriage
Contrat de mariage de Germain Vanier et Marie Cartinnier (21 septembre 1669). Vol III pg 20 Notaire Romain Becquet[2]

Marie Cartinnier, daughter of Robert Cartinnier (deceased) and Bonne Colombiers, of the parish of Notre-Dame-de-la-Bonne Nouvelle, diocese of Paris, married Germain Vannier, son of Christophe Vannier and Jeanne Planton, of the parish of St-Étienne, diocese of Beauvais, on 30 Sep 1669 in Notre-Dame de Québec.[3][4][5]. there were 2 bans published, the bishop having given dispensation of the 3rd ban. Named witnesses were Jacques Renaut, Jean Paul Maheut and Jean Journé, priest celebrating being Henry de Bernières.

They had the following known children:

Marie Anne Vanier, b 11 Sept 1670 bapt 14 Québec (ND); married Denis Desèvre 11 Feb 1692 Québec (ND)
Marguerite Vanier, b 8 Apr 1672 bapt 11 Québec (ND); buried 9 Jan 1703 Québec (had a natural son, Pierre Niel)
Claude Philiberte Vanier, b 12 Oct 1674 St-Bernard village, bapt 12 Québec (ND)
Marie Vanier, b 24 Mar 1677 St-Bernard village, bapt 25 Québec (ND)
Pierre Vannier, b 17 Jan 1680 St-Bernard village, bapt 28 Charlesbourg (listed as Jean on 1681 census); died accidentally 11 buried 12 Jan 1698 Beauport
Geneviève Vannier, b 12 Nov 1682 St-Bernard village, bapt 13 Charlesbourg (mother got listed as Marie des Champs); married René Coulon 7 Dec 1711 Contrecoeur
Jeanne Vasnier, b 13 Apr 1685 St-Antoine village, bapt 14 Charlesbourg, born posthumously to her father; married @ 30 to Jacques Héry dit Duplanty 4 Feb 1709 in Montréal (ND) (mother listed as Marie Lamy)[6][7]
Bail à ferme de Claude Charon à Jacques Renault et Germain Vanier (20 octobre 1669). Vol II pg 133 Notaire Pierre Duquet[2]

Accord entre Claude Charron, Jacques Renault et Germain Vanier (3 février 1671). Vol III pg 60 Notaire Romain Becquet[2]

Recensement 1681 Census: Village de St-Bernard
Germain Vanier 34 ; Marie Quartinier, sa femme, 30 ; enfants : Marie-Anne 11, Marguerite 10, Claude 7, Marie 4 1/2, Jean 2 ; 2. vaches ; 6 arpents en valeur.[8]

Obligation de Germaine (sic) Vannier aux Jésuites (19 juillet 1681). (N° 2256.) Vol IV pg 76 Notaire Gilles Rageot[2]

Death
Germain Vanier died before the birth of his last child Jeanne, who was born 13 Apr 1685, baptized the next day, and noted as posthumous on her baptism. His wife was also listed as widow a few days earlier on a concession act:

Concession des RR. MM. Hospitalières à Marie Gasgnier (sic) veuve Germain Vannier dit Lafontaine (8 avril 1685). Vol VII pg 26 Notaire François Genaple[2]
No funeral record has been identified as his.

Sources
? University of Montreal, Programme de Recherche en Démographie Historique (PRDH), PRDH: Le Programme de recherche en démographie historique (membership): Individu: 73995 Individual - - Germain Vanier Fontaine
? 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8
? Francogène
? Peter J. Gagne, King's Daughters and Founding Mothers: The Filles du Roi, 1663-1673 (two volumes) (published by Quintin Publications), page 125-126.
? Marriage image IGD
? Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
? University of Montreal, Programme de Recherche en Démographie Historique (PRDH), http://www.genealogie.umontreal.ca/en/home, famille & couple 2824.
? Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
IGD: Actes d'état civil et registres d'église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1997 - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection: Institut Généalogique Drouin (membership) https://www.genealogiequebec.com 
Vanier Fontaine (Lafontaine), 1er arrivant Germain (I7139)
 

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