Notes |
- PRDH: 65847
Un livre a été écrit sur Charlotte Ratier: La fille du bourreau de Josée Ouimet
https://www.exemplaire.com.ulaval.ca/culture/lhistoire-insolite-du-quebec-crime-en-nouvelle-france/: résumé des promenades fantômes.
http://promenadesfantomes.com/tous-les-personnages/:
Les promenades fantômes de Québec présentent Jean Rattier, Marie Rivière et leur fille Margot.
Accusé du meurtre d'une jeune fille, Jeanne Couc, le 23 octobre 1679 il put échapper à la peine de mort en acceptant de devenir bourreau (maître des hautes oeuvres).
Voir: http://genealogieroy.ca/Livres/conseilsouverain2.pdf
http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagniechambly.htm:
Compagnie de Chambly
Embarquée à bord du Vieux Siméon de Dunkerdam, Départ de la Rochelle le 19/04/1665
Arrivée à Québec le 19/06/1665
(Selon le Viateur Boulet/ Bosher)
Tous les soldats sont en bonne santé.
http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=360074:
RADIER / RATIER / DUBUISSON, Jean 360074
Statut Marié
Date de naissance Vers 1641
Lieu d'origine Migré (Charente-Maritime) 17234
Parents Pierre RATIER et Ozanne Chat
Métier du père Sergier
Première mention au pays 1662
Occupation à l'arrivée Domestique
Date de mariage 16-02-1672
Lieu du mariage Trois-Rivières
Conjoint Marie Rivière
Décès ou inhumation Québec (Hôtel-Dieu), 21-05-1703
Remarques Jean passe en premier un cm du 11-06-1663 greffe Étienne Rousseau, avec Marie Michellet, soeur de Suzanne (Antoine et Jacquette Vinet). Les actes suivants sont à Migré (St-Benoît). Sa soeur Marie est né et b. le 02-03-1643. Sa mère Ozanne Chat, citée Chassé en 1672. Son père Pierre, m.2 par cm du 13-05-1663 greffe Étienne Rousseau, avec Suzanne Michellet, dont Louise, née et b. le 19-11-1664 et d/s le 22-07-1681, avec témoin : Noël Templet, son beau-père. Ses grands-parents paternels sont Jean Ratier et Marie Morin, dont trois enfants sont nés et baptisés : Pierre (père du pionnier), le 13-06-1613 et d/s le 28-03-1671 ; Jean, le 25-02-1616 et Jacques, le 21-11-1620.
Identification* DGFQ, p. 967
Chercheur(s) Christian Siguret ; Lise Dandonneau
Référence* DBC, vol. 2, p. 573
Dossier d'archives numérisé
Date de modification 2017-07-21
http://www.zonecousinage.com/getperson.php?personID=I5415&tree=entier:
Jean RATIER dit BUISSON
Naissance vers 1643 Migré, Charente-Maritime, Poitou-Charentes Trouvez tous les individus avec un évènement dans ce lieu [1, 2, 3]
Sexe Masculin
Variantes orthographiques Jean Radier à son mariage.
Occupation Domestique à son arrivée en Nouvelle-France. Cultivateur à Saint-François-du-Lac à partir de 1676. Son destin bascule le 23 octobre 1679 alors qu'il est mêlé à une querelle qui se solde par la mort de Jeanne Couc, fille de Pierre Couc dit Lafleur et Marie Mete8ameg8k8e. Jean Ratier est tenu criminellement responsable et comdamné à être pendu. Or, le bourreau vient de mourir. On décide alors d'offir la position à Jean Ratier qui pourra ainsi éviter la pendaison. Évidemment, il accepte. Il exercera cette fonction jusqu'à sa mort en 1703. Le bourreau n'est pas seulement responsable d'exécuter les peines capitales. Il doit aussi infliger les multiples châtiments corporels qui servent à punir toute une variété de crimes. Ainsi, le 5 juillet 1695, il eut à mettre au carcan sa propre femme qui avait été trouvée coupable de recel. Son fils Pierre deviendra aussi bourreau en 1710 en échange d'un arrêt de procédures entamées contre lui et son épouse. [4, 5, 6]
Origine Bernay, Bernay-Saint-Martin, Charente-Maritime, Poitou-Charentes Trouvez tous les individus avec un évènement dans ce lieu [4]
Résidence Première mention en Nouvelle-France en 1662. [4]
Décès 21 mai 1703 [1]
Sépulture 21 mai 1703 Hôtel-Dieu de Québec Trouvez tous les individus avec un évènement dans ce lieu [1]
Notes
Il épouse en premières noces Marie Michellet en France. Elle est la soeur de Suzanne Michellet, seconde épouse de son père Pierre Ratier. [4]
ID personne I5415 Principal
Dernière modif. 28 mai 2012
http://www.biographi.ca/fr/bio/rattier_jean_2F.html:
RATTIER, JEAN, quatrième maître officiel des hautes œuvres du Canada, né en France vers 1650, décédé à l’Hôtel-Dieu de Québec le 21 mai 1703.
Dès 1666, il était domestique à Trois-Rivières. Il épousa, en cette ville, le 6 février 1672, Marie Rivière, originaire du bourg du Cause, province de Saintonge, et ils eurent cinq enfants.
Le 28 janvier 1676, il s’installa à Saint-François-du-Lac où il cultiva la terre. Le 23 octobre 1679, il fut mêlé à une querelle au cours de laquelle une jeune fille fut mortellement blessée. Tenu criminellement responsable de cette mort, et condamné à la pendaison, il alla en appel devant le Conseil souverain qui, le 31 décembre 1680, confirma la première sentence. Or, l’exécuteur Jacques Daigre venait de mourir, le 26 mars 1680, et personne ne l’avait encore remplacé ; d’ailleurs il fut toujours difficile, au Canada, de trouver quelqu’un qui voulût exercer la fonction de maître des hautes œuvres. Les conseillers offrirent au criminel ou d’attendre en prison qu’on ait trouvé un exécuteur pour le pendre, ou d’accepter l’office de bourreau. Rattier s’empressa de choisir l’emploi de maître des hautes œuvres.
À l’époque, la société canadienne avait en horreur la personne qui exerçait cette ignoble fonction et tenait pour avilissantes toutes relations, quelles qu’elles fussent, avec le bourreau et sa famille ; cela explique pourquoi le nouvel exécuteur eut bien des difficultés à loger sa famille à Québec. Mais à peine l’avait-il installée dans une maison située hors de l’enceinte de la ville (car on ne lui permettait pas de demeurer à l’intérieur des murs) que des Québécois prirent plaisir à se rendre près de sa demeure pour insulter sa femme et ses enfants. Le Conseil souverain dut intervenir. Le 5 juillet 1695, il eut, sur la place publique de la basse ville de Québec, à mettre au carcan sa propre femme, trouvée coupable de recel. Il continua jusqu’à sa mort, en 1703, à exercer la fonction de bourreau.
Son fils cadet, Pierre, baptisé le 9 juillet 1680, à Trois-Rivières, après avoir songé, en 1703, à quitter le pays pour la Nouvelle-Angleterre, se fixa définitivement au Canada. L’année suivante, il épousa Catherine Rousseau, originaire de Sables d’Olonne en Poitou. Ils eurent sept enfants. Pierre Rattier réussit à faire vivre sa famille en s’engageant comme journalier chez différents employeurs de la région de Québec. Cependant, ne se contentant pas du salaire que lui donnaient ses, patrons, il leur dérobait divers outils et matériaux. C’est pourquoi, en 1710, il se trouvait en prison, accusé, avec sa femme, de ces vols et de quelques autres qu’il avait commis en compagnie du bourreau Jacques Élie. Le Conseil souverain lui offrit alors, comme à son père, de le décharger des accusations portées contre lui et sa femme, s’il acceptait de remplir l’office de maître des hautes œuvres, le bourreau précédent, Jacques Élie, venant d’être assassiné. Il accepta, devenant le sixième exécuteur officiel du Canada, poste qu’il occupa, jusqu’à sa mort, à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 21 août 1723.
André Lachance
AHDQ, Registres des malades, 1698–1709 ; 1709–1722 ; 1723–1739.— AJQ, Registre d’état civil de Notre-Dame de Québec.— AJTR, Registre d’état civil de Trois-Rivières.— AQ, NF, Coll. de pièces jud. et net., 251 ; NF, Dossiers du Cons. sup., Mat. crim., III : 193ss ; NF, Registres de la Prévôté de Québec, 43, 1ss.— Jug. et délib., II, III, IV, VI, passim.— Recensements du Canada, 1666, 1681 (Sulte).— André Lachance, Le bourreau au Canada sous le régime français (± SHQ, Cahiers d’histoire , XVIII, 1966), 63–66, 72–75.— P.-G. Roy, Les bourreaux de Québec sous le régime français, BRH, XXIX (1923) : 3–12.
Bibliographie générale
© 1969–2018 Université Laval/University of Toronto
https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Riviere_Marie&pid=600501:
Prénom: Jean
Nom: Ratier
DuBuisson
Sexe: M
Occupation: Bourreau
Naissance: 1643 vers
Paroisse/ville: St-Jean d'Angely, Charente-Maritime
Pays: France
Bapt./Source: R. Jetté, p.967/968
Décès: 21 mai 1703 - âge: 60
Paroisse/ville: Québec, Hôtel-Dieu
Pays: Canada
Information, autres enfants, notes, etc.
Accusé du meurtre de Jeanne Couc - voir fiche 9119 (fille célibataire de Pierre Couc) - le 23 octobre 1679 - il est condamné à mort, mais verdict remplacé par la fonction de bourreau à Québec. Une fonction très mal vue à l'époque. Voir aussi le livre Honteux Personnages de l'Histoire du Québec, page 39.
http://www.leveillee.net/ancestry/jeanrattier.htm:
La trop chaude Marguerite est née sous une mauvaise étoile et dans la mauvaise famille. Elle est la fille de Marie Rivière, une chipie, et de Jean Rattier, un homme violent qui ne sauvera sa tête qu'en acceptant le métier le moins convoité de Québec, celui de bourreau. La Nouvelle-France a toujours eu de la difficulté à trouver des gens qui acceptent de servir ± d'exécuteur des hautes oeuvres . Pourtant, le bourreau est logé, dans la Grande Allée, aux frais de la princesse. Le problème, c'est que le bourreau et sa femme, la bourrelle, ne peuvent se promener dans les rues de Québec sans se faire insulter par la populace. Le bourreau est méprisé ostensiblement. Il est marqué au fer rouge. Il est traité comme un criminel en liberté.
Jean Rattier est originaire de Saint-Jean-d'Angely, en Saintonge. Il se marie à Trois-Rivières, le 6 février 1672. Cinq enfants naîtront de son union avec Marie Rivière, elle-même née dans le bourg de Causse, non loin des Saintes. Il quitte Trois-Rivières et un emploi de domestique pour affermer la terre de Laurent Philippe dit Lafontaine, à Saint-François-du-Lac. Ce déplacement sera le commencement de sa déchéance. À la mi-octobre 1676, il est mêlé à une violente bagarre d'ivrognes à laquelle participe Jean Crevier, le seigneur du lieu. Un habitant de Saint-François-du-Lac, Pierre Couc, est grièvement blessé. Sa fille Jeanne y trouve la mort. L'affaire est grave. Rattier écope de la plus lourde peine. Il est condamné à être pendu et étranglé sur la place du marché de la basse-ville de Québec (la place Royale d'aujourd'hui). Jean Rattier est chanceux dans sa malchance : le bourreau de Québec vient de mourir ; il n'existe aucun autre exécuteur dans toute la colonie. On lui promet la vie sauve s'il accepte de remplir l'emploi vacant. Il n'a pas le choix. Il accepte.
Les citoyens de Québec n'accepteront jamais le nouveau venu. À telle enseigne que le Conseil souverain doit intervenir pour le protéger, lui et sa famille, de la fureur publique. Un arrêt interdit à quiconque de l'agresser verbalement ou physiquement, sous peine de punition corporelle. Le bourreau n'est pas tranquille pour autant.
À l'été de 1695, sa propre femme, Marie Rivière, est trouvée coupable de vol de chaudières chez les veuves Gourdeau, Beaulieu et Pellerin Saint-Amant. Sa fille Charlotte est complice du larcin. La mère est d'abord condamnée à être battue de verges, puis les autorités adoucissent la peine pour ne pas mettre le bourreau dans une position intenable. Malgré tout, le 5 juillet, vers 8 h du matin, sous les rires et les quolibets, le bourreau Rattier est forcé de mettre sa propre épouse au carcan en pleine place publique.
Sa fille Charlotte s'en tire avec 15 jours d'enfermement à l'Hôpital général. Elle épousera, l'année suivante, Daniel Boit, originaire de la région de Bordeaux. Charlotte est la seule de la famille à s'en sortir. Tous les autres vivront une vie de gibier de potence. Bientôt, la maison du bourreau devient un lupanar fréquenté par les soldats.
http://saint-francois-du-lac.com/wp-content/uploads/2015/09/HOMICIDE-VOIE-DE-FAIT.pdf:
Voir fichier JeanRatierHomicieVoieDeFait.pdf
http://grandquebec.com/histoire/proces-pour-meurtre/:
Une malheureuse affaire causa beaucoup d’émoi parmi les colons de la Nouvelle-France en 1679. Le 23 octobre 1679, au cours d’une bagarre dont nous ignorons l’occasion, Jeanne Couc, 20 ans, fille de Pierre Couc et de Marie sauvagesse, fut mortellement blessée et son père cruellement maltraité.
La victime eut le temps de se confesser avant de mourir. Deux jours après, on l’enterrait dans le cimetière de la paroisse des Trois-Rivières, en présence de sa mère et sa sœur Angélique.
Un procès fut intenté, qui s’instruisit devant le lieutenant général de la juridiction des Trois-Rivières, Gilles Bovinet, et, le 31 du même mois, une sentence fut rendue contre le meurtrier, Jean Rattier dit Dubuisson, 32 ans. Le coupable devait être conduit à Saint-François, au lieu que le seigneur de cette seigneurie désignerait pour place publique, et là attaché à une potence pour y être pendu et étranglé, et y demeurer exposé pendant vingt-quatre heures. En outre, il devait payer quatre-vingt livres d’amende au roi, deux cents livres à Pierre Couc, et les dépenses. Avant d’être livré à l’exécuteur, on devait le soumettre à la ± question pour avoir révélation des auteurs et des complices de la mort de Jeanne Couc.
Le jour même de sa sentence, Rattier en appela au Conseil Souverain de Québec, et, le 3 novembre, il était transféré dans les prisons de cette ville. Le conseiller Claude de Bermen de la Martinière fut chargé d’enquêter dans cette cause. De nombreux témoins furent appelés à comparaître : le seigneur Jean Crevier, son domestique Pierre Gilbert dit Lachasse, Jacques Dupuis dit La Garenne, Jacques Julien, tous de Saint François, Gabriel Benoit, du chenal Tardif, Noël Laurence, de Contrecoeur, son beau-frère Jacques Brunet, de Varennes, Pierre Gareau dit Saint-Onge, de Boucherville, beau-frère de Jean Crevier, Martin Foisy et Mathieu Brunet dit Lestang, de l’Arbre-à-la-Croix (Saint-Jacques-des-Hertelets, près du Cap-de-la-Madeleine), Jean Lemagnan dit Le Jauge et son gendre Charles Vanet dit le Parisien, de Sorel, et Marie Gervais, femme de Philippe Estienne, des Trois-Rivières.
Crevier, Gilbert, Dupuis et Julien furent accusés de complicité dans le meurtre et les violences commises sur la personne de Pierre Couc. En passant chez Martin Foisy, Gilbert avait déclaré que son maître Crevier était cause de tout ce qui était arrivé. Il croyait qu’on avait dû lui faire la langue. Dupuis fut même retenu à la prison de Québec, à partir du 11 juillet.
Le procès dura plus d’un an. Le jugement fut rendu par le Conseil le 31 décembre 1680. Rattier, reconnu coupable d’avoir tué Jeanne Couc, fut condamné à être pendu, sur la place du marché de la basse ville de Québec, et en outre à payer trois cents livres d’intérêts civiles à Couc, cent livres d’amende au roi et les dépenses de deux procès. Mais, comme il n’y avait pas alors d’exécuteur public, il eut la vie sauve à condition d’en accepter lui-même la charge. Il s’établit à Québec, sur la Grande-Allée. C’était la troisième fois depuis le début de la colonie qu’un condamné à mort était gracié de cette façon.
Jacques Dupuis fut élargi, mais dut rester à Québec à attendre le procès au sujet des violences commises sur la personne de Pierre Couc. Ce procès fut jugé le 24 mars de l’année suivante (1681). Le Conseil Souverain condamna Jean Crevier à payer 490 livres d’intérêts civils à Pierre Couc, dix livres d’amende au roi et les dépens en ce qui concernait les voies de fait, à taxer par le commissaire; mais en même temps, il défendait à Couc de reprocher à Crevier le meurtre de sa fille.
http://histoire-du-quebec.ca/nouvelle-france-prisons-et-bourreaux/:
En Nouvelle-France, nos ancêtres vivent sous la férule de quatre bourreaux : Jacques Daigre, de 1665 à 1680; Jean Rattier, de 1680 à 1703; Jacques Élie; de 1705 à 1710 et Pierre Rattier, de 1710 à 1723.
Né en France (également en Charente-Maritime), Jean Rattier épouse Marie Rivière le 16 février 1672 à Trois-Rivières; le couple aura six enfants. Établi à Saint-François-du-Lac, il cause la mort de Jeanne Couc lors d’une dispute survenue en 1679; ayant porté sa cause en appel, le Conseil maintient sa culpabilité et lui offre, en décembre 1680, de devenir un bourreau plutôt qu’un pendu, ce qu’il accepte. Le 21 mai 1703, il décède à l’Hôtel-Dieu de Québec.
Voir: JeanRatierHOMICIDE-VOIE-DE-FAIT.pdf
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