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- PRDH: 17246
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Biographie
Marie Pacreau a des origines françaises.
Marie Pacrau variations: Pacrau, Pacro, Pacquereau, Pascrault
Originaire du bourg de Critel, évêché de Saintes selon son mariage, Jetté identifie le lieu comme Criteuil-la-Magdeleine, évêché de Saintes, en Saintonge (ar. Cognac, Charente), fille de Jacques Pacrau et de Déborah Bolet, est nait vers 1630 (38 ans en 1666, 35 en 1667 aux recensements) (voir notes).[1]
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Marie Pacreau a vécu
au Canada, Nouvelle-France.
On ne sait pas à quel titre Marie arrive en Nouvelle-France, elle y arrive au plus tard à l'automne 1658, les navires ne venant pas en hiver, elle est trouvée dans les registres de la colonie pour la première fois à son mariage en janvier 1659. Elle est comptée parmi les Filles à marier, qui précédèrent les Filles du Roy.
Mariage
Le 2 janvier 1659 Fiacre Ducharme et Marie Pacreau firent un contrat de mariage devant le notaire Bénigne Basset.[2]
Le 13 janvier 1659 à Notre-Dame de Montréal a été fait et solemnisé le mariage de Fiacre Ducharne dit La Fontayne, parisien menuisier, fils de défunt Toussaint Ducharne et de Jacqueline Deroy (sic), avec Marie Pacrau, fille de défunt Jacques Pacrau et de Debbora Bolet, du bourg de Critel, diocèse de Xaintes, les trois bans ayant été publiés sans opposition, le mariage fait en présence de Gilbert Barbier maître charpentier, Jean Gervaise marguillier, Nicolas Godé menuisier, amis de l'époux, Jacques Le Moyne marchand et de plusieurs autres amis communs des époux, les époux ne pouvaient signer. Les 4 témoins nommés signent l'acte, le prêtre a omis de signer.[3][4] Il s'agit vraisemblablement de Gabriel Souart, qui fit l'acte précédent et le signa, l'écriture étant la même.
Enfants du mariage
Louis Ducharne 1660-1691 (marié)
Pierre Ducharne 1662-1662
Pierre Ducharne 1663-1691 (marié)
Claude Ducharne 1666-1684
Marie Madeleine Ducharne 1668-1687 (mariée)
Pierre Ducharne 1672-après recensement 1681
Marie Angélique Ducharne 1673-1742 (mariée)[5][1]
Seuls Louis, Pierre et Angélique auront de la descendance. Louis et Pierre décèderont tôt, leurs épouses se remarieront par la suite.[5][1] Un acte de tutelle en 1701 nomme les héritiers alors (voir notes ci-bas).
Recensement 1666: MONTRÉAL
Fiacre Du Charme, 38, menuisier, habitant ; Marie Pacrau, 38, sa femme ; Louis, 5 ; Pierre, 2.[6]
Recensement 1667: ILE DE MONTRÉAL DE LA NOUVELLE-FRANCE.
Fiacre Du Charne, 40 ; Marie Pascraux, sa femme, 35 ; Louis, 7 ; Pierre, 3 ; Claude, 1 ; 3 bestiaux, 18 arpents en valeur.[6]
Fiacre Ducharne son époux décède en 1677.[5][1]
Mariage 2
Le 6 février 1678 devant le notaire Claude Maugue, Antoine Pichon DuVernay, fils de Christophe Pichon et de Marie Mallard, de St-Laurent, évêché de Grenoble en Dauphiné, et Marie Pacrau. veuve de Fiacre Ducharme de Montréal, firent un contrat de mariage.[2]
Le 14 février 1678 à Notre-Dame de Montréal, Antoine Pichou dit du Vernay, fils de feu Christophle Pichou marchand demeurant à Bourduisas, paroisse de St-Laurent en Dauphiné, évêché de Grenoble, et de Marie Nallard, épouse Marie Pacquereau, veuve de Fiacre du Charne maître menuisier à Montréal, en présence de Claude Mogue (sic) greffier de cette île, Guillaume Daoust, Jean Roy habitant de la Prairie St-Lambert, Marie Pournain femme de Jacques de la Marque, et plusieurs autres amis des parties, qui signent l'acte, l'épouse ne pouvant signer, Gilles Perot curé de Montréal célébrant.[7]
Aucun enfant du mariage.[8]
Recensement 1681 Census: HABITANTS DE LA VILLE DE MONTRÉAL
Antoine Pichou, charpentier, 36 ; Marie Paquereau, sa femme, 35 ; enfants : Louis 21, Pierre 18, Claude 16, Marie 12, Pierre 10, Angélique 8 ; 1 fusil ; 4 bêtes à cornes ; 25 arpents en valeur.[9]
Antoine décède avant un acte devant Maugue du 2 novembre 1684, Marie étant citée sa veuve alors[2], on ne connait ni le lieu ni la date exacte de son décès.
En 1690 Marie fera une société avec son gendre Claude Dudevoir, ladite société se terminera en 1695, le tout devant Adhémar, chez qui elle fait son testament en août 1699.[2]
Décès
Marie Pacro, veuve d'Antoine Pichou, décède le 5 septembre 1699 et est inhumée le 6 à Montréal (ND), l'acte lui donnant 70 ans environ.[10]
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