Notes |
- Polémique quant à l'origine de Edmée Lejeune. Elle pourrait être une métis née en Acadie ou encore être la mère de Pierre Lejeune ayant marié une micmac et ayant engendré des métis.
Voir: http://genealogieroy.ca/Livres/Lejeune-Analysis_K-Dumont_2015.pdf (source: https://firstmetispeople.ca/wp-content/uploads/2017/11/Lejeune-Analysis_K-Dumont_2015.pdf)
Mais selon un autre courant de pensée:
Courriel de M. Daniel Sdicu, janvier 2020:
Edmée n'est pas la première arrivante. Si elle était venu de France à 12 - 13 ans, elle aurait comme toutes les jeunes filles de cette époque été éduqué et prête à élever une famille et s'occupé d'une maison. D'après l'analyse de Rameau de Saint-Père qui a eu accès à plusieurs documents d'époque, il semble plutôt qu'elle côtoyait de très prêt les Mi'kmaqs et vivait plus comme eux sans trop suivre les manières européennes même si elle était mariée à un Français.
À l'époque le prénom du père était souvent transmis au premier fils de la famille. Edmée avait une sœur, Catherine, et un frère, Pierre. Le père de ces trois enfant est le premier arrivant, Pierre Lejeune. De toute évidence il était en couple avec une Mi'kmaq comme le gouverneur, Charles de la Tour, de cette période l'était.
... La famille métisse des Lejeune était établie depuis longtemps à Mirligouesh ... L'agglomération de ce groupe de métis autour de la Hève donne à penser qu'ils sont originaires de l'époque où le principal établissement était à la Hève, alors qu'il y avait très peu de femmes européennes, du temps de Razilly et de d'Aulnay, ou même au temps de Biencourt, alors qu'il n'y en avait pas du tout. ...
Une Colonie Féodale L'Acadie (1604 - 1681) , Tome Second (1889) by Rameau de Saint-Père.
... Abandonné par la France officielle et par les bailleurs de fonds, réduite à quelques hommes courageux (une quinzaine), la colonie va végéter péniblement pendant dix-huit ans.
(1624) Charles de La Tour et ses hommes doivent suivre les indiens dans leurs expéditions de chasse, afin de pouvoir survivre. Charles se fait aimer et apprécier des Indiens au point qu'ils le choisissent comme leur Chef Suprême, Grand Sagamos des Souriquois (Micmacs), Etchemins, Poutégois et Quénybans. Il épouse une Micmaque, probablement une fille de Sachem (famille du Chef Membertou). Plusieurs de ses hommes font de même, car il n'y a plus de fille française à marier en Acadie. Jehan Lambert et Lejeune furent, semble-t-il du nombre (entre 1623 et 1628). ...
L'Acadie des Origines 1603-1771 (1988) by Léopold Lanctot.
... Mais telle était l'habitude dans les recensements : on n'y comprenait jamais que les habitants réguliers, à domicile fixe, et cultivateurs ; on y néglige toujours l'élément métis, dès qu'il n'est pas domicilié dans les paroisses et seigneuries agricoles. Voilà comment les Lejeune et bien d'autres familles très françaises, bien que métisses, sont omises sur les listes, ou n'y paraissent que par intermittences.
... De nombreux indices sur cette famille Lejeune, et il en résultait avec évidence qu'elle était une des plus anciennes de l'Acadie. En 1671, deux femmes de ce nom: l'une Edmée Lejeune, femme de François Gautherot agée de 49 ans, et mariée en Acadie depuis plus de 35 ans. Par conséquent les Lejeune ont dû venir en Amérique avant 1636. Or à cette époque Edmée Lejeune avait 15 ans, Pierre Lejeune avait sept ou huit ans, et le troisième enfant, Catherine, venait de naître.
Cependant ce n'est pas dans de telles circonstances que des enfants pouvaient tenir tout seuls de France en Amérique
... ±nos coureurs de bois étaient assouplis, par une longue durée, à la vie des sauvages ; leurs enfants métis élevés parles squaws, ne différaient guères dans leur éducation, dans leurs jeux, dans la formation de leurs idées, des enfants Micmacs ; or ce fut au milieu d'eux que furent élevés les enfants de Lejeune, absolument abandonnés à eux-mêmes.
... François Gautherot, il se décida en 1636, un an après son arrivée, malgré les habitudes un peu grossières de la famille Lejeune, à épouser l'aînée des filles nommée Edmée.
Cependant nous devons convenir que l'histoire de la Famille Gautherot et la conduite de leur gestion agricole, peut laisser planer bien des doutes sur les soins et l'économie domestique d'Edmée Lejeune. ...
Le Canada Français Vol. Troisième (1901) by Rameau de Saint-Père
Fin du courriel.
Autres informations:
Imbroglio sur les racines métis de la famille Lejeune.
Selon
http://forum.autochtones.ca/viewtopic.php?f=2&t=2160 la famille Lejeune est métis par la mère et selon
https://www.acadienouvelle.com/chroniques/2016/04/17/les-savoie/ , la famille Lejeune ne l'est pas selon des recherches d'ADN.
Cependant, tous s'accordent pour dire que Catherine et Edmée (Aimée) sont soeurs.
https://www.acadienouvelle.com/chroniques/2016/04/17/les-savoie/:
http://forum.autochtones.ca/viewtopic.php?f=2&t=2160 :
La famille Lejeune
LES MÉTIS
Messagepar chune 2006-10-26, 22:47
La Famille LE JEUNE
D'après Rameau de Saint-Père, Une colonie féodale en Amérique, L'Acadie (1604-1881), tome 2, p. 318-320, la famille Le Jeune-Briard serait une famille métisse acadienne. Elle serait
très ancienne en Acadie, ainsi que l'affinne cet auteur:
±Les côtes de l'est de l'Acadie ont toujours été un centre où se réunissaient volontiers des familles métisses, dont la première origine remonte certainement jusqu'aux compagnons de Biencourt et de Latour. Quelques-unes de ces familles comptaient déjà une ou deux générations au recensement de 1671.,.
±La famille métisse des Lejeune était établie depuis longtemps à Mirligouesh (village indien et métis, situé entre le Cap-de-Sable et La-Hève), car deux hommes de Port-Royal avaient épousé deux filles Lejeune, entre 1638 et 1650.,.
En effet, en 1650, Catherine Le Jeune, âgée de 17 ans,
épouse François Sçavoie. Seize ans plus tôt, en 1636, sa sœur aînée, née en 1623, avait épousé François Gautherot. Trois de leurs fiis semblent être devenus coureurs de bois avec les Indiens et les Métis: Jean, François et Germain Gautherot disparaîtront successivement des recensements dès qu'ils auront atteint l'âge adulte.
On sait que Charles de Biencourt, fils du baron de Poutrincourt, et son cousin et lieutenant, Charles de Saint-Etienne de La Tour, étaient restés à Port-Royal, avec quelques compagnons courageux après le départ de Poutrincourt, ramenant en France la plupart des colons, découragés par les rigueurs de l 'hiver précédent. Abandonnés petit à petit par la France, ils vivent de chasse et de pêche, suivant les Indiens dans les bois. Après la mort de Biencourt, La Tour, qui lui a succédé, transporte ]a colonie au Cap-de-Sable, afin de se rapprocher des bancs de pêche, fréquentés par les pêcheurs bretons et normands, qui sont devenus leur seul moyen de communication avec la France. Ils y construisent un fort, afin de se mieux protéger contre les attaques des navires de guerre anglo-américains. La Tour, qui est très aimé
des Indiens, est élu ±Grand Sagamos des Souriquois [Micmacs], Etchemins, Poutégeois et Quénubans . Il épouse une Micmaque, probablement, une fille de Sachem. Comme il n'y a plus aucune fille française à marier en Acadie, piusieurs de ses compagnons l'imitent. Ces mariages seront bénis plus tard par les Récollets,
Lopold Lanctôt
FAMILLES ACADIENNES
Tome Il
±>Copyright Ottawa 1994 par les Édtions du Ubre-échange Inc.
37, Grand-Côteau, Ste-Julie, Qc JOL 2S0
Dépôt légal - Bibliolhèque nationale du Québec
ISBN 2-89412
Nous référant à l'ouvrage de Clarence 1. D'Entremont, prêtre, nous constatons que la famille Lejeune en est une indienne. Monsieur D'Entremont s'inspire de Rameau de Saint-père dans les Documents inédits, de Le Canada Français, volume III, pp. 139 sqq. Pour étoffer et certifier ses dires.
Dans les registres de Cap Sable, nous trouvons ce qui suit sur la famille Lejeune: le 25 février 1727, Pierre Sellier était présent au mariage de Martin Grand Claude, micmac de cette rivière avec Marguerite Lejeune, 17 ans fille de François Lejeune' 'sauvage micmac de cette rivière" et Marie Egighighes, son épouse. (p. 1123, vol. 3)
Famille Lejeune:
A- Aimé Lejeune (+François Gautrot) Pierre Lejeune (+ une amérindienne) Catherine Lejeune (+François Savoie)
En accord avec ce document, les Lejeune qui vivaient au
Cap Sable étaient des AMERINDIENS MICMACS.
Source: Histoire du Cap-Sable en 5 volumes- par
Clarence J. D'Entremont, prêtre, volumes, par Clarence J .D’Entremont,prêtre,volume 3
Famille LE JEUNE
D'après Rameau de Saint-Père, Une colonie féodale en Amérique, L'Acadie (1604-1881), tome 2, p. 318-320, la famille Le Jeune-Briard serait une famille métisse acadienne. Elle serait très ancienne en Acadie, ainsi que l'affirme cet auteur:
±Les côtes de l'est de l'Acadie ont toujours été un centre où se réunissaient volontiers des familles métisses, dont la première origine remonte certainement jusqu'aux compagnons de Biencourt et de Latour. Quelques-unes de ces familles comptaient déjà une ou deux générations au recensement de 1671."
±La famille métisse des Lejeune était établie depuis longtemps à Mirligouesh (village indien et métis, situé entre le Cap-de-Sable et La-Hève), car deux hommes de Port-Royal avaient épousé deux filles Lejeune, entre. 1638 et 1650."
En effet, en 1650, Catherine Le Jeune, âgée de 17 ans,
épouse François Sçavoie. Seize ans plus tôt, en ) 1636, sa sœur aînée, née en 1623, avait épousé François Gautherot. Trois de leurs fils semblent être devenus coureurs de bois avec les Indiens et les Métis: Jean, François et Germain Gautherot disparaîtront successivement des recensements dès qu'ils auront atteint l'âge adulte.
On sait que Charles de Biencourt, fils du baron de Poutrincourt, et son cousin et lieutenant, Charles de Saint-Etienne de La Tour, étaient restés à Port-Royal, avec quelques compagnons courageux après le départ de Poutrincourt, ramenant en France la plupart des colons, découragés par les rigueurs de 1 'hiver précédent. Abandonnés petit à petit par la France, ils vivent de chasse et de pêche, suivant les Indiens dans les bois. Après la mort de Biencourt, La Tour, qui lui a succédé, transporte la colonie au Cap-de-Sable, afin de se rapprocher des bancs, de pêche, fréquentés par les pêcheurs bretons et normands, qui sont devenus leur seul moyen de communication avec la France. Ils y construisent un fort, afin de se mieux protéger contre les attaques des navires de guerre anglo-américains.La Tour qui est très aimé
des Indiens, est élu ±Grand Sagamos des Souriquuois Micmacs], Etchemins, Poutégeois et Quénubans,.. il épouse une Micmaque, probablement, une fille de Sachem. Comme il n'y a plus aucune fille française à marier en Acadie; plusieurs de ses compagnons
l'imitent. Ces mariages seront bénis plus tard par les Récollets,
GAUTHEROT, François, et Edmée LE JEUNE
François Gautherot naquit en France en 1612', probablement dans la province de Touraine. Il vint en Acadie en 1632, avec le commandeur de Razilly (voir l'Acadie des origines, p. 37-40).
" En 1636, à La Hève, François épouse Edmée Lejeune, qui n'est âgée que de 13 ans. Durant les premières années de la colonie, en Acadie, les filles à marier sont très rares et elles se marient très jeunes. Edmée lejeune était née en 1623 en Acadie, probablement au village Micmac établi près du premier fort de Port-Royal. Son père, venu en Acadie en 1611 avec Poutrincourt et Biencourt, avait épousé une indienne de la tribu abénaquise des Micmacs (voir la notice sur la famille Lejeune).
En 1636, Charles de Menou d'Aulnay, devenu gouverneur de l'Acadie après la mort du commandeur Isaac de Razilly, transporte la colonie de La Hève à Port-Royal, choisissant un nouveau site, sur la rive sud du bassin de Port-Royal, à l'embouchure de la rivière Dauphin (voir l'Acadie des origines, p. 45-49). L'année suivante, une fille, Marie, naît aux époux Gautherot, suivie, en 1638, par un fils, Charles. De 1638 à 1646, nous ne connaissons aucun enfant à François et à Edmée. Il est bien probable qu'ils eurent deux ou trois enfants durant cette période, mais comme les registres de Port-Royal pour 'cette période ont été perdus et que notre seule source de renseignements est le recensement de 1671, nous n'en trouvons aucune trace: ils ont dû mourir en bas âge: la mortalité infantile étant assez élevée à cette époque.
En 1646, une fille, nommée également Marie (ou parfois Anne-Marie), vient augmenter la famille; puis, en 1648, un second fils, appelé Jehan. En 1652, un couple de jumeaux, François et Renée, compléteront la demi-douzaine d'enfants vivants.
À part quelques appels aux armes auxquels François Gautherot doit répondre pour défendre Port-Royal attaqué par les Anglais, il passe l'été à cultiver son lopin de terre, À la fin de l'automne et en hiver, il se livre à la chasse, en compagnie des Micmacs, cousins de sa femme: ses fils deviendront presque tous coureurs de bois.
En 1656, deux ans après la prise de Port-Royal par les Anglais, la fille aînée de François, Marie, épouse Jean Potet, dit
La Fortune, Suisse de Lucerne.
http://www2.umoncton.ca/cfdocs/cea/livr ... 31&cform=T
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