Notes |
- https://www.acadienouvelle.com/chroniques/2016/03/20/la-famille-lejeune/ :
Les Lejeune sont arrivés tôt en Acadie. D’ailleurs, ce sont deux familles, plutôt qu’une, qui sont arrivées en 1642 et en 1651.
La première ne perpétua pas son nom après la troisième génération. De la seconde descendent donc la plupart des Lejeune acadiens.
Les deux familles étaient sans doute originaires de la même région. Elles utilisaient toutes deux le sobriquet ±Briard, qui signifie ±originaire de Brie, une grande région située à l’est de Paris. Les deux pionniers, s’ils sont parents, ne peuvent être au mieux que
cousins.
De la première famille – reconstituée par le chercheur André-Carl Vachon – on ne connaît que les noms des enfants: Jean Lejeune, et
ses soeurs Edmée et Catherine Lejeune. S’ils sont arrivés en 1642, ils sont sans doute accompagnés de leurs parents, car l’aînée n’a
alors qu’environ 18 ans. Ils n’ont peut-être pas transmis leur nom jusqu’à nos jours, mais l’apport de cette famille demeure très important. Edmée Lejeune est la matriarche des Gautreau acadiens, et Catherine Lejeune est la matriarche des Savoie acadiens.
On sait qu’Edmée et Catherine étaient soeurs, grâce aux analyses génétiques (mitochondriales) qui démontrent qu’elles ont la même signature européenne (U6a7a1), ce qui sous-entend qu’elles avaient la même mère.
Ces résultats confirmentles dispenses déjà évoquées par Stephen White (1999) dans son dictionnaire. M. Vachon croit par ailleurs que Jean Lejeune est le frère de Catherine et Edmée. Les descendants de cette dernière ont vraisemblablement hérité de la concession de Belle-Isle qu’avait d’abord obtenue Jean
Lejeune. Comme les enfants de Jean Lejeune ne demeuraient plus dans la région, il l’a peut-être vendue ou laissée à son beau-frère (François Gautrot).
|