Notes |
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Jean Pitre
Son nom était probablement Jehan Pieter. Pour acceptation sociale ou par déformation il serait devenu Jean Pitre. Né vers 1636, ce pionnier est le premier ancêtre portant notre nom de famille qui a mis les pieds sur le continent nord-américain. Il est l'auteur de plusieurs des Pitre, Lepitre, Pieters, Pieter, Pietre, Peters, Peter, Peete, de l'Acadie, du Québec, du Canada et des État-Unis
Le premier indice que l'on retrouve de notre ancêtre est au recensement de 1671 à Port-Royal, Acadie. Son métier était taillandier et il consistait à la fabrication d'outils et fers tranchants utilisés par les cultivateurs.
Jean Pitre était flamand d'après son petit-fils Claude Pitre qui fit cette déclaration après sa déportation à Belle-Île-en-Mer, France en 1767.
Cependant, dans son Dictionnaire généalogique des familles acadiennes Stephen White mentionne également l'avis du Père Clarence d'Entremont (généalogiste) qu'il était probablement anglais , d'après An account of the Customs and Manners of the Micmakis and Maricheets..., où il est dit que Peters, un forgeron en Angleterre.... était d'origine anglaise. . D'ailleurs, il y avait une population d'émigrés flamands en Angleterre à cette époque.
Plusieurs hypothèses peuvent être amenées sur l'arrivée de Jean Pitre en Acadie. Il est spéculé qu'il est arrivé avec l'expédition anglaise du Colonel ThomasTemple le 1er mai 1657.
Aucune liste des pionniers de cette expédition n'a été retracée cependant son arrivée coïncide avec l'apparition de notre ancêtre Jean Pitre en Acadie.
D'un autre côté, Léopold Lanctôt suggère que Jean Pitre soit arrivé en premier lieu comme pionnier des colonies hollandaises de Fort Orange (maintenant Albany, N.Y.) ou Nouvelle Amsterdam (maintenant New York, N.Y.). Lorsque la Bretagne a pris possession des colonies hollandaises, le gouverneur Temple aurait recruté des hollandais pour s'établir en Acadie.
Une autre histoire racontée sur les origines de Jean Pitre a été publiée dans le livre "The History of St. Anthony's Parish 1803-1980" sur les descendants de Jean Pitre à l'Île du Prince Edouard, dont la plupart ont pris le nom Peters. Ce compte-rendu suggère qu'il est arrivé à Permambuco au Brésil. Il se serait échappé des guerres hollandaises en Amérique du Sud en prenant un navire en direction de l'Acadie.
Encore une autre source nous mentione un nommé Peter (peut-être le père de Jean Pitre ?) qui arriva durant l'occupation écossaise de 1621 à 1632. Cette histoire vue dans le livre The Acadian Miracle de DJ Leblanc, soutient que Peter aurait francisé son nom à Pitre et demeura en Acadie lorsque les Français reprennent possession en 1632.
Malheureusement, ce ne sont que des théories et spéculations, et nous ne savons vraiment pas comment et quand Jean Pitre est arrivé en Acadie. Il aurait pu arrivé dans son enfance en compagnie de ses parents ou même né en Acadie de parents émigrés plus tôt puisqu'il existe très peu de documents archivés des années 1600.
Nous le retrouvons en Acadie vers 1665 Port-Royal où siège aujourd'hui la ville d'Annapolis Royal en Nouvelle Écosse. Il aurait épousé Marie Pesseley cette année puisque l'année suivante, leur première enfant Marie est née.
En 1671, l'Acadie est de nouveau une terre française et la population atteint 500 habitants. Au premier recensement en Acadie, nous pouvons noter l'information suivante sur notre ancêtre:
Jean PITRE
taillandier, 35, femme Marie Pesseley; Enfants: Claude 9 mois et 2 filles, Marie âgée de 5 ans et Catherine 3 ans; bétail 1, aucune terre labourée.
Ce premier recensement voit notre ancêtre avec sa jeune famille. A cette époque, il ne possède aucune terre labourée et devra donc se concentrer sur ses aptitudes de forgeron pour subvenir aux besoins de sa famille. En 1678, sa famille grandit et il posséde deux acres de terres labourées et un bétail de plus pour les nourrir.
C'est du cinquième fils François que notre lignée des Pitre se poursuit. François est énuméré au recensement de 1686 à l'âge de 4 ans.
RECENSEMENT 1678
Jean Pitre & Marie Pesselet
2 acres & 2 bétails
4 garçons: 10 1668 Claude; 5 1673 Marc; 3 1675 (fils); 1 1677 Pierre
2 filles: 14 1664 Marie; 11 1667 Catherine;
RECENSEMENT 1686
Jean PITRE âge 61; Marie PESELET âge 45
Claude âge 16; Marc âge 12; Pierre âge 9; Jean âge 6; François âge 4; fille (Marguerite) âge 2; fille (Jeanne) 1 mois
En 1689, la guerre est déclarée entre la France et l'Angleterre. Les Bostoniens en profitent pour tenter une nouvelle invasion de l'Acadie.
Admiral Phipps arrive à Port Royal en 1690 avec 700 soldats anglais. Le fort est défendu par 70 soldats français qui doivent capituler.
http://www.chezsurette.com/index.html
http://www.chezsurette.com/index.htmlLes habitants de Port Royal et Des Mines, sont enfermés dans l'église et sous menace du feu, ils sont forcés à prêter serment de fidélité à la Couronne d'Angleterre. Toutefois, ils refusent de s'armer contre leurs compatriotes français.
Malgré la signature de la déclaration, pendant douze jours les américains détruisent l'Acadie. L'église et le presbytère sont rasés. Le bétail est détruit, les maisons sont pillés et 28 sont brûlés. Les pionniers sont dans une situation tragique et vont s'établir à Jemseg sur la rivière St-Jean.
"Signing of the Oath" Peinture de Nelson Surette
Notre ancêtre pionnier Jean Pitre est décédé à Port Royal quelques temps avant 1693 vers l'âge de 55 ans. Nous n'en connaissons pas l'histoire mais toutes ces misères auraient sûrement contribué envers son décès. Il laisse sa femme et neuf enfants dans la peine et la misère. Jeanne, la plus jeune, n'a que cinq ans.
LES ENFANTS DE JEAN PITRE DIT BENEQUE et MARIE PESSELET
1. Marie PITRE née en 1666 à Port-Royal, elle épouse François Amirault en 1683
2. Catherine PITRE née en 1668 à Port-Royal, elle épouse Claude Bertrand en 1685 décédée avant le 17 janvier 1722
3. Claude PITRE né en fév. 1671 à Port-Royal, il épouse 1. vers 1696 Marie Comeau (Pierre l'aîné & Jeanne Bourg) 2. le 17 fév. 1710 à Port Royal Anne HENRY (Robert & Marie-Madeleine Godin) décédé au recensement de 1752 (Jan. 1)
4. Marc PITRE né en 1673 à Port-Royal, il épouse en 1693 Jeanne BRUN (Sébastien & Huguette Bourg)
5. son PITRE né en 1675 à Port-Royal
6. Jean PITRE né en 1680 à Port-Royal il épouse en 1698 Françoise BABIN (Antoine & Marie Mercier)
7. François PITRE né en 1682 à Port-Royal (dit NORDEST) il épouse le 27 juillet 1705 Anne PRÉJEAN (Jean & Andrée Savoie) décédé le 5 décembre 1725 à Port Royal
8. Marguerite PITRE née en 1683 à Port Royal, elle épouse 1701 Abraham COMEAU (Pierre l'aîné & Jeanne Bourg) décédée le 12 juillet 1747
9. Jeanne PITRE née en décembre 1685 à Port Royal, elle épouse en 1701 Jean-Pierre PIAT dit LA BONTÉ
10. Jeanne PITRE née en décembre 1688 à Port Royal
Marie Pesseley
Marie Pesseley aurait épousé Jean Pitre vers 1665 lorsque l'Acadie est occupée par l'Angleterre. Elle avait onze enfants lorsqu'elle perd son époux après vingt ans de marriage.
Selon le recensement de 1686, on lui donne l'âge de 45 ans donc elle serait née vers 1641 probablement en Acadie. Elle est la fille d'Isaac Pesseley et Barbe Bajolet.
Nul doute, qu'une veuve avec neuf enfants n'aurait pas eu la vie facile. Toutefois, elle n'est pas demeurée veuve longtemps puisque au recensement de 1693 on retrouve Marie Pesselet mariée à François Robin. Plusieurs de ses enfants demeurent toujours avec elle dont Claude l'aîné, âgé de 22 ans et notre ancêtre François qui a onze ans.
Dix ans plus tard, au recensement de 1703, Robin et sa femme Marie Pesselet demeurent toujours ensemble sauf qu'ils sont seuls, les enfants ne sont plus au foyer. On retrouve Marie Pesselet de nouveau au recensement de 1707 où elle est énumérée sous le nom de la Veuve Robin. Sa dernière année puisqu'elle est décédée le 26 décembre 1707 à l'âge de 66 ans.
Colonel Isaac Pesseley
Selon le Père Godbout le père de Marie : ‘Isaac Pesseley du Comté Français de Champagne, est le premier époux de Barbe. Isaac Pesseley, Marchand de Piney, à trois lieues de Troyes dans le comté de Champagne, épouse Barbe Bajolet, née du même comté, fille d'Antoine Bajolet (premier Muletier de la Reine Marie de Médicis) et de Jeanne Beaudinet'
Isaac Pesseley et Barbe Bajolet se seraient mariés vers 1629 puisqu'en octobre 1630 ils baptisent leur premier enfant Étienne. En 1633, on trouve la naissance de Marguerite; et puis en 1634 celle de Perrette.
C'est sous la gouverne du Sieur d'Aulnay, en 1636 que le St-Jehan arrive. Il est le premier vaisseau qui transporte des familles complètes avec des femmes et enfants vers l'Acadie. Seul Isaac Pesseley est sur la liste des pionners qui débarqueront à Port-Royal.
Rien ne semble confirmer de quelle façon sa famille arrive en Acadie. Toutefois, Isaac est nommé Major de Port-Royal, et ensuite Colonel qui lui donne une fonction défensive.
On nous dit qu'Isaac Pesseley était un associé du Sieur de Rasilly qui décède en 1635 pour être remplacé par le Sieur d'Aulnay. Notre ancêtre Isaac Pesseley a été tué durant cette bataille de trois jours entre les Lieutenants Gouverneurs Sieur D'Aulnay et Charles Latour du 15 au 18 avril 1645 au Fort
https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Pitre_Jean-Beneque&pid=83809:
Information, autres enfants, notes, etc.
Selon la déclaration à Belle-île-en-Mer de Claude Pitre, l'ancêtre des Pitre de l'Acadie était d'origine flamande.
Cependant, le Père Clarence d'Entremont est d'avis qu'il est plus probable qu'il fût anglais en se rapportant à "An Account of the Customs and Manners of the Micmakis and Maricheets... London 1758, p. 105" ou il est dit que PETERS, un forgeron d'Angleterre, était d'origine anglaise
S.A. White p.1319
ex 914
http://s618661786.websitehome.co.uk/pitretrail/myline/paternal/IPesseley.htm:
1er mariage:
+Jean Pitre b: Abt. 1636; m: Abt. 1665 Port Royal, Acadia; d: Abt. 1689 Port Royal, Acadia
*2nd Husband of Marie Pesseley:
+Francois Robin b: Abt. 1643; m: Abt. 1690 Port Royal, Acadia; d: 18 October 1706 Port Royal, Acadia; burial: 19 October 1706 St. Jean Baptiste, Port Royal
http://www.pitretrail.com/:
Jean Pitre & Marie Pesseley
Jean Pitre appeared in only the 1671, 1678 and 1686 censuses at Port Royal, Acadia. He is reported as being 35 in the first census which would put his birth at around 1636. His wife was Marie Pesseley, born c1645, the youngest child of Isaac Pesseley and Barbe Bajolet, both French. Going by Marie’s age and the ages of the children in the 1671 census, she and Jean were probably married at Port Royal c1665.
Marie's parents had arrived in Acadia around 30 years earlier, but her mother returned to France after her father was killed on 16 April 1645 in the attack on Fort St. Jean. It is unknown if Marie was born in Acadia or if she was born after her mother had returned to France, but her grandson Claude Marc's declaration at Belle-Ile-en-Mer claimed Paris as her birthplace. After being widowed twice more, Barbe Bajolet, and certainly her two youngest children Marie Pesseley and Marie Anne Lefebvre, returned to Port Royal in 1661.
Jean Pitre's occupation was listed as taillandier, which translates most closely as an edge-tool maker. He had no land and only one cow in the 1671 census, so the assumption is that he made his living providing sharpened tools for others. By 1678 he had two cows and two arpents of land under cultivation.
The 1686 census listed his growing family of seven children who were still living with them, while the two eldest daughters had married and were settled nearby with their husbands.
With the youngest child Jeanne born c1688, Jean Pitre probably died c1689 at the age of about 53. Widow Marie was only 44 with eight children and quickly remarried to Francois Robin c1690 and together they raised the remaining minor children. The Pitre children married into Amireau, Bertrand, Comeau, Henry, Brun, Babin, Prejean, and Piat.
Family of Jean Pitre & Marie Pesseley
1 Jean Pitre b: Abt. 1636 "d'origine flamande"; d: Abt. 1689 Port Royal, Acadia
+Marie Pesseley b: Abt. 1645 Port Royal, Acadia; m: Abt. 1665 Port Royal, Acadia [Isaac/Barbe Bajolet]; d: 26 December 1707 Port Royal, Acadia
2 Marie Pitre b: Abt. 1666 Port Royal, Acadia; d: Aft. 1726
+Francois Amireau dit Tourangeau b: Abt. 1644; m: Abt. 1683 Port Royal, Acadia; d: Aft. 1726
2 Catherine Pitre b: Abt. 1668 Port Royal, Acadia; d: Bet. 1706 - 1714 Acadia
+Claude Bertrand b: Abt. 1651; m: Abt. 1685 Port Royal, Acadia; d: Abt. 1726 Acadia
2 Claude Pitre b: Abt. February 1671 Port Royal, Acadia; d: Bet. 1729 - 1750 Port Royal, Acadia
+Marie Anne Comeau b: Abt. 1678 Acadia; m: Abt. 1696 Port Royal, Acadia [Pierre/Jeanne Bourg]; d: 9 July 1707 Port Royal, Acadia
*2nd Wife of Claude Pitre:
+Anne (Jeanne) Henry b: Abt. 1688 Mines, Acadia; m: 17 February 1710 Port Royal, Acadia [Robert/Marie Madeleine Godin]; d: 29 November 1757 Hospital general, Quebec
2 Marc Pitre b: Abt. 1673 Port Royal, Acadia; d: Aft. 1714
+Jeanne Brun b: Abt. 1676 Port Royal, Acadia; m: Abt. 1699 Acadia [Sebastien/Huguette Bourg]; d: Aft. 1714
2 infant Pitre b: Abt. 1675 Port Royal, Acadia; d: Aft. 1678 Port Royal, Acadia
2 Pierre Pitre b: Abt. 1677 Port Royal, Acadia; d: Aft. 1700
2 Jean Denis Pitre b: Abt. 1680 Port Royal, Acadia; d: Aft. 1724
+Francoise Babin b: Abt. 1681 Port Royal, Acadia; m: Abt. 1698 Port Royal, Acadia [Antoine/Marie Mercier]; d: Aft. 1724
2 Francois Pitre b: Abt. 1682 Port Royal, Acadia; d: 5 December 1725 Port Royal, Acadia
+Anne Prejean b: Abt. 1687 Port Royal, Acadia; m: 27 July 1705 Port Royal, Acadia [Jean/Andree Savoie]
2 Marguerite Pitre b: Abt. 1683 Port Royal, Acadia; d: 12 July 1747 Port Royal, Acadia
+Abraham Comeau b: Abt. 1680 Port Royal, Acadia; m: Abt. 1701 Port Royal, Acadia [Pierre/Jeanne Bourg]; d: Aft. 1739
2 Jeanne Pitre b: Abt. December 1685 Port Royal, Acadia
+Jean Pierre Piat dit La Bonte b: Abt. 1671; m: Abt. 1701 Acadia
2 Jeanne Pitre b: Abt. 1688 Port Royal, Acadia; d: Aft. 1707
Theories of Jean Pitre’s origin
According to the declaration at Belle-Île-en-Mer by his grandson Claude Pitre, the pioneer of the Acadian Pitre family is of Flemish origin. However, Père Clarence d'Entremont believes that it is "more likely that he was English" (Histoire du Cap-Sable), according to a report in An Account of the Customs and Manners of the Micmakis and Maricheets (published London 1758), "where it is said that Peters, a toolsmith in England... was of English origin." Excerpt from Dictionnaire Genealogique Des Familles Acadiennes (Stephen A. White), original in French. This mention of a blacksmith named John Peters in Acadia who came from England and the 1671 census showing Jean Pitre as a specialized sort of metalworker raises the theory of this being the same man. Stephen White says, "While there is no proof that the blacksmith and the edge-tool maker were one and the same, there is no real contradiction in supposing that they might have been, inasmuch as there were many Flemish artisans in England during the middle part of the seventeenth century, and one of them might have chosen to emigrate to Acadia sometime after the English capture of the colony in 1654."
The publication, fully entitled, 'An Account of the Customs and Manners of the Micmakis and Maricheets Savage Nations, Now Dependent On The Government Of Cape-Breton' was from an original French manuscript letter written by a French Abbot. The Abbot was lived as a missionary for many years in Nova Scotia. He says in his letter that 'Except a few families from Boston or New England I could never learn there were above three of purely British subjects, who also, ultimately conforming both in the religious and civil institutions to the French, became incorporated with them. These families were the Peterses, the Grangers, the Cartys. These last indeed descended from one Roger John Baptist Carty, an Irish Roman Catholic. He had been an indented servant in New England, and had obtained at length his discharge from his master, with permission to remain with the French Acadians for the freer exercise of his religion. Peters was an iron-smith in England, and together with Granger, married in Acadia, and was there naturalized a Frenchman. Granger made his abjuration before M. Petit, secular-priest of the seminary of Paris, then missionary at Port-Royal (Annapolis). These and other European families then soon became united with the French Acadians, and were no longer distinguished from them.'
Or was Jean Pitre really Jan Pietr from Holland? Leopold Lanctot theorizes that in about 1656 Jean emigrated to the American colonies founded by the Dutch, either to Fort-Orange (Albany, NY), or New Amsterdam (New York, NY). England had seized Acadia in 1654, renamed it New Scotland, and sent an expedition led by Sir Thomas Temple which arrived there on 1st May 1657. When war broke out between England and Holland in 1664, Bostonians seized Fort Orange and New Amsterdam. Temple then recruited the Dutch colonists for his new seignory, supposedly including Jan Pietr. (There is no list of settlers from this expedition but the timing allows for the possibility.)
Another theory of Jean's origins appeared in The History of St. Anthony's Parish 1803-1980 (which includes the descendants of Jean Pitre in Prince Edward Island, most of whom have taken the name Peters). This account would have him in Permambuco, Brazil and escaping the Dutch wars in South America by hopping a schooner to Acadia.
Excerpt from 1984 letter from Stephen White to Leo F. Peters: “The best direct evidence of Jean Pitre’s parentage and origin would have been the record of his marriage to Marie Pesseley. Without that one will have to be very lucky indeed to trace him in Europe, even with the area of research narrowed to Flanders. Even if you found a Jean Pitre born in Flanders in 1636, it would be impossible to be sure he was the same Jean Pitre who settled in Acadia without some positive evidence making the connection, such as a record showing his departure for Acadia. Such a record might be almost anywhere, if it exists at all.”
He could have arrived in Acadia in 1666 on Le Saint Jean Baptiste from France to New France (Quebec), listed as Jean Pitran. His name may have originally been different from what we have in the 1671 census. But whatever his origins, there are today thousands of descendants across Canada, America and France who all trace their way back to Jean Pitre of Acadia.
http://stephenwhite.acadian-home.org/frames.html :
PITRE, Jean, was originally Flemish and married Marie Pesseley, who came from Paris, according to his grandson Claude Pitre (Doc. ind., Vol. III, p. 28), as is mentioned in the preceding paragraph. The Parisian origin of Marie Pesseley is quite doubtful, and Father Clarence d'Entremont questioned the Flemish origin of Jean Pitre, because he had found mention of a blacksmith named John Peters in Acadia who came from England (Histoire du Cap-Sable [Eunice, Louisiana: Hébert Publications, 1981], Vol. III, p. 1050), and the 1671 census does show that Jean Pitre was a specialized sort of metalworker, an edge-tool maker (see DGFA-1, pp. 1318-1319). While there is no proof that the blacksmith and the edge-tool maker were one and the same, there is no real contradiction in supposing that they might have been, inasmuch as there were many Flemish artisans in England during the middle part of the seventeenth century, and one of them might have chosen to emigrate to Acadia sometime after the English capture of the colony in 1654.
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