Notes |
- PRDH: 1076
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Jeanne Amiot aka Amyot
Born about 1651 in paroisse St-Pierre, évêché de Langres, Francemap
Daughter of Noël Amiot and Anne Vivienne
[sibling(s) unknown]
Wife of Nicolas Pion — married 19 Sep 1673 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Wife of François Chicoine — married 12 Nov 1704 in Contrecoeur, Canada, Nouvelle-France,map
DESCENDANTS descendants
Mother of Jean Edmond (Pion) Fontaine, Marie Jeanne Pion, Angélique (Pion) Fontaine, Pierre (Pion) Fontaine, Nicolas (Pion) Fontaine, Maurice (Pion) Pion dit Lafontaine, Anne (Pion) Fontaine and Louise (Pion) Fontaine
Died 4 Feb 1745 at about age 94 in Verchères, Canada, Nouvelle-Francemap
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Filles du Roi
Jeanne Amiot
est une des Filles du Roi
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Flag of France
Jeanne Amiot migrated from France to New France.
Flag of New France
Contents
[hide]
1 Biographie
2 Biography
3 Research notes
4 Sources
5 Acknowledgements
Biographie
Jeanne Amiot
Jeanne Amyot d'après son premier acte de mariage est fille de Noël Amyot et de feue Anne Vivienne, de la paroisse de St-Pierre, évêché de Langres.[1] L'endroit a été identifé par Yves Landry comme St-Pierre de Losne, év. de Langres, en Bourgogne (ar. Beaune, Côte-d'Or), elle serait née vers 1651[2]. Le site Migrations identifie l'endroit comme St-Pierre de Losnes de la ville de Langres, Haute Marne, Champagne-Ardenne[3] Une autre source dit qu'elle est née en la ville de Loches (St-Pierre) (Tourainne, France), en 1645, [4]. Jetté reprend Landry quant à l'endroit, St-Pierre de Losnes, Ar. Beaune, Év. Langres, Bourgogne (Côte-d'Or) et lui donne 30 ans au recensement 1681 (voir note)[5]
Jeanne Amiot, est arrivée à Québec le 3 septembre 1673, à bord du vaisseau L'Espérance[6], apportant des biens estimés à 200 livres.[2]
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Jeanne Amiot a vécu
au Canada, Nouvelle-France.
2 mariages:
Mariage 1: Nicolas Pion dit Fontaine, boucher de métier
Contrat de mariage de Nicolas Pion dit Lafontaine et Jeanne Amyot (14 septembre 1673). Vol III pg 111 Notaire Romain Becquet[7] Nicolas signe Pion, Jeanne ne peut signer. Parmi les notables présents et signant on trouve Louis de Buade comte de Frontenac, Anne Gasnier, et Charles Legardeur de Tilly.[8]
Le 19 septembre 1673 à Notre-Dame de Québec, Nicolas Pion dit Fontaine, (fils de Pion) et de Catherine Bredons, résident de Sorel et originaire de la paroisse de St-Pierre-du-Bouel, ville et archevêché de Tours, épousa Jeanne Amyot, fille de Noël Amyot et de défunte Anne Vivienne, de la paroisse de St-Pierre, évêché de Langres. Ils avaient reçu dispense de deux bans. Le mariage fut célébré par le prêtre Louis Ango, curé de la paroisse, en présence de Pierre Sorel, Jean Baptiste Paticier et Pierre Huynaut.[9]
Enfants connus:
Jean Pion, né & baptisé le 17 août 1674 à Sorel. Décès le 16/05/1688.
Jeanne Pion, née le 22 août 1676, baptisée le 29 septembre à Sorel; mariée à Jean Saire le 9 février 1694 à Montréal (ND); à 49 ans elle épouse Louis Ducharme 4 septembre 1727 Montréal (ND)
Pierre Pion, né vers 1679; inhumé le 21 octobre 1687 à Montréal (ND), âgé d'environ 8 ans.
Angélique Pion, née vers 1679; inhumée le 12 octobre 1687 à Montréal (ND), âgée d'environ 8 ans, résidente de Verchères.
Nicolas Pion, né le 28 décembre 1681 à Lavaltrie, baptisé le 22 février 1682 à Contrecœur.
Maurice Pion, né le 29 juillet 1684, à Verchères, baptisé le 13 août à Contrecœur; le contrat de mariage de Thérèse Chicoine et Maurice Pion est signé le 22 janvier 1713 devant le notaire Jacques Bourdon.
Anne Pion, née à Verchères, baptisée le 10 février 1687 à Contrecœur.
Louise Pion, née vers 1689; inhumée le 28 janvier 1690 à Montréal (ND), âgée d'environ 1 an.[10]
Vente de (Nicolas) Pion et Jeanne Amiot, sa femme, à Michel Brouillet (21 octobre 1678.) Vol V pg 34 Notaire Antoine Adhémar[7]
Vente de Jeanne Amiot, épouse de Nicolas Pion, à Jean Gibaut (19 juin 1689). Vol V pg 111 Notaire Antoine Adhémar[7]
Le couple est à Sorel au début, puis au baptême de Jeanne en 1676 ils semblent être ailleurs, le baptême étant un mois après la naissance, sans mention du lieu de naissance. En 1682 au baptême de Nicolas, ils sont dits habitants de Lavaltrie, des baptêmes où Jeanne est marraine à l'époque disent aussi celà en 1682 et 1683. En 1684, au baptême de Maurice, ils sont dits résidents de Verchères. En 1687 au baptême d'Anne aussi.[10] Ils manquent au recensement 1681.(Voir note)
Jeanne Amyault (sic) fit un contrat de mariage avec Philippe Neveu en juin 1704, qui fut annulé.
Contrat de mariage de Philippe Neveu et Jeanne Amyault (30 juin 1704). Vol VI pg 136 Notaire Antoine Adhémar[7] (Annulé)
Mariage 2: François Chicoine dit Frenière
En novembre 1704, elle fait un contrat de mariage avec François Chicoine.
Contrat de mariage de François Chicoine et Jeanne Amiot (6 novembre 1704). Vol VIII pg 17 Notaire Marien Tailhandier[7]
Le 12 novembre 1704 à Contrecoeur, Jeanne Amiot, veuve de Nicolas Pion, épouse Françoise Chicoine, fils de feu Pierre Chicoine et de Madeleine Chrétien.[11] Ils eurent dispense de 2 bans par le Grand-Vicaire de Bellemont. Jeanne est dite de l'évêché de Langres. Louis Delafaye prêtre missionnaire célébra le mariage en présence de Louis Herbain, lieutenant d'une compagnie du détachement de la marine, et d'Abel Simon habitant de Verchères, le prêtre et Herbin furent les seuls à signer.
Aucun enfant de ce mariage.[10]
Acte pour insinuer un don fait en leur contrat de mariage entre François Chicouane et Jeanne Amyot, sa femme (8 février 1706). Vol VI pg 166 Notaire Antoine Adhémar[7]
Elle est sage femme.[2] Le premier acte trouvé qui la cite comme telle est une sépulture d'un enfant Plouf, ondoyé par elle et inhumé le lendemain 10 novembre 1720 à Verchères (enregistré à Contrecoeur). Les actes subséquents la montrent résidant à Verchères.[10]
En 1743 les neveux de François Chicoine demandent une curatelle pour lui et son épouse, le texte note que François est privé de parole et que Jeanne Amiot, âgée de 105 ans est malade depuis plusieurs années. (Lien donne accès au document original)
Curatelle de Frenière Chicouane [François Chicoine] et de son épouse, Jeanne Amiot, âgée de 105 ans . - 4 novembre 1743[12]
Décès: Jeanne Amiot décède le 4 février 1745 et inhumée le 6 à Verchères, dans l'église, elle est dite femme de François Chicoine dit Frenière, et l'acte lui donne environ cent sept ans.[13]
Après le décès des deux époux, il y eut litige de succession:
Arrêt qui accorde défaut-congé à Paul Tétro et Thérèse Chicouanne contre Michel Quintal, curateur élu en justice aux biens de feu François Chicouanne et Jeanne Amiot, appelant de la sentence rendue en la Juridiction de Montréal, le 19 avril 1746 . - 4 juillet 1746[14]
Procès entre Paul Tétreau, époux de Marie-Thérèse Chicoine, demandeur, et Michel Quintal, curateur de la succession de feu François Chicoine dit Lafresnière, époux de Jeanne Amiot, défendeur, concernant la gestion de la dite succession . - 27 mars 1749 -- Portée et contenu: Ce dossier de matière civile est composé de la sentence qui régit le compte de gestion des biens des défunts François Chicoine et sa femme, Jeanne Amiot, dans un différend entre Paul Tétreau, en sa qualité d'époux de Marie-Thérèse Chicoine, héritière desdits défunts, et Michel Quintal, curateur de ladite succession. Agnès Chicoine, veuve de Loiseau, est aussi citée .[15]
Appel mis à néant de la sentence rendue en la Juridiction de Montréal, le 27 mars 1749, dans la cause entre Michel Quintal, habitant de Verchères, au nom et comme curateur élu aux personnes et biens de feu François Chicouane et Jeanne Amyot, sa femme, contre Paul Tétreau, habitant du même lieu de Verchères, au nom et comme époux de Marie-Thérèse Chicouane, héritière de feu François Chicouane dit Frenière, son frère, et de feu Jeanne Amyot, sa femme. Appel mis à néant en ce qu'il n'a été alloué, par la dite sentence, à Quintal aucuns faux frais de sa gestion et administration de curatelle, en ce que Quintal est condamné à payer les cinq sixièmes du compte en contestation. Au chef des dépens, le Conseil a alloué à Quintal la somme de cent livres pour les faux frais en question . - 18 décembre 1752[16]
https://lecourrier.qc.ca/familles-maskoutaines-46-les-pion/ :
En 46e position des familles maskoutaines, les Pion se retrouvent loin derrière à la 1100e place des noms de famille du Québec.
Le premier en Nouvelle-France est Nicolas Pion dit Lafontaine, né vers 1635 et originaire de la ville et de l’archevêché de Tours en France. Il est le fils de Nicolas Pion et de Catherine Bredons. Il signe son contrat d’engagement à La Rochelle le 1er avril 1665. Il épouse, le 19 septembre 1673, Jeanne Amiot, fille de Noël Amiot et d’Anne Vivienne, en l’église Notre-Dame de Québec. Le couple va donner naissance à huit enfants. Nicolas est inhumé à Québec le 3 mars 1703, il est alors âgé de 68 ans.
Dans le registre de la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Hyacinthe, le premier acte inscrit au nom de Pion est celui du 26 juillet 1781. Il s’agit de la sépulture de Marie-Anne Pion, décédée l’avantveille, le 24, à l’âge de 55 ans. Elle est veuve en secondes noces de feu Louis Côté.
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