Notes |
- http://www.genealogie.org/ancetres/amyot.htm:
Philippe Amyot était originaire de la région de Soissons. En 1627, il épouse, à Estrées, Anne Convent, fille de Guillaume Convent et d’Antoinette de Longval.
En 1635, il vient en Nouvelle-France avec son épouse et deux enfants, Jean, né vers 1625, et Mathieu, né vers 1628. Le 26 août 1636, il fait baptiser à Québec un troisième fils, Charles.
Son séjour en terre d’Amérique sera de courte durée. En effet, il décède en 1639.
Son fils, Mathieu Amyot, devait se signaler par son activité débordante. L’intendant Talon obtint pour lui des lettres d’anoblissement du Roy Louis XIV, en 1668. Ce dernier omis cependant de les faire enregistrer au Conseil Souverain, se disant sans doute, à l'instar de nos ancêtres, que c'est dans le coeur que se situe la véritable noblesse plutôt que sur un bout de papier.
Les descendants des Amyot peuplent aujourd’hui toute l’Amérique.
http://genealogistes-associes.ca/ancetres/amyot.php :
L'ancêtre des familles Amyot auxquelles sont venus se greffer les noms de Villeneuve et Vincelotte s'appelait Philippe et, quoi qu’on ait pu prétendre au sujet de son origine, en France, il semble qu’elle soit demeurée inconnue. On a prétendu et répété qu’il venait de Chartres, en Beauce, mais selon Archange Godbout, outre le fait qu’aucun contrat connu n’indique l’origine de Philippe Amyot, l’affirmation du généalogiste Cyprien Tanguay a été le point de départ d’une série d’affirmations qui n’auraient dû prendre place dans son dictionnaire qu’à titre d’hypothèses. Voici selon Godbout, l’origine de ± l’erreur : Le 7 août 1673 se mariait à Sainte-Anne, un Jean Amiot, serrurier, originaire de l’évêché de Chartres, avec Marguerite Poulin en présence de Georges Pelletier, Julien Mercier et Philippe Maufils. Tanguay crut reconnaître en ce personnage un fils de Philippe Amiot, et conclu que le père était ± natif de Chartres .
Puisqu’en l’absence de documents officiels il faut se contenter d’hypothèses, Godbout en propose une autre appuyée celle-là sur l’origine présumée d’Anne Convent, femme de Philippe Amyot, dont les parents vivaient peut-être à Bersy-le-Sec, ± arrondissement et canton de Soisson , en Picardie. Imaginons que c’est de là que vers 1636, Philippe Amyot part, à destination de la Nouvelle-France. Il n’est pas seul. Sa femme, Anne Convent, l’accompagne ainsi que leurs deux enfants. Jean l’aîné, aurait vu le jour vers 1625 et Mathieu vers 1628.
Une première fois les noms de Philippe et d’Anne apparaissent aux registres, à Québec, le 26 août 1636. Ce jour-là on baptise Charles, troisième et dernier enfant du couple. On remarque la présence de Marie Rollet et celle de Charles Huault de Montmagny, successeur de Champlain à la tête de la colonie, débarqué à Québec au mois de juin précédent, avec près de cinquante hommes, femmes et enfants.
Après la naissance de Charles, le nom de Philippe Amyot disparaît. Est-il mort ici ? Est-il retourné en France pour ne plus revenir ? On se sait qu’une chose : le 7 septembre 1639, Anne Convent fait procéder à l’inventaire des biens qu’elle possédait en communauté avec Philippe Amyot. À la lecture de cette énumération, on constate que cette famille était à l’aise, qu’elle connaissait le confort et un certain luxe. Alors que les colons ont d’habitude un ± méchant lit, ceux-là possédaient ± un lit traversin, une parie de draps ciel de lit, rideaux dessus de toile. Le ciel de serge verte . Ils avaient encore deux coffres, des chemises et des habits comme on n’en voyait pas beaucoup. Mathieu, âgé d’environ 10 ans, possède un habit, un pourpoint en drap du Berry, une casaque, etc. Monsieur de Puiseaux doit huit francs à Anne Convent ou à Philippe Amyot et ± le Grand Sévestre en doit autant… L’inventaire dressé, Anne Convent se remarie, le 26 septembre, avec Jacques Maheust auquel elle donnera trois enfants. En 1666 elle épousera Etienne Blanchon dit Larose.
Le sort des enfants Amyot est particulièrement intéressant. Pendant que le petit Charles accompagne sa mère dans sa nouvelle existence, Jean et Mathieu Amyot quittent Québec pour une vie d’aventure. Jean Amyot, que l’on surnommera Antaïok, est vraisemblablement le premier des deux adolescents à devenir ± donné des Jésuites. Il les accompagne au ± pays des Hurons et il se taille une réputation d’excellence parmi les jeunes interprètes dont les coups d’éclat servent d’exemple à leurs contemporains. Jean Amyot est un coureur d’élite. C’est un garçon pieux, dévoué à Saint-Joseph. En 1648, il s’apprête à se marier. On lui a concédé une terre aux Trois-Rivières, ville devant laquelle il se noie, le 23 mai, en même temps que François Marguerie, un autre interprète réputé. Les témoins du drame sont nombreux et impuissants. Le corps d’Amyot sera repêché devant Sillery et inhumé dans la chapelle Saint-Joseph, le 10 juin suivant.
Mathieu Amyot aurait vécu comme l’avait fait Jean, jusqu’en 1650 alors que, le 22e jour de novembre, le père Barthélémy Vimont consacrait l’union de ± Mathieu Amyot dit de Villeneuve et Marie Miville, fille de Pierre Miville et de Charlotte Maugis. Amyot, comme on le voit, porte déjà le surnom que plusieurs ont cru lui avoir été attribué après qu’une terre lui ait été concédée par Jean Juchereau, dans la seigneurie de Maure, ± au-dessus de la pointe vulgairement appelée la pointe Villeneuve en 1665. Colons prospères, Mathieu et Marie Miville ont possédé plusieurs terres dont une sur la Grande-Allée, à Québec, avait été donnée au couple par Pierre Miville à l’occasion du mariage de sa fille. En 1667, Jean Talon réclamait pour ce colon et d’autres, des lettres de noblesse qui furent accordées par le roi, mais révoquées deux ans plus tard, faute d’avoir été enregistrées. Mathieu Amyot ± de Villeneuve et Marie Miville ont eu 15 enfants : 7 filles et 8 garçons.
Charles Amyot connut une adolescence semblable à celle de ses frères, mais il en tira profit différemment. Plutôt que de devenir colon, comme Mathieu, il devint marchand, à Québec. De nombreux voyages consacrés à la traite et des transactions reliées à la pêche à l’anguille auraient dû assurer sa prospérité. Cependant, Amyot mourut prématurément au mois de décembre 1669, à l’âge de 33 ans. Il laissait une femme, Geneviève de Chavigny de Berchereau, qu’il avait épousée le 2 mai 1660, et deux des trois enfants qu’elle lui avait donnés. C’est cette femme qui a obtenu, au moins de novembre 1672, en considération des services rendus par son mari, une terre à laquelle elle donna le nom de Vincelotte. Geneviève de Chavigny convola avec Jean-Baptiste Couillard de Lespinay au mois d’octobre 1686. La descendance des Amyot dit Vincelotte serait éteinte.
Source : Nos Racines No. 100
https://www.wikitree.com/wiki/Amiot-6 :
Philippe Amiot 1 ( - 1636) aussi connu sous le nom de Amyot 2, 3, 4, Hameau.
Naissance: Vers 1601, il naît à Soissons, Picardie, France 7, 8.
Mariage: Vers 1626, il épouse Anne Couvent fille de Antoinette de Longueval et de Guillaume Couvent "dit" Estrée à Brécy (St-Michel) (Aisne), France 1, 7, 9.
Migration en Nouvelle-France: Sieur Mathieu Amiot de Villeneuve, Jean Amiot, Anne Couvent et Philippe Amiot immigrent en Nouvelle-France à l'été 1635 3, 4. C'est en cette même année qu'ils laissent leur fils Jean, âgé de 11 ans, au service des Jésuites, en Huronnie où il servit comme "donné" de 1636 à 1645.
Décès: Entre le 26 août 1636 et le 26 septembre 1639, il décède à Québec, Canada 4, 10.
Liste des enfants connus d'Anne Couvent et de Philippe Amiot:
Jean Amyot (1625 - 1648)
Sieur Mathieu Amiot de Villeneuve (1629 - 1688) 3, 5
Jean Amiot (1635 - 1648) 3
Charles Amiot (1636 - 1669) 2, 4, 6
Biography
He was born in Picardie around 1600. In around 1625 he got married in Brécy (St-Michel) (Aisne) in Soissonais with Anne Couvent the daughter of Guillaume Couvent and Antoinette de Longueval . We don't know much about the life of Philippe and Anne Couvent in France . We have found an act of sale from Antoine Courand notary . In this act of sale of the Notary Courand 20th january 1626 , we find out that Philippe Amyot bought the house of Antoinette Longueval in Estrée . Must have been a big house . According to the act , the house had 14 rooms and 32 acres of land. (32 arpents de terre )
In the spring of 1635 Philippe Amyot and his wife, their two sons , Mathieu and Jean, boarded a ship in Dieppe destination New France .In the beginning of the summer they arrived in Kébec. It was during the time of M.Champlain. I was not there , but I presume that M.Champlain was on the roads whit his straw hat , his whip and his wagon and his pair of bulls to greet these new arrivals , the minute they arrived .In those days it's was not often that a contingent of new arrivals landed . Usually it occurred only once a year .
What did philippe Amyot do in Kébec ? We don't know .When he died we still don't know ? However its certain that he died in the year 1639 . The burial act was not registered in the record of Quebec .
Certain allege that he died by drowning , and because his body was never found , they never registered his death . Other presumed that they just simply forgot to re-enter his burial act when they reconstructed the parish register after the fire in the chapel Notre-Dame de la Recouvrance in 1640 .
Notary Audouart 7th September 1639 inventoried of the possesion of Philippe Amyot
In September 1639 , Anne Couvent , the widow of Philippe Amyot , married Jacques Maheu ; they had two sons and one daughter .
She became a widow once again in July 1663 and married for a third time, a man by the name of Etienne Blanchon "dit" La rose .( Notary contract Bequet the 5th may , 1666 ) She was 65 and Etienne 35 .
( Notary Duquet 10th January 1676 inventoried of Etienne Blanchon & Anne Couvent ) The 5th January 1674, she gives to the children of her son Mathieu, an estate located in the base ville (lower town) of Québec . ( Act of Bequet ) Unfortunately this property will later be dispute between Marie Minville and her Children . Anne Convent died in 1674.
( Notary Becquet 23th Febuary 1674 Testament of Anne Couvent )
Sources
1. Tanguay - Volume 1, p. 138, 403
2. Tanguay - Volume 1, p. 6
3. Drouin Rouge, Tome III (PÉF) - p.1357
4. Noblesse Québécoise - Table 14
5. Tanguay - Volume 1, p. 6, Volume 2, p. 30
6. Drouin Rouge, Tome III (PÉF) - p.1359
7. Drouin Rouge, Tome III (PÉF) - p.1357 (Soissons)
8. Tanguay - Volume 1, p. 6 (Chartres)
9. Noblesse Québécoise - Table 14 (vers 1625)
10. Drouin Rouge, Tome III (PÉF) - p.1359 (avant le 26 septembre 1639)
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