Généalogie Roy-Jeannotte

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Louis Monet (Boismenu)

Louis Monet (Boismenu)

Masculin 1722 -

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Génération: 1

  1. 1.  Louis Monet (Boismenu) est né le 27 fév 1722 à Longueuil; a été baptisé le 27 fév 1722 à Longueuil (fils de Nicolas Monet (Boismenu) et Jeanne Viau).

Génération: 2

  1. 2.  Nicolas Monet (Boismenu)Nicolas Monet (Boismenu) est né le 4 mars 1683 à Pointe-aux-Trembles; a été baptisé le 4 mars 1683 à Pointe-aux-Trembles (fils de 1er arrivant Jean Monet (Boismenu) et Thérèse Glori); est mort le 23 jan 1748 à Notre-Dame-de-Montréal; a été enterré le 24 jan 1748 à Notre-Dame-de-Montréal.

    Notes:

    PRDH: 52785

    Parrain: Nicolas Jagueneau
    Marraine: Jeanne Théodore

    Nicolas a épousé Jeanne Viau le 13 août 1708 à Longueuil. Jeanne (fille de 1er arrivant. Jacques Viau L'espérance, 1665 sur le navire Saint-Sébastien. et Thérèse Robin) est née le 30 avr 1688 à Boucherville; a été baptisée le 30 avr 1688 à Boucherville; est morte le 17 mars 1726 à Longueuil; a été enterrée le 18 mars 1726 à Longueuil. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 3.  Jeanne ViauJeanne Viau est née le 30 avr 1688 à Boucherville; a été baptisée le 30 avr 1688 à Boucherville (fille de 1er arrivant. Jacques Viau L'espérance, 1665 sur le navire Saint-Sébastien. et Thérèse Robin); est morte le 17 mars 1726 à Longueuil; a été enterrée le 18 mars 1726 à Longueuil.

    Notes:

    PRDH: 52935

    Parrain: André Bouteiller
    Marraine: Jeanne Robin

    Enfants:
    1. Adrien (André) Monet (Boismenu) est né le 12 mai 1715 à Longueuil; a été baptisé le 12 mai 1715 à Longueuil.
    2. Nicolas Monet (Boismenu) est né le 16 août 1709 à Longueuil; a été baptisé le 16 août 1709 à Longueuil.
    3. Marie Madeleine Monet (Boismenu) est née le 22 mars 1711 à Longueuil; a été baptisée le 22 mars 1711 à Longueuil; est morte le 14 juil 1711 à Longueuil; a été enterrée le 14 juil 1711 à Longueuil.
    4. Joseph Monet (Boismenu) est né le 7 avr 1712 à Longueuil; a été baptisé le 7 avr 1712 à Longueuil.
    5. Jacques Monet (Boismenu) est né le 27 avr 1714 à Longueuil; a été baptisé le 29 avr 1714 à Longueuil.
    6. Marie Louise Monet (Boismenu) est née le 26 mai 1717 à Longueuil; a été baptisée le 27 mai 1717 à Longueuil.
    7. Marie Jeanne Monet (Boismenu) est née le 6 déc 1719 à Longueuil; a été baptisée le 7 déc 1719 à Longueuil.
    8. 1. Louis Monet (Boismenu) est né le 27 fév 1722 à Longueuil; a été baptisé le 27 fév 1722 à Longueuil.
    9. Jean-Baptiste (Jacques) Monet (Boismenu) est né le 25 juil 1723 à Longueuil; a été baptisé le 25 juil 1723 à Longueuil; est mort le 14 jan 1727 à Longueuil; a été enterré le 15 jan 1727 à Longueuil.


Génération: 3

  1. 4.  1er arrivant Jean Monet (Boismenu)1er arrivant Jean Monet (Boismenu) est né en vers 1647 à Poitiers (fils de Michel Monet (Boismenu) et Marie Bretel); est mort le 2 déc 1701 à Notre-Dame-de-Montréal; a été enterré le 3 déc 1701 à Notre-Dame-de-Montréal.

    Autres événements/attributs:

    • Confirmation: 25 juil 1665, Notre-Dame-de-Québec

    Notes:

    PRDH: 52784

    Information de M. Gilles Boismenu:
    Selon le registre des confirmés (Notre-Dame-De-Québec 1665), il y avait un Jean Monet qui avait 18 ans en 1665.

    https://www.wikitree.com/wiki/Monet-33 :

    JEAN MONET BOISMENU Status : Immigrant

    Birth : Vers 1647 st-pierre de dampierre (auj. dampierre-sur-boutonne), ev. poitiers, poitou (ar. st-jean-d'angely, charente-maritime)
    First marriage 1678 Montréal (Pointe-aux-Trembles) with THERESE GLORY dite LABIERE[1]
    Ancêtre de Jean Drapeau, maire de Montréal/Ancestor-ancestress of Jean Drapeau, mayor of Montréal.

    Source
    PRDH Pionniers
    http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Monet_Jean&pid=27381


    https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Glory_Therese&pid=27382 :

    ID No: 27381
    Prénom: Jean
    Nom: Monet
    dit Boismenu
    Sexe: M
    Occupation:
    Naissance: 1653 vers
    Paroisse/ville: St-Hilaire de Dampierre-sur-Boutonne, St-Jean d'Angely, Poitiers
    Pays: France
    Décès: 02 décembre 1701 - âge: 48
    Paroisse/ville: Hotel-Dieu, Montreal
    Pays: Canada
    Information, autres enfants, notes, etc.
    Fils de Michel, de St-Hilaire de Dampierre-sur-Boutonne, St-Jean d'Angély, Poitiers et Marie Bretelle, de Cognac, Saintes, Saintonge

    Domestique de Louis Tétrault et d'Étienne Seigneuret

    Mariage annulé Ct 27-03-1674 Basset à Marie Galbrun fille de Simon et Françoise Duverger

    Jean a épousé Thérèse Glori le 31 oct 1678 à Pointe-aux-Trembles. Thérèse (fille de 1er arrivant. Laurent Glori dit LaBiere, Vers 1658. Navire inconnu. et 1ère arrivante. Fille à marier Jacqueline Lagrange, 1658. Navire inconnu.) est née le 17 sept 1665 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisée le 17 sept 1665 à Notre-Dame-de-Montréal. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 5.  Thérèse GloriThérèse Glori est née le 17 sept 1665 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisée le 17 sept 1665 à Notre-Dame-de-Montréal (fille de 1er arrivant. Laurent Glori dit LaBiere, Vers 1658. Navire inconnu. et 1ère arrivante. Fille à marier Jacqueline Lagrange, 1658. Navire inconnu.).

    Notes:

    PRDH: 30956

    Parrain: François Dorma
    Marraine: Jeanne Benard (Parente avec Françoise Besnard?)


    https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Glory_Therese&pid=27382 :
    ID No: 27382
    Prénom: Therese
    Nom: Glory
    Sexe: F
    Occupation:
    Baptême: 17 septembre 1665
    Paroisse/ville: Montreal
    Pays: Canada
    Décès:
    Paroisse/ville:
    Pays:
    Information, autres enfants, notes, etc.
    Fille de Laurent et Jacqueline Lagrange

    Enfants:
    1. 2. Nicolas Monet (Boismenu) est né le 4 mars 1683 à Pointe-aux-Trembles; a été baptisé le 4 mars 1683 à Pointe-aux-Trembles; est mort le 23 jan 1748 à Notre-Dame-de-Montréal; a été enterré le 24 jan 1748 à Notre-Dame-de-Montréal.
    2. Jean (Baptiste) Monet (Boismenu) est né le 24 mars 1685 à Pointe-aux-Trembles; a été baptisé le 24 mars 1685 à Pointe-aux-Trembles.
    3. Catherine Monet (Boismenu) est née le 11 oct 1687 à Rivière-des-Prairies; a été baptisée le 11 oct 1687 à Rivière-des-Prairies.

  3. 6.  1er arrivant. Jacques Viau L'espérance, 1665 sur le navire Saint-Sébastien.1er arrivant. Jacques Viau L'espérance, 1665 sur le navire Saint-Sébastien. est né à Nantes,Bretagne (fils de Julien Viau L'espérance et Gratienne Forget).

    Notes:

    PRDH: 73056

    1er mariage avec Madeleine Plouart (PRDH: 60441) le 21 janvier 1670 à Notre-Dame-de-Montréal
    2e mariage avec Thérèse Robin le 14 novembre 1684

    http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=250089 :

    VIAU / LESPÉRANCE, Jacques 250089
    Statut Marié
    Date de naissance Vers 1640
    Lieu d'origine Clisson (Loire-Atlantique) 44043
    Parents Julien VIAU et Gratienne Forget
    Métier du père Huissier au siège présidial de Nantes
    Première mention au pays 1665
    Occupation à l'arrivée Soldat du rég. Carignan-Salières, cie de Dugué
    Date de mariage 21-01-1670
    Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
    Conjoint Marie-Madeleine Plouard
    Décès ou inhumation Longueuil, 14-09-1723
    Remarques Son père est inhumé à 77 ans le 29-03-1675 à Clisson (La Trinité). Ses grands-parents maternels sont Pierre Forget et Jeanne Boullain.
    Identification* DGFQ, p. 1124 ; DGFC, vol. 1, p. 586
    Chercheur(s) Marcel Fournier
    Référence* Fonds Archange Godbout; Le régiment de Carignan-Salières, p. 122
    Date de modification 2017-06-26

    http://www.memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=Viau_dit_Lesp%C3%A9rance_%28Jacques%29 :
    Militaire né dans la paroisse de La Trinité de Clisson (Seine-Maritime, Normandie, France).
    Arrive en Nouvelle-France le 17 août 1665 comme soldat de la Compagnie de LaFreydière du Régiment de Carignan-Salières.
    S'établit dans la seigneurie de Boucherville (71), puis dans la seigneurie de Longueuil (69).
    Père de la lignée Viau/Plouard d'Amérique.
    Épouse (premières noces) Madeleine Plouard à Ville-Marie (Montréal) le 21 janvier 1670 ; de cette union sont issus Bertrand Viau dit Lespérance (marié à Reine Robin), Michel Viau (marié à Hélène Charles), Marguerite Viau (mariée à Pierre Lussier) et Jeanne-Françoise Viau (mariée à Jean Brisetout dit Lavigne).
    Père de la lignée Viau/Robin d'Amérique.
    Épouse (secondes noces) Marie-Thérèse Robin dans la seigneurie de Boucherville (71) en 1684 ; de cette union sont issus Marie Viau (mariée à Nicolas Charron), Jeanne Viau (mariée à Nicolas Monet), Jacques Viau (marié à Anne-Antoinette Goguet), Marie-Madeleine Viau (mariée à Jean Goguet) et Marie-Angélique Viau (mariée à Jean-Baptiste Barabé).
    Décès avant 1684 dans la seigneurie de Longueuil (69).
    En 1729, il avait 124 descendants.

    Crédits -

    Dictionnaire généalogique des familles du Québec (René Jetté, Presses de l'Université de Montréal, 1983)
    Naissance d'une population - Les Français établis au Canada au XVIIe siècle (Presse de l'Université de Montréal, 1987)
    http://www.mesancetres.ca


    http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/soldats/soldatsVerZ.html#soldatsVerZ :
    soldat de la compagnie de Dugué au régiment de Carignan; arrivé 12-09-1665 Québec; embarqué sur le Saint-Sébastien. (CS : 174; DGFQ : 1124; SC)
    Le Saint-Sébastien
    1665
    Québec

    http://www.naviresnouvellefrance.net/html/page1665sep.html#jacquesviau :

    Parti de La Rochelle le 24 mai et arrivé à Québec le 12 septembre, le Saint-Sébastien effectua une traversée de 111 jours. Il y a à bord le gouverneur de (1) Courcelles, l'intendant (2) Jean TALON et quatre compagnies du régiment de Carignan : Dugué (ou Boisbriand), LaVarenne, Portes (autrefois Duprat) et Rougemont. Le Chevalier (3) de PEGUILHAN, officier est aussi à bord de ce navire, il meurt peu après son arrivée à l'Hôtel-Dieu. Le vaisseau repart le 14 octobre avec deux autres navires du roi : le Jardin de Hollande et la Justice. Le 20 novembre après leur naufrage le capitaine GUILLON et son équipage montent à bord du navire.

    Compagnie de Dugué (quitte Québec le 1er octobre pour aider à la construction des forts sur le Richelieu. Elle cantonne à Montréal à l'hiver 1665-1666 puis y demeure jusqu'à son départ en 1668) : 25 hommes en tout
    Officiers : 3 hommes
    (4) Sidrac-Michel DUGUÉ, sr de Boisbriand, cap.
    (5) François SAINTE-CROIX, lieut. (6) Roch THOÉRY, sr de L'Ormeau, enseigne
    Soldats et sous-officiers : 22 hommes
    (7) Guillaume AUBRY dit La Brière
    (8) Antoine BERTHELIN dit Saint-Jean Châtellereau
    (9) Jean BRICAULT dit Lamarche
    (10) Laurent CAMBIN dit Larivière, sergent
    (11) François CHARTIER dit Laforest
    (12) … DUPLESSIS
    (13) François DUVAL (semble s'être plutôt embarqué sur le Saint-Louis en 1667 et enrôlé au régiment de Carignan cette année-là)
    (14) Pierre GAREL, sieur de Delorme
    (15) Jacques GUITAULT dit Jolicoeur, sergent
    (16) Rustique IRLANDAIS
    (17) … Lafaveur
    (18) Jean LAFONT, sergent
    (19) … Laliberté
    (19) Pierre LAPIERRE, caporal
    (20) … LAVALLÉE, cadet
    (21) Jean MORIGNAN dit Laverdure
    (22) Jacques PASSARD dit La Bretonnière
    (23) René SAUVAGEAU dit Maisonneuve
    (24) … TOBIE
    (25) David TROUILLARD dit Lapointe
    (26) Louis TRUCHON dit Léveillé
    (27) Jacques VIAU dit Lespérance



    https://www.wikitree.com/wiki/Viau-79 :

    Jacques (Viau) Viau dit Lespérance (abt. 1644 - 1723)
    Privacy Level: Open (White)
    Jacques Viau dit Lespérance formerly Viau aka Viau
    Born about 1644 in Clisson, Loire Atlantique, Bretagne, Francemap
    Son of Julien Viau and Gratienne Forget
    [sibling(s) unknown]
    Husband of Marie Madeleine Plouard — married 21 Jan 1670 in Montréal, Canada, Nouvelle-Francemap
    Husband of Marie Thérèse (La Pointe) Robin — married 14 Nov 1684 in Chambly, Canada, Nouvelle Francemap
    DESCENDANTS descendants
    Father of Bertrand (Viau) Lespérance, Marie Madeleine Viau, Michel Viau, Jacques Viau, Marie Marguerite Viau, Jeanne Françoise-Marie Viau Dit Lespérance, Marie Angelique (Viau Lesperance) Viau, Jeanne Viau Lesperance, Jacques Viau dit Lesperance, Marie Rose Viau Lesperance, Marie Madeleine Viau, Louis Viau Lesperance, Marie Angelique Viau, Joseph (Viau) Viau dit Lesperance and Thomas (Viau) Viau dit Lesperance
    Died 14 Sep 1723 in Longueuil, Canada, Nouvelle Francemap
    Profile managers: Lisa Trudeau private message [send private message] and Stéphane Viau private message [send private message]
    Profile last modified 21 Dec 2018 | Created 18 Jun 2014 | Last significant change:
    13 Dec 2018
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    Contents
    [hide]
    1 Biography
    1.1 Research Notes
    2 Sources
    3 Acknowledgements
    Biography
    Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
    Jacques (Viau) Viau dit Lespérance lived
    in Canada, Nouvelle-France.


    Jacques Viau dit Lesperance was born between 1640 and 1642 in Clisson, Brittany France, and came to New France on August 17, 1665 as a soldier in the Carignan-Salieres Regiment, Company 12. After the peace treaty of 1667, he accepted a monetary offer to remain, and on January 21, 1670 married a "Filles de Roy", Marie-Madeleine Plouard in Ville Marie . New France [1]. He later married Marie-Therese Robin dit Lapoint in 1684 and died in Longueuil, Nouvelle France, on Sept 14, 1723.[2]

    Jacques Viau ou l'homme averti

    Terminons ce chapitre sur les principales familles pionnières de la seigneurie de Longueuil avec l’étude de la vie de Jacques Viau et celle de son fils Bertrand. Jacques Viau est né en 1642, fort probablement dans la paroisse de la Trinité à Clissons dans le diocèse de Nantes. Il est le fils de Julien Viau et de Gratienne Forget. L’historien Robert Garreau, dans un essai sur Jacques Viau, indique qu’il fut baptisé dans la paroisse Notre-Dame de Québec le 21 septembre 1665. Cela indique qu’il n’était probablement pas catholique à ce moment mais plutôt janséniste. Quoiqu’il en soit, il arriva en Nouvelle-France comme soldant du régiment de Carignan, étant intégré au troisième contingent et sous les ordres de la compagnie de Varenne. Il arriva exactement le 12 septembre 1665 et sera démobilisé assez rapidement après les expéditions de 1666. Nous allons alors le retrouver très rapidement comme pionnier dans la seigneurie de Longueuil. En effet, il est indiqué dans son contrat de mariage, daté du 14 janvier 1670 (#587 de la greffe de B. Basset) qu’il est habitant de la seigneurie de Longueuil. On suppose alors qu’il a construit sa maison à l’été 1669 et peut-être même en 1668. Il épouse le 14 janvier Marie-Madeleine Plouart qui lui donnera six enfants : Bertrand baptisé le 13 mai 1671; Marie-Madeleine le 11 juin 1673; Michel le 5 décembre 1675; Jacques le 5 mars 1678; Marguerite le 4 décembre 1680 et finalement Jeanne-Françoise le 23 mars 1682.

    Après 13 années d’une vie commune, Marie-Madeleine Plouart va subitement décéder en 1683. Jacques Viau éprouvé par cette dure perte, se retrouve donc avec la charge de plusieurs enfants en bas âge. Cette situation l’oblige à rapidement se “ trouver ” une nouvelle femme qui prendra soin de ses enfants. Il se remarie donc le 14 novembre 1684 (#977 de la greffe de C. Maugue) avec Thérèse Robin, fille de Jean Robin qui se trouve être son voisin.

    Thérèse Robin n’a que 16 ans le jour de son mariage, tandis que Jacques Viau est un homme d’âge mûr, étant âgé de 42 ans. Dix enfants naîtront de ce deuxième mariage. La famille de Jacques Viau fut donc l’une des plus grosses de cette époque.

    Comme nous l’avons relevé auparavant, Jacques Viau résidait dans la seigneurie de Longueuil depuis au moins 1669. Il fait lui aussi partie de ce groupe des premiers concessionnaires qui recevra officiellement un titre de propriété le 12 mars 1675. Cette première concession contenait 40 arpents en superficie, deux arpents de front donnant sur le fleuve Saint-Laurent par 20 arpents de profondeur. Il possédera cette concession toute sa vie, y résidant pas moins de 52 années. Nous pouvons facilement affirmer que cet homme n’avait pas la “ bougeotte ” et qu’il aimait ce petit coin de terre qu’il possédait. Mais cette concession ne sera pas la seule qu’il recevra ou qu’il achètera au cours de sa vie. Voyons les détails des autres acquisitions.

    Dès le 18 octobre 1676 (#1339 de la greffe de B. Basset), Jacques Viau achète la concession de Jacques Bourdon, concession qui se trouve située juste à côté de la sienne. Jacques Bourdon avait lui aussi reçu cette concession le 12 mars 1675. C’est une terre de même superficie que celle qu’il détient déjà et qu’il gardera également jusqu’à la fin de sa vie. Notons que sur cette terre se trouvait une petite maison qui sera vendue par la même occasion. Cette transaction se conclut pour la somme de 160 livres, et non pas pour 100 livres comme l’indique J. Gareau dans son article sur Jacques Viau. Notre pionnier de Longueuil se retrouve donc avec 80 arpents en superficie dont 16 seront en valeur selon le recensement se 1681. Avec ces 16 arpents cultivables, il vient au deuxième rang des concessionnaires, derrière Jean-Baptiste Ménard qui possédait pour sa part en 1681, 18 arpents en valeur. Pour nous donner une meilleure idée de l’importance de cette superficie, notons que le seigneur de Longueuil possédait 30 arpents en valeur en 1677.

    Nous savons que le 10 août 1682, Jean Ronseray, habitant de la seigneurie de Longueuil, effectue un transport d’argent au sieur Marion, marchand de la ville de Québec (#645 de la greffe de C. Maugue). Il s’agit du transfert d’une dette de 180 livres, somme restante de la vente de la concession de Jean Ronseray à Jacques Viau. Nous ne connaissons la date de cette transaction, ni le montant exact de celle-ci, car l’acte notarié de cette transaction se trouve dans les minutes disparues de la greffe de Jacques Bourdon. Ce qui est certain, c’est que Jacques Viau revend cette concession le 26 janvier 1684 à Michel Dubuc moyennant 350 livres (#34A de la greffe de M. Moreau). Michel Dubuc s’acquittera de cette somme en plusieurs payements. Jacques Viau fut dans l’obligation de revendre cette concession car il avait besoin de liquidité pour s’acquitter d’une dette envers les marchand et associés Jacques LeBer et Charles LeMoyne. Cette dette s’élevait à 530 livres et une sentence de baillage obligea Jacques Viau à rembourser rapidement les deux marchands. Nous croyons que Jacques Viau avait acheté cette terre dans le but très logique d’augmenter la superficie de sa terre mais que cette dette et cette obligation de la rembourser dérangea ses plans. Par contre, le 15 mai 1685 il reçoit du seigneur de Longueuil une nouvelle concession de 80 arpents, quatre de front, donnant toujours sur le fleuve, par 20 de profondeur, se trouvant juste à côté des terres qu’il possède déjà. Mais il ne gardera pas très longtemps cette terre, la revendant le 28 mars 1688 à Alexandre Lacoste. Le contrat de concession et celui de la vente de cette terre ont également disparu et nous ne connaissons ces faits que grâce à la vente de cette terre par Alexandre Lacoste à Angélique Chapacou, veuve d’André Bouteillé, où ils se trouvent mentionnés. Notons que ces deux contrats se trouvèrent rédigés par le notaire Bourdon.

    C’est dire que Jacques Viau demeurera une quinzaine d’années avec la même superficie de terre. Mais cette situation familiale se modifiera le 29 novembre 1696. En effet, ce jour-là, Thérèse Robin recevra 80 arpents de terre en superficie (#2378 de la greffe de B. Basset), arpents situés derrière ceux de son mari et ayant la même configuration. Cette concession seigneuriale faite à la femme demeure un cas d’exception que nous n’avons relevé qu’à très peu d’occasions dans la seigneurie de Longueuil. Cette concession vise fort probablement à favoriser les enfants du deuxième lit par rapport à ceux du premier. Quoiqu’il en soit, cette concession de 80 arpents à Thérèse Robin se rajoute aux 80 arpents de son époux pour former une belle terre de 160 arpents. Il est fort possible que Jacques Viau ait grandement prélevé du bois sur ces terres pour son usage personnel et qu’il ait eu besoin de nouvelles terres pour subvenir à ses besoins de matière ligneuse. Puis, vers la fin de sa vie, notre homme recevra deux nouvelles concessions. C’est le 3 février 1716 (#2096 de la greffe de P. Raimbault) que le baron de Longueuil concèdera l’un de ses trois islets qui forment les Islets Verts. Il s’agit de celui qui se trouve situé devant sa concession. Notons au passage, et comme nous le verrons plus loin, que Jacques Viau fut pendant de longues années le fermier de ces islets. Il connaissait donc bien cet islet et nous supposons qu’il fit une demande au seigneur pour en obtenir le titre de propriété. Notons que le baron de Longueuil exigera de la part de Jacques Viau pas moins de 20 livres de rente annuelle pour cet islet, soit à peu près le même montant qu’il recevait en baillant à ferme ce petit bout de terrain. L’année suivante, soit le 14 juin 1717 (#2182 de la greffe de P. Raimbault), Jacques Viau devient propriétaire d’une nouvelle concession; il s’agit du même coup de la dernière qu’il recevra avant de mourir quelques années plus tard. Cette fois-ci, cette terre se trouve située à l’intérieur des terres de la seigneurie, toute l’étendue des terres longeant le fleuve étant distribuée à ce moment-là. Il reçoit donc une concession de trois arpents de front par toute la profondeur qui se trouvera, et se trouvant entre le ruisseau d’Adoncourt, mieux connu sous le nom de Saint-Antoine, et le chemin Chambly.

    Mais parallèlement à ces concessions longueuilloises, Jacques Viau possèdera un emplacement dans Ville Marie, emplacement qu’il obtiendra en réalisant deux transactions. Les deux fois il achète un quart d’arpent de Nicolas Godé, qui posséda lui aussi pendant quelques années une concession dans la seigneurie de Longueuil. Le premier quart d’arpent est acheté le 20 janvier 1682 et le deuxième le 14 mai 1683 (#787 de la greffe de C. Maugue). Ces deux transactions rapporteront 200 livres à Nicolas Godé, somme qu’il avait déjà reçue au moment de la deuxième transaction. Notons également qu’entre les deux transactions Jacques Viau avait bâti ou fait bâtir une maison sur cet emplacement donnant sur la rue Notre-Dame. Il va de soi que cet achat demeure un bon placement pour notre homme qui obtient de la même manière un pied-à-terre à Ville Marie. En effet, pratiquant légèrement une activité commerciale, il était logique et nécessaire de posséder une maison là où les affaires se brassaient. Rapidement il revend une partie de ce terrain dont il n’a pas besoin, soit le 10 avril 1684 (#1530 de la greffe de B. Basset). Il se départit donc de 20 pieds en carré de cet emplacement à Gilles Lauzon pour la somme de 80 livres. Cette transaction est toute à l’avantage de Jacques Viau qui y réalise un excellent profit. Malheureusement, le 11 novembre de la même année le contrat de cette vente sera résilié et tenu comme nul, Gilles Lauzon ne s’acquittant pas de la somme convenue quelques mois plus tôt.

    Il faut mentionner le fait que pour réaliser l’annulation de cette vente, Jacques Viau avait eu recours à un procureur “ spécial et général ”, soit Pierre Cabazie, notaire que nous avons déjà rencontré dans le cours de notre étude. Pierre Cabazie sera également quelques années plus tard le procureur d’Estienne Truteau. Spécifions également que Pierre Cabazie avait déjà été le procureur de Jacques Viau dans ses démêlés avec Daniel Panis au mois de septembre 1677. En ce qui concerne la possession de cette maison sur la rue Notre-Dame, il en perdra la possession, étant obligé de la vendre pour rembourser des dettes urgentes. En effet, devant pas moins de 530 livres aux marchands Jacques LeBer et Charles LeMoyne, il fut condamné le 25 janvier 1684, par une sentence de bailliage, à rembourser rapidement les deux marchands pour les marchandises et l’argent que ceux-ci lui avaient avancés. Faute de détenir cette somme, il se voit sans autre choix que de mettre en vente cette maison. Elle sera vendue le 23 mai 1685 pour 600 livres et 20 livres “ en espingles ” (#1618 de la greffe de B. Basset). Il peut dorénavant rembourser les deux marchands (et plus particulièrement la succession de feu Charles LeMoyne) ainsi que le séminaire de Ville Marie auquel il devait la somme de 69 livres. La présence de cette dette nous laisse croire que Jacques Viau devait s’approvisionner en marchandises chez ces deux marchands.

    Mais laissons de côté cet historique des acquisitions de ce pionnier pour nous intéresser plus spécifiquement à sa vie et à son métier de marchand. Nous croyons que pour cette période de l’histoire de la seigneurie de Longueuil, Jacques Viau fut l’un des seuls individus que nous pouvons caractériser comme marchand. Il va sans dire qu’il faut le considérer comme un petit marchand qui ne fit pas fortune avec cette activité. Il traita principalement les marchandises suivantes : le blé qu’il cultivait; les poissons, plus particulièrement l’anguille; certains types de fourrures et finalement certaines marchandises comme des aiguilles. Il nous est impossible de mesurer l’ampleur de son activité commerciale mais la présence de plusieurs actes notariés à ce sujet étalés sur quelques années nous laisse croire qu’il en retira un revenu d’appoint non négligeable. Vers la fin de sa vie il remplaça cette activité mercantile en devenant le fermier du seigneur en baillant à ferme les Islets Verts en compagnie du meunier André Bouteillé. Les deux compères obtiennent également le droit de pêcher tout autour de ces islets, qui furent et demeurent un excellent endroit de pêche. Ce bail, d’une durée de neuf années, procura un revenu additionnel et non négligeable à Jacques Viau qui profita alors, et pour de nombreuses années, d’un excellent endroit de pâturage et de culture.

    Avant de reconstituer l’activité marchande de Jacques Viau, attardons-nous un peu sur les années 1673 à 1676. Nous savons que dès le 26 mars 1674 il devint le procureur de Jeanne Daubigeon qui résidait en France et qui tentait de vendre cette concession dont elle avait hérité de son père dans la seigneurie de La Prairie de la Magdeleine. Il s’acquitta de ses fonctions en revendant cette terre le 8 septembre 1676 (#1326 de la greffe de B. Basset). Il transige alors avec le sieur François Roisnay tout “ … les droicts successifs, mobiliers et immobiliers ” de Jeanne Daubigeon pour la somme de 100 livres qu’il reçoit du sieur Jacques LeBer. Cette fonction de procureur il l’accepta lors d’un voyage qu’il fit en France lors des années 1673-1674. Ce voyage fut motivé par le fait qu’il venait d’hériter de l’un de ses oncles de la rondelette somme de 1550 livres. Il se rend à Nantes et signe une quittance pour 505 livres. Nous ne savons pas s’il disposa du reste de cet héritage. Ce qui est certain, c’est qu’il profita de cette occasion pour effectuer quelques affaires, notamment en acceptant de devenir procureur de Jeanne Daubigeon. Il appert également qu’il contracta à cette occasion deux obligations, la première le premier janvier 1674 et la deuxième le 15 mars suivant. Il dut rembourser le 30 septembre 1677 (#1448 de la greffe de B. Basset) la somme de 258 livres 13 sols et quatre deniers au sieur François Beau, procureur de Daniel Panier (Panis?) charpentier de gros œuvre demeurant à la ville de La Rochelle. Nous ne savons pas à quoi il employa ces sommes mais il n’est pas impossible qu’il acheta certaines marchandises qu’il rapporta à son retour lors de la saison de navigation de l’année 1674. Nous croyons qu’il fut l’un des rares concessionnaires de la seigneurie de Longueuil à effectuer un voyage en France, car nous n’avons retracé aucun autre cas.

    En ce qui concerne l’activité marchande de Jacques Viau, les premiers actes notariés nous informant sur ce sujet se rapportent à ce que nous appelons l’affaire Daniel Panier. Comme nous venons juste de le voir, il contracta deux obligations envers cet individu qu’il tarda à rembourser. Le procureur de Daniel Panier, François Beau, ne tarda pas à régler cette affaire. Nommé le 28 avril 1677 (acte numéroté écrit par le notaire Langlois à La Rochelle et se trouvant dans la greffe de B. Basset) c’est le 30 septembre que Jacques Viau remboursera sa dette. Ce qui est intéressant, c’est qu’il la rembourse non pas en argent mais avec 23 peaux d’orignaux (#1448 de la greffe de B. Basset) qu’il avait mises en consignation le 28 du même mois (#1446 1/2 de la greffe de B. Basset). La présence de ces peaux démontre clairement que Jacques Viau traitait d’une manière ou d’une autre les fourrures. Il est probable qu’il transigeait avec les amérindiens de la région ou de passage pour obtenir certaines peaux qu’il revendait à son tour. Cette hypothèse semble se confirmer par la présence de deux quittances que nous avons retracées dans la greffe d’Antoine Adhémar (#1568 de sa greffe). En effet, le sieur André Chaviteau acquitte Jacques Viau le 5 octobre 1678 de deux dettes, la première au montant de 210 livres pour de “ l’étoffe à l’iroquoise ” et la deuxième de 55 livres pour d’autres marchandises dont la composition ne se trouve pas mentionnée. La présence de cette importante quantité d’étoffe à l’iroquoise (l’aune de cette étoffe valant environ 40 sols, nous nous trouvons devant environ 160 aunes de ce tissu) nous indique à coup sûr que Jacques Viau la traitait aux amérindiens contre des fourrures. Il est également intéressant de noter que notre homme ne s’est pas approvisionné chez les marchands LeBer et LeMoyne mais qu’il préféra descendre à Québec pour acheter cette étoffe et probablement quelques autres marchandises. Il profita à certainement d’un prix plus bas de cette manière.

    Nous détenons également un contrat notarié passé entre Jacques Viau et Estienne Charles, habitant du fief du Tremblay. Il s’agit d’une petite obligation de 11 livres (#20 de la greffe de Michel Moreau) que se reconnaît Estienne Charles pour des marchandises qu’il avait reçues de Jacques Viau. Ce contrat nous éclaire sur un autre aspect du commerce que notre Longueuillois pratiqua. Achetant des marchandises de certains marchands de Ville Marie ou de Québec, il devait à l’occasion en revendre à certains concessionnaires qui n’avaient pas le loisir de se déplacer. Ce rôle d’intermédiaire, il va de soi, ne générait qu’un profit limité.

    Mais Jacques Viau s’impliqua également dans une autre activité commerciale, soit la pêche dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. Comme nous l’avons mentionné auparavant, il obtient pour neuf années le droit de pêche tout autour des Islets Verts à partir de l’année 1698. Mais il semble bien que Jacques Viau pratiqua une pêche commerciale plusieurs années auparavant. Dans un acte notarié daté du 14 septembre 1681 (#483 de la greffe de C. Maugue), Bertrand Chesnay, un marchand de la ville de Québec est mis en cause par Jacques Viau au sujet d’une certaine quantité d’anguilles que lui doit ce marchand. Celui-ci, pour éviter les frais supplémentaires d’un procès et régler le tout à l’amiable, reconnaît dans cet acte notarié devoir à Jacques Viau deux barriques d’anguilles ainsi qu’une indemnité de sept livres et 10 sols (et non pas uniquement de 10 sols comme l’indique Robert Gareau dans sa biographie de Jacques Viau). Comme nous le voyons, Jacques Viau transigeait toutes les ressources naturelles qu’il pouvait exploiter. Il fut donc un petit marchand sans pied-à-terre à Ville Marie qui ne fit pas fortune avec cette activité. Lors de la rédaction de l’inventaire des biens de sa première communauté de biens le 6 avril 1699 (#4616 de la greffe d’A. Adhémar) nous n’y observons nullement la présence de marchandises mais surtout plusieurs dettes pour des marchandises qui lui furent avancées. Ces diverses dettes dues aux sieurs Pascaud, de Couagne, Juchereau, à la veuve St-Arnault et à la demoiselle Migeon se montaient à pas moins de 515 livres au 30 mars 1699. Il faut remarquer qu’au moment de la rédaction de son deuxième inventaire de sa communauté de biens le 13 février 1723 (#978 de la greffe de M. Thaillandier), la majorité de ses dettes étaient remboursées.

    Regardons rapidement l’ensemble des obligations financières que contracta Jacques Viau. Elles se trouvent être principalement regroupées entre les années 1694 et 1704. Elles nous informent substantiellement sur la richesse de cette famille. La première obligation que nous avons retracée date du 16 février 1694 (#2716 de la greffe d’A. Adhémar). Jacques Viau se reconnaît alors une dette de 386 livres 10 sols et deux deniers à la succession du marchand Jean-Baptiste Migeon. Il est fort probable que ce montant fut avancé en marchandises que Jacques Viau acheta à crédit en plusieurs occasions. Il ne remboursa cette dette que le 16 juillet 1706. Nous détenons également une série d’obligations envers le sieur de Couagne. Il s’agit, dans un premier temps, de quatre obligations successives, l’une remplaçant l’autre tout en augmentant la somme due. Les voici dans l’ordre chronologique tout en indiquant le montant de l’obligation : le 5 octobre 1698, 157 livres et 10 sols; le 18 septembre 1701, augmentation de sa dette de 96 livres 10 sols et trois deniers; le 25 juin 1702 nouvelle obligation, incluant les deux précédentes et se montant dorénavant à 351 livres neuf sols et un denier et ces trois obligations se trouvant être inscrites sur l’acte notarié #6182 de la greffe d’A. Adhémar; finalement, le 15 janvier 1704, nouvelle augmentation de son obligation qui la porte à 478 livres quatre sols et sept deniers (#6650 de la greffe d’A. Adhémar). Dans un deuxième temps, nous sommes également en présence de deux autres obligations envers ledit sieur de Couagne. Elles se trouvent être mentionnées dans un contrat de vente fait à son fis Bertrand (#6823 de la greffe d’A. Adhémar). Jacques Viau les contracta le 12 juillet 1706 et elles se montent à 240 livres de dettes additionnelles. Jacques Viau vend une parcelle de 77 pieds par 40 arpents de profondeur de l’une de ses concessions et oblige son fils à rembourser le sieur de Couagne d’une somme de 300 livres. C’est ce que fera effectivement Bertrand Viau le 27 février 1709. Notons au passage que cette parcelle de terre achetée par Bertrand Viau se trouve située juste à côté d’un demi arpent de large qu’il possédait déjà.

    Mais laissons définitivement de côté tout cet aspect financier de Jacques Viau pour nous pencher quelque peu sur la vie de cette famille et plus particulièrement sur les divers arrangements de succession et les accords de vente qui en découlent. C’est le 30 mars 1699 que sera dressé “ l’inventaire des biens de Jacques Viau et de Marie Plouart et de ceux dudit Viau et Thérèse Robin sa seconde femme ” (#4616 de la greffe d’A. Adhémar). La situation familiale exige à ce moment un partage des biens de la première communauté de biens de Jacques Viau pour que ses enfants, issus de ce premier mariage puissent avoir la jouissance respective des biens mobiliers ou immobiliers qui leur reviennent. Quatre des six enfants issus de ce premier mariage seront alors impliqués dans ce partage, soit Michel, Marguerite, Bertrand et Françoise. À la lecture des divers documents relatifs à ce partage (#4614, #4615 et #4664 de la greffe d’A. Adhémar), il semble bien que deux des enfants, Jacques junior et Marie-Madeleine ne recevront rien en héritage et laisseront leur père séparer la succession en quatre parties pour les quatre enfants que nous avons précédemment nommés. Chacune de ces quatre parts se monte alors à 386 livres et huit sols. Voici ce que recevra chacun d’eux. Françoise est la seule qui sera payée en argent comptant. Elle reçoit sa part le 30 avril 1699. Bertrand, pour ce qui le concerne, héritera alors d’un demi arpent de large de la terre de son père par 40 arpents en profondeur. On fixe alors cette parcelle de terre à 250 livres et Bertrand acquittera son père du reste de la somme. Bertrand prendra alors la charge de sa sœur Marguerite jusqu’à sa majorité ou jusqu’au jour de son mariage. Comme héritage elle reçoit elle aussi un demi arpent de terre par la même profondeur, situé juste à côté de celui de son frère. Pour compléter sa part, elle reçoit également huit minots de blé, une vache pleine et 70 livres en argent. Finalement, Michel recevra sa part en “ nature ” : une vache, un taureau, un gros cochon et deux nourritureaux, 30 livres de beurre, le traînage de plusieurs pièces de bois ainsi que plusieurs journées de travail à la charrue et une somme de 10 livres en argent. Comme nous pouvons le remarquer, Jacques s’acquitte comme il le peut envers ses enfants, manquant de liquidité évidemment.[3]


    Research Notes
    Histoire de Longueuil et de la famille de Longueuil, AuthorJodoin, Alex; Vincent, J. L. joint author. cn, P. 36, Languagefre Publisher, Montreal, Impr. Gebhardt-Berthiaume, Date1889, Allen County Public Library Genealogy Center. [1]

    Sources
    ? http://goldenbridle.com/viau.htm
    ? Quebec, Genealogical Dictionary of Canadian Families (Tanguay Collection), 1608-1890 for Jacques Viau dit Lespérance, Vol. 1 Sect. 2, p. 586. Ancestry.com
    ? http://marigot.ca/Repertoire2/html/publications/pubLeberFamilles.html#deux
    PRDH
    http://www.genealogie.umontreal.ca/en/acces.htm - Programme de recherche en démographie historique (PRDH) of the Université de Montréal.
    (Birth of) JACQUES VIAU LESPERANCE
    Father: JACQUES VIAU LESPERANCE / Mother: MARIE THERESE ROBIN LAPOINTE
    Birth : 1691-05-10 Boucherville / Death : 1729-10-17 Montreal
    First marriage: 1718-11-07, Montreal with ANTOINETTE ANNE MARIE GOGUET
    Father : PIERRE GOGUET / Mother : MARIE ANNE CHARON
    https://www.genealogie.umontreal.ca/fr/Pionnier/73056
    http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Jacques_Viau&pid=30636&lng=fr&partID=30637
    Mariage ou union de fait
    Jacques à 44 ans & Marie-Therese à 16 ans
    14 novembre 1684 - Boucherville (mariage à Longueuil) Canada
    Source: S-2041924538 Repository: #R-2041925646 Title: Ancestry Family Trees Publication: Online publication. Text: http://trees.ancestry.com/pt/AMTCitationRedir.aspx?tid=21513706&pid=404
    Acknowledgements
    This person was created through the import of myfamily.ged on 23 March 2011.
    WikiTree profile Viau Lesperance-1 created through the import of Kunsch Family Tree-7.ged on Jul 31, 2011 by Randy Kunsch.
    Nosorigines

    Jacques a épousé Thérèse Robin le 14 nov 1684 à Boucherville. Thérèse (fille de 1er arrivant. Caporal du Régiment de Carignan puis de Sorel Jean Robin Lapointe, 1665 sur le navire La Paix. et 1ère arrivante. Fille du Roy. Jeanne Charton, 1667 sur le navire Le St-Louis de Dieppe.) est née en vers 1668; est morte le 31 déc 1721 à Longueuil; a été enterrée le 1 jan 1722 à Longueuil. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 7.  Thérèse RobinThérèse Robin est née en vers 1668 (fille de 1er arrivant. Caporal du Régiment de Carignan puis de Sorel Jean Robin Lapointe, 1665 sur le navire La Paix. et 1ère arrivante. Fille du Roy. Jeanne Charton, 1667 sur le navire Le St-Louis de Dieppe.); est morte le 31 déc 1721 à Longueuil; a été enterrée le 1 jan 1722 à Longueuil.

    Notes:

    PRDH: 64872

    Enfants:
    1. 3. Jeanne Viau est née le 30 avr 1688 à Boucherville; a été baptisée le 30 avr 1688 à Boucherville; est morte le 17 mars 1726 à Longueuil; a été enterrée le 18 mars 1726 à Longueuil.
    2. Jacques Viau L'espérance est né le 10 mai 1691 à Boucherville; a été baptisé le 11 mai 1691 à Boucherville.
    3. Marie-Rose Viau L'espérance est née le 30 nov 1693 à Boucherville; a été baptisée le 1 déc 1693 à Boucherville; est morte le 3 déc 1693 à Boucherville; a été enterrée le 4 déc 1693 à Boucherville.
    4. Marie Madeleine Viau L'espérance est née le 8 nov 1694 à Boucherville; a été baptisée le 9 nov 1694 à Boucherville.
    5. Marie Angélique Viau L'espérance est née le 20 oct 1698 à Boucherville; a été baptisée le 20 oct 1698 à Boucherville.
    6. Marie Thérèse Viau L'espérance est née le 17 oct 1700 à Boucherville; a été baptisée le 17 oct 1700 à Boucherville.
    7. Joseph Viau L'espérance est né le 5 mars 1702 à Longueuil; a été baptisé le 5 mars 1702 à Longueuil.
    8. Thomas Viau L'espérance est né le 9 déc 1704 à Longueuil; a été baptisé le 10 déc 1704 à Longueuil.


Génération: 4

  1. 8.  Michel Monet (Boismenu)

    Notes:

    PRDH: 52917

    Michel a épousé Marie Bretel. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 9.  Marie Bretel

    Notes:

    PRDH: 52918

    Enfants:
    1. 4. 1er arrivant Jean Monet (Boismenu) est né en vers 1647 à Poitiers; est mort le 2 déc 1701 à Notre-Dame-de-Montréal; a été enterré le 3 déc 1701 à Notre-Dame-de-Montréal.

  3. 10.  1er arrivant. Laurent Glori dit LaBiere, Vers 1658. Navire inconnu.1er arrivant. Laurent Glori dit LaBiere, Vers 1658. Navire inconnu. est né en vers 1638 à Poitou (fils de Pierre Glori et Louise Gaultier); est mort le 25 mars 1681 à Notre-Dame-de-Montréal; a été enterré le 25 mars 1681 à Notre-Dame-de-Montréal.

    Notes:

    PRDH: 30955

    http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/autrespassagers/autrespassagersGlaGoup.html#retourautrespassagersGlaGoup :

    (Pierre, brasseur de bière et Louise GAULTIER), b 30-08-1639 St-André, v. et ar. Niort, év. Poitiers, Poitou (Deux-Sèvres); d Rivière-des-Prairies et s 25-03-1681 Montréal; selon Trudel, 19 ans du Poitou, arrivée en 1658; première mention : témoin ct m 04-12-1658; aux rec. 66 et 67 à Montréal; sait signer; m 23-07-1664 Montréal avec Jacqueline LAGRANGE; famille établie à Montréal; 7 enfants. (CI : 389; DGFQ : 506)

    https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Glory_Laurent&pid=60060 :
    ID No: 60060
    Prénom: Laurent
    Nom: Glory
    dit La Bière
    Sexe: M
    Occupation:
    Baptême: 30 août 1639
    Paroisse/ville: St-Andre, Niort, Poitiers, Poitou
    Pays: France
    Décès: 25 mars 1681 - âge: 42
    Paroisse/ville: Riviere des Prairies
    Pays: Canada
    Information, autres enfants, notes, etc.
    Biographie / Anecdotes
    Acte de baptême de Laurent Glory
    Fils de Pierre, brasseur de bière, né en 1611 et sépulture le 12-3-1683 Notre-Dame de Niort marié avec Louise Gaultier le 15-11-1638 Notre-Dame de Niort

    Petit-fils de Laurent Glory né vers 1585 et décédé après 1638 marié avec Marie Mochet décédée après 1638


    Laurent Glorit est l'aîné d'une famille de dix enfants tous baptisés à Niort (Notre-Dame) dont Marie, baptisée le 19-03-1641 et Nicolas, baptisé le 19-06-1652. Sa mère décède le 27-07-1652 et son père épouse en secondes noces Françoise Segay à Sainte-Pezenne, le 30-08-1655. Ses grands-parents paternels, Laurent Glorit et Marie Mousset se sont mariés à Niort (St-André) le 01-07-1613. Ses grands-parents maternels sont Jean Gaultier et Suzanne Estien. (Source: Fichier Origine)


    http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=241808 :
    Statut Marié
    Date de baptême 30-08-1639
    Lieu d'origine Niort (Notre-Dame) (Deux-Sèvres) 79191
    Parents Pierre GLORIT et Louise Gaultier
    Métier du père Maître sargetier et brasseur de bière
    Date de mariage des parents 15-11-1638
    Lieu de mariage des parents Niort (Notre-Dame) (Deux-Sèvres) (79191)
    Première mention au pays 1658
    Occupation à l'arrivée Migrant
    Date de mariage 23-07-1664
    Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
    Conjoint Jacqueline Lagrange
    Décès ou inhumation Montréal, 25-03-1681
    Remarques Il est l'aîné d'une famille de dix enfants b. à Niort (N-D), dont : Marie, 19-03-1641 et Nicolas, 19-06-1652. Son frère Antoine Glorit (mère f. Louise Gaultier), marié à Niort (St-André), le 20-05-1669 avec Françoise Sarregoule (Émérit et Jeanne Arnault), veuve de François Desmier, témoin: Louis Glorit, frère-H. Ses grands-parents paternels sont Laurent Glorit, maître sacristain et Marie Mousset (Abraham et Jeanne Tadault), b. 19-11-1601 à Niort (St-André), s. 05-06-1660 à Niort (St-André), mariés à Niort (St-André), le 01-07-1613, dont Pierre Glorit (père du pionnier), s. 12-03-1683 à Niort (N-D); sous Pierre Glory, m-2 Ste-Pezenne (79287), auj. Niort, le 30-08-1655 avec Françoise Segay (parents omis). Ses grands-parents maternels sont Jean Gaultier, s. 30-01-1653 à Niort (N-D), et Suzanne Estien, s. 25-03-1656 à Niort (N-D), dont Louise (mère du pionnier), s. 27-06-1652 à Niort (N-D).
    Identification* DGFQ, p. 506 ; DGFC, vol. 1, p. 272
    Chercheur(s) Archange Godbout ; Marguerite Morisson ; Guy Desjardins ; Lise Dandonneau
    Référence* MSGCF, vol. 15, p. 22-24 ; De Niort à la Nouvelle-France, 1648-1767, p. 59-60
    Copie d'acte AD-79 numérisé
    Date de modification 2016-11-10

    Laurent a épousé 1ère arrivante. Fille à marier Jacqueline Lagrange, 1658. Navire inconnu. le 23 juil 1664 à Notre-Dame-de-Montréal. Jacqueline (fille de Jean DeLaGrange et Marguerite Bourre (Bouret)) est née le 1 juil 1641 à Boulogne-sur-Mer,St-Nicolas.; a été baptisée le 1 juil 1641 à Boulogne-sur-Mer,St-Nicolas.; est morte le 3 août 1688 à Notre-Dame-de-Montréal; a été enterrée le 3 août 1688 à Notre-Dame-de-Montréal. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 11.  1ère arrivante. Fille à marier Jacqueline Lagrange, 1658. Navire inconnu.1ère arrivante. Fille à marier Jacqueline Lagrange, 1658. Navire inconnu. est née le 1 juil 1641 à Boulogne-sur-Mer,St-Nicolas.; a été baptisée le 1 juil 1641 à Boulogne-sur-Mer,St-Nicolas. (fille de Jean DeLaGrange et Marguerite Bourre (Bouret)); est morte le 3 août 1688 à Notre-Dame-de-Montréal; a été enterrée le 3 août 1688 à Notre-Dame-de-Montréal.

    Notes:

    PRDH: 19077

    Son premier mariage fut avec Michel Thodore (PRDH: 70402) le 16 sept 1658 (Notre-Dame-de-Montral).
    son 2e mariage fut avec Laurent Glory dit La Bière le 23 juillet 1664.
    Et son 3e mariage fut avec Nicolas Ragueneau (PRDH: 66014), le 27 novembre 1681.

    http://naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/autrespassagers/autrespassagersLadLamo.html#lagrangejacqueline :
    (f Jean, maître maçon et Marguerite BOURRÉ ou BOUVRÉ), b 01-07-1641St-Nicolas de Boulogne-sur-Mer, Picardie (Pas-de-Calais); s 03-08-1688 Montréal (42 ans); selon Trudel, 19 ans de Picardie, arrivée en 1658; 26 ans au rec. 66; 28 ans au rec. 67; 40 ans au rec. 81; ne sait pas signer; 1er m 16-09-1658 Montréal (ct 15 Basset) avec Michel THÉODORE; famille établie à Montréal; 2 enfants; 2e m 23-07-1664 Montréal avec Laurent GLORY dit La Bière; famille établie à Montréal; 7 enfants; 3e m 27-11-1681 Pointe-aux-Trembles avec Nicolas RAGUENEAU; famille établie à Pointe-aux-Trembles; aucun enfant. (CI : 389, 390; DGFQ : 506, 961, 1072; FO)
    ---
    1658
    Québec

    https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?pid=60061&partID=60060 :
    ID No: 60061
    Prénom: Jacqueline
    Nom: Lagrange
    Sexe: F
    Occupation:
    Baptême: 01 juillet 1641
    Paroisse/ville: Boulogne-sur-Mer, St-Nicolas
    Pays: France
    Décès: 03 août 1688 - âge: 47
    Paroisse/ville: Montreal
    Pays: Canada
    Information, autres enfants, notes, etc.
    Fille de Jean, maitre maçon et Marguerite Bourré ou Bouvré

    SANS POSTÉRITÉ avec Nicolas Ragueneau

    (CT 15 Basset) avec Michel Théodore dit Gilles

    baptisée: 01-07-1641 Boulogne-sur-Mer (St-Nicolas), France
    ORIGINE
    (Jean-Paul Boucher)
    Autres mariages de: Jacqueline Lagrange
    Nicolas Ragueneau
    Pointe-aux-Trembles
    Michel Theodore
    Montréal

    http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=242237 :

    LAGRANGE, Jacqueline 242237
    Statut Mariée
    Date de baptême 01-07-1641
    Lieu d'origine Boulogne-sur-Mer (St-Nicolas) (Pas-de-Calais) 62160
    Parents Jean et Marguerite Bouret
    Première mention au pays 1658
    Occupation à l'arrivée Migrante
    Date de mariage 16-09-1658
    Lieu du mariage Montréal (Notre-Dame)
    Conjoint Michel Théodore
    Décès ou inhumation Montréal, 03-08-1688
    Remarques Les actes suivants sont à Boulogne-sur-Mer (St-Nicolas), sauf indications. Sa mère Marguerite Bouret est née vers 1605 à Licques (Pas-de-Calais, 62506), et inhumée le 23-09-1671. Quatre frères et deux soeurs: Jean, b. 15-12-1621, d. avant 1695, m-1 vers 1646 avec Marie Fasquelle (Louis et Marie Hamerel), s. 08-04-1678, m-2 le 24-06-1680, cm du 25-05-1680 greffe Guillot avec Françoise Coiette (François et Françoise Toulet), s. 11-01-1695 à Drucat (St-Martin) (Somme, 80260); Catherine, b. 16-02-1624; Louis, b. 30-03-1631; Adrien, b. 14-06-1635; Claude, b. 19-05-1637 et Antoinette, b. 06-07-1646.
    Identification* DGFQ, p. 1072 ; DGFC, vol. 1, p. 338
    Chercheur(s) Denis Beauregard ; Vincent Lécuyer ; Lise Dandonneau
    Référence* Fonds Archange Godbout
    Copie d'acte AD-62 numérisé
    Date de modification 2018-02-10


    http://www.migrations.fr/FILLE_A_MARIER/FILLEAMARIER.htm#L :

    ENFANTS :
    Issus du mariage de Théodore Michel
    Marie-Barbe: 04/12/1660 Montréal D: 23/12/1682 Montréal
    Jeanne : 08/08/1663 Mtl. D: 09/06/1730 Rivières des Prairies

    Enfants issus du mariage avec Glory dit La Brière Laurent.
    Thérèse b.17/09/1665 m. 1678 Jean Monet. D: 13/08/1708 Rivières des Prairies
    Laurent b.20/02/1668 Mtl. m 1689 Françoise de Vanchy.
    Engagé ouest de 07/08/1685 au19/08/1692.
    Marie-Charlotte b 27/12/1670 Mtl.m.1694 Jean Auger
    Marguerite n 13 b 29/12/1673 Mtl. sépulture .05/03/1688.
    Jacques b.29/05/1676 Mtl. décès :31/01Hôtel-Dieu Québec sépulture 01/02/1721 Mtl.
    Françoise n 20 Rivière des Prairies b.26/05/1678 Pointe aux Trembles décès.
    après rec. 1681.
    Catherine n 25 Rivière des Prairies b. 26/05/1681 Pointe aux Trembles m. 1699
    Maurice Noël.

    SANS POSTÉRITÉ avec Rageneau Nicolas.

    http://www.memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=Lagrange_%28Jacqueline%29 :
    Née vers 1642 dans la paroisse Saint-Nicolas de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais, Picardie, France).
    Arrive en Nouvelle-France vers 1658.
    Mère de la lignée Théodore/Lagrange d'Amérique.
    Épouse (premières noces) Michel Théodore dit Gilles à Ville-Marie (Montréal) le 16 septembre 1658 ; de cette union sont issues Marie-Barbe Théodore (mariée à François Dormet) et Jeanne Théodore (mariée à Pierre Hogue).
    Mère de la lignée Glory/Lagrange d'Amérique.
    Épouse (secondes noces) Laurent Glory dit La Bière à Ville-Marie (Montréal) le 23 juillet 1664 ; de cette union sont issus Thérèse Glory (mariée à Jean Monet), Laurent Glory dit La Bière (marié à Françoise de Vanchy), Marie-Charlotte Glory (mariée à Jean Auger), Jacques Glory, Françoise Glory et Catherine Glory (mariée à Maurice Noël).
    Épouse (troisièmes noces) Nicolas Ragueneau à Pointe-aux-Trembles (Montréal) le 27 novembre 1681 ; cette union est sans postérité.
    Décès en 1688 (3 août) à Ville-Marie (Montréal).
    En 1729, elle avait 121 descendants.

    Crédits -

    Dictionnaire généalogique des familles du Québec (René Jetté, Presses de l'Université de Montréal-1983).
    Naissance d'une population - Les Français établis au Canada au XVIIe siècle (Presses de l'Université de Montréal, 1987).
    Pour le Christ et le Roy - La vie au temps des premiers Montréalais (sous la direction de Yves Landry, Libre Expression, Art Global, 1992)

    http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/autrespassagers/autrespassagersLadLamo.html#retourautrespassagersLadLamo :
    (f Jean, maître maçon et Marguerite BOURRÉ ou BOUVRÉ), b 01-07-1641St-Nicolas de Boulogne-sur-Mer, Picardie (Pas-de-Calais); s 03-08-1688 Montréal (42 ans); selon Trudel, 19 ans de Picardie, arrivée en 1658; 26 ans au rec. 66; 28 ans au rec. 67; 40 ans au rec. 81; ne sait pas signer; 1er m 16-09-1658 Montréal (ct 15 Basset) avec Michel THÉODORE; famille établie à Montréal; 2 enfants; 2e m 23-07-1664 Montréal avec Laurent GLORY dit La Bière; famille établie à Montréal; 7 enfants; 3e m 27-11-1681 Pointe-aux-Trembles avec Nicolas RAGUENEAU; famille établie à Pointe-aux-Trembles; aucun enfant. (CI : 389, 390; DGFQ : 506, 961, 1072; FO)

    Enfants:
    1. 5. Thérèse Glori est née le 17 sept 1665 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisée le 17 sept 1665 à Notre-Dame-de-Montréal.
    2. Laurent Glori est né le 20 fév 1668 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisé le 20 fév 1668 à Notre-Dame-de-Montréal.
    3. Marie Charlotte Glori est née le 27 déc 1670 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisée le 27 déc 1670 à Notre-Dame-de-Montréal.
    4. Marguerite Glori est née le 13 déc 1673 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisée le 29 déc 1673 à Notre-Dame-de-Montréal.
    5. Jacques Glori est né le 29 mai 1676 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisé le 29 mai 1676 à Notre-Dame-de-Montréal.
    6. Françoise Glori est née le 20 oct 1678 à Pointe-aux-Trembles; a été baptisée le 23 oct 1678 à Pointe-aux-Trembles.
    7. Catherine Glori est née le 25 mai 1681 à Pointe-aux-Trembles; a été baptisée le 26 mai 1681 à Pointe-aux-Trembles.

  5. 12.  Julien Viau L'espérance a été enterré le 29 mars 1675 à Clisson.

    Notes:

    PRDH: 73095

    http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=250089:
    Huissier au siège présidial de Nantes.

    Julien a épousé Gratienne Forget. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  6. 13.  Gratienne Forget

    Notes:

    PRDH: 73096

    Enfants:
    1. 6. 1er arrivant. Jacques Viau L'espérance, 1665 sur le navire Saint-Sébastien. est né à Nantes,Bretagne.

  7. 14.  1er arrivant. Caporal du Régiment de Carignan puis de Sorel Jean Robin Lapointe, 1665 sur le navire La Paix.1er arrivant. Caporal du Régiment de Carignan puis de Sorel Jean Robin Lapointe, 1665 sur le navire La Paix. est né le 14 déc 1642 à Auxerre,France (fils de Jean-Baptiste Robin et Pierrette Gauterio); est mort le 6 juin 1703.

    Notes:

    PRDH: 64866

    https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Charton_Jeanne&pid=46287 :
    ID No: 46288
    Prénom: Jean
    Nom: Robin
    dit Lapointe
    Sexe: M
    Occupation: habitant et juge de la seigneurie de Longueuil
    Naissance: 1643 vers
    Paroisse/ville: Clamecy, Auxerre, Bourgogne, Nievre
    Pays: France
    Décès:
    Paroisse/ville:
    Pays:
    Inh./Source: Décédé entre le 7-7-1699 et le 3-9-1702
    Information, autres enfants, notes, etc.
    C. de m. le 1667.10.09 (Rageot). Ménage établi à Longueuil

    Fils de Jean et Perrette Gauterio

    Juge de la seigneurie de Longueuil en 1678

    http://memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=Robin_%28Jean%29 :
    Né dans la paroisse Saint-Martin de Clamecy (Nièvre, Bourgogne, France).
    Père de la lignée Robin/Charton d'Amérique.
    Épouse Jeanne Charton à Québec en 1667 ; de cette union sont issus Marie-Thérèse Robin (mariée à Jacques Viau), Catherine Robin (mariée à Thomas Radumé), Jeanne-Catherine (mariée à Alexandre Lacoste), Reine Robin (mariée à Bertrand Viau), Jean Robin (marié à Marie-Claude Sargent), Madeleine Robin (mariée à Pierre Charron), Michel Robin (marié Angélique Dupré) et Marie-Josèphe (mariée à Étienne Charles).
    Décès entre 1699 et 1702 dans la seigneurie de Longueuil (69).
    En 1729, il avait 130 descendants.

    Crédits -

    Dictionnaire généalogique des familles du Québec (René Jetté, Presses de l'Université de Montréal, 1983)
    Naissance d'une population - Les Français établis au Canada au XVIIe siècle (Presse de l'Université de Montréal, 1987)


    http://www.naviresnouvellefrance.net/html/page1665.html#page1665 :

    Le 20 août le navire du capitaine Éthier GUILLON, la Paix jette l'ancre à Québec avec à bord quatre compagnies du régiment de Carignan : Colonelle, Contrecoeur, Maximy et Sorel. Le 19 septembre le vaisseau met les voiles pour la France avec l’Aigle d'Or. Mais il fait naufrage le 26 septembre (selon Bosher (1)) ou le 11 octobre (selon les Relations (2), peut-être (?) la date à laquelle la nouvelle est arrivée à Québec) ± par dela Tadoussac côté sud deux ou trois marins noyés , en fait près de Matane. Ils sont demeurés ANONYME. Le Saint- Sébastien recueille le capitaine et son équipage.
    Compagnie de Sorel (considérée comme la meilleure des huit compagnies à partir pour la Nouvelle-France, elle quitte Québec dès le 25 août pour le Richelieu. Elle y construit à l'embouchure de cette rivière le fort Richelieu et y cantonne pour les troix années suivantes. Quelques soldats ont participé à l'expédition de Courcelles au cours de l'hiver 1666 et bon nombre d'autres ont accompagné leur capitaine lors de son expédition au pays des Iroquois au cours de l'été suivant. Celui-ci s'est établi en Nouvelle- France ainsi que d'autres de ses hommes. Une vingtaine ont choisi de retourner en France avec leur lieutenant AMPLEMENT.) :
    Officiers :
    (71) Pierre de SAUREL, capitaine (72) Antoine AMPLEMENT, sr d'Héricourt, lieut.
    (73) Hughes RANDIN, enseigne
    Soldats et sous-officiers :
    (74) André ACHIN ou HACHIN dit Saint-André (de la cie de Sorel ou de Portes)
    (75) Antoine ADHÉMAR, sieur de Saint-Martin
    (76) Julien ALLARD dit Labarre
    (77) ... BEAUGENDRE
    (78) Paul BEAUGENDRE dit Desrochers
    (79) Jean BEAUGRAND ou BOUGRAN dit Champagne
    (80) Antoine BÉTHUNE dit Lataille
    (81) François BRETON
    (82) Étienne CLÉMENCEAU dit Lachesnaye
    (83) Claude COGNAC dit Lajeunesse
    (84) Gilles COUTURIER dit Labonté
    (85) Jean DARBOIS dit Lafleur, sergent
    (86) François DEGUIRE dit Larose
    (87) Jean DOMINIQUE
    (88) Gilles DUFAULT dit Le Breton
    (89) ... DUFRESNE
    (90) … DUVEMIS
    (91) Pierre GENCENAY
    (92) … FRANCOEUR, sous-officier
    (93) Gabriel GIBAUT
    (94) … Lafontaine
    (95) … Laliberté
    (96) Jacques LAMORINIÈRE, cadet
    (97) Claude LAPRELLE
    (98) … Larosée
    (99) Jean-Baptiste LAVANOIS dit Laviolette
    (100) … Le Breton
    (101) Pierre LESIÈGE dit Lafontaine
    (102) Martin MOREAU dit Laporte
    (103) Nicolas MOYÉ dit Grancé
    (104) Jean OLIVIER
    (105) Claude PASTOREL ou PASTOUREL dit Lafranchise
    (106) Jean-Baptiste PÂTISSIER dit Saint-Amand
    (107) Jean PIET dit Trempe-la-Croûte
    (108) André POUTRÉ dit Lavigne
    (109) Jean ROBIN dit Lapointe
    (110) Pierre SALVAIL
    (111) Pierre VALLET dit Lafrance
    (112) Pierre VILLOIN dit Lespérance
    (113) Marie ARBAUD, femme du sergent Jean DARBOIS, s'est peut-être embarquée sur ce navire.


    http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm#C :
    ROBIN Jean dit Lapointe
    Soldat puis Caporal du Régiment de Carignan, Cie Chambly, puis Sorel
    Habitant et juge de la seigneurie de Longueuil
    Fils de Jean et Perrette Gauterio de la paroisse Saint-Martin de la ville de Clamecy, 58500; Nièvre; Bourgogne .
    Né vers 1643 , décédé entre le 07/07/1699 et le 03/09/1702.
    Il fut confirmé à Québec, le 24 août 1665 et part le lendemain pour participer à l’érection d’un fort sur les bord du Richelieu.
    Il fut notaire et juge de la seigneurie de Longueuil en 1678.
    Jean Robin décède entre le 7 juillet 1699 et le 3 septembre 1702 à Longueuil.

    (Contrat du 9 octobre 1667, Notaire Gilles Rageot)
    Plusieurs filles du roi assistaient au contrat de mariage.
    Mariage le 10 octobre 1667 à Québec Acte de mariage

    https://www.geni.com/people/Jean-Robin-Lapointe/6000000021969546596 :

    14 Décembre 1642
    Death: 06 Juin 1703 (60)
    Famille proche :
    Fils de Jean Baptiste Robin et Pierrette Robin
    Époux de Jeanne Robin (Lapointe)
    Père de Jean-Baptiste Robin (Lapointe)

    Jean a épousé 1ère arrivante. Fille du Roy. Jeanne Charton, 1667 sur le navire Le St-Louis de Dieppe. le 10 oct 1667 à Notre-Dame-de-Québec. Jeanne (fille de Claude Charton (Charreton) et Madeleine Dumont) est née en vers 1653 à Bourges,France; est morte le 6 juin 1703 à Longueuil. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  8. 15.  1ère arrivante. Fille du Roy. Jeanne Charton, 1667 sur le navire Le St-Louis de Dieppe.1ère arrivante. Fille du Roy. Jeanne Charton, 1667 sur le navire Le St-Louis de Dieppe. est née en vers 1653 à Bourges,France (fille de Claude Charton (Charreton) et Madeleine Dumont); est morte le 6 juin 1703 à Longueuil.

    Notes:

    PRDH: 15199

    https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Charton_Jeanne&pid=46287 :
    ID No: 46287
    Prénom: Jeanne
    Nom: Charton
    Sexe: F
    Occupation:
    Naissance: 1653 vers
    Paroisse/ville: St-Pierre-le-Guillot, v. et archev. Bourges, en Berry
    Pays: France
    Décès: 06 juin 1703 - âge: 50
    Paroisse/ville: Longueuil
    Pays: Canada
    Information, autres enfants, notes, etc.
    Fille de Claude et de Madeleine Dumont
    Arrivée en 1667.

    http://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/fillesduroi/FillesduroiBoC.html#chartonjeanne :

    (f Claude et Madeleine DUMONT), de St-Pierre-le-Guillard, v. et ar. Bourges, Berry (Cher); n vers 1653; s 06-06-1703 Longueuil (60ans); sans aucun doute arrivée 25-09-1667 Québec dans le Saint-Louis; 28 ans au rec. 81; m 10-10-1667 Québec (ct 09 Rageot) avec Jean ROBIN dit Lapointe; famille établie à Longueuil; 10 enfants. (FDR : 290; DGFQ : 997; Les Transporteurs de nos ancêtres : 70)

    Le Saint-Louis

    1667



    Le 16 juin 1667 est présent Nicolas DELALOCHE, charpentier de navire, demeurant à Dieppe, prêt à partir de ce port et Havre pour aller faire le voyage au Canada et aux Isles d'Amérique dans le navire nommé le Saint-Louis de Dieppe dont est capitaine Jean DRUAULT, dont lequel a fait volontairement nommé et constitué pour sa procuratrice générale et spéciale Marie BREQUEL, sa femme...

    http://www.naviresnouvellefrance.net/html/pages16661667.html#pages16661667 :

    ± Le 25 septembre le St-Louis arrive avec le (1) P. Louis de BEAULIEU, (2) maître Pierre PIERSON et (3) n. frère Pierre MAIGNERET quantité de filles plus de 80 et plus de 100 travailleurs, 14 ou 15 chevaux, etc. d'après le Journal des Jésuites.

    Une lettre de Jean TALON datée du 27 octobre 1667 au ministre COLBERT l'informe que les filles à marier sont arrivées en deux contingents pour 1667 : ± quatre vingt quatre de Dieppe et vingt cinq de La Rochelle , soit 109 Filles du roi en tout. Yves Landry en a répertorié 63 Filles du roi venues de Dieppe en embarquées sur ce navire :

    (4) Catherine BAILLÉ, de par. St-Étienne de Fécamp, ar. Le Havre, archev. Rouen, Normandie.
    (5) Françoise BANSE, de par. St-Sauveur, v. Rouen, Normandie.
    (6) Barbe BARON, de par. St-Vincent, v. Rouen, Normandie.
    (7) Catherine BASSET, de St-Ouen-de-Longpaon, commune de Darnétal, ar. Rouen, Normandie.
    (8) Catherine de BELLEAU, de St-Aignan de Pommeroy, Grivesnes, ar. Montdidier, év. Amiens, Picardie.
    (9) Lucrèce BILLOT, de par. St-Prix d’Ornbais, ar. Épernay, év. Soissons, Champagne.
    (10) Marie BLANCHARD, de par. St-Michel ou St-Nicaise, v. Rouen, Normandie.
    (11) Jeanne-Claude de BOISANDRÉ, de par. St-Jean, v. Caen, év. Bayeux, en Normandie, arrivée avec ses deux fils (12) Joseph et (13) Noël RANCOURT.
    (14) Marguerite BONNEFOY dit Sainte-Foy, de par. St-Denis de Duclair, ar. et archev. Rouen, Normandie.
    (15) Louise BOUCHARD, de Neufchâtel-sur-Ainse, ar. Laon, év. Reims, Île-de-France ou Neufchâtel-Hardelot, ar. Boulogne-sur-Mer, Picardie.
    (16) Marie BOUET, de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie.
    (17) Catherine BOURGEOIS, de par. St-Gervais, v. Rouen, Normandie.
    (18) Marie BOURGEOIS, de par. St-Rémy, v. Rouen, Normandie.
    (19) Jeanne BUREL, de par. St-Denis de Duclair, ar. Rouen, Normandie.
    (20) Sylvine CARCIREUX, de par. St-Ursin, v. Bourges, Berry.
    (21) Françoise de CHARMESNIL, de par. St-Maclou, Rouen, Normandie.
    (22) Jeanne CHARTON, de par. St-Pierre-le--Guillard, v. Bourges, Berry.
    (23) Françoise CHEVALIER, de par. Ste-Croix, v. Elbeuf, Normandie.
    (24) Jeanne DÉCHARD, de Mézy-Moulins, ar. Château-Thiery, év. Soissons, Brie.
    (25) Marie DESCHAMPS, de par. St-Martin, v. Rouen, Normandie.
    (26) Marie DEVAULT, de Nogent-le-Roi, ar. Dreux, év. Chartres, Beauce.
    (27) Madeleine DUMORTIER de LEUR, de Chemilli, ar. Mortagne, év. Le Mans, Perche.
    (28) Suzanne DURAND, de par. St-Sauveur, v. Montivilliers, ar. Le Havre, archev. Rouen, Normandie.
    (29) Marguerite ÉLOY, de par. St-Jacques, v. Dieppe, Normandie.
    (30) Marie-Anne FIRMAN, de par. St-Séverin, v. Paris, Île-de-France. Elle est repassée en France sur le navire le Prophère Hosée, selon une note en marge de son contrat de mariage datée du 17-11-1667.
    (31) Marie-Madeleine GRANGEON, de par. St-Laurent, v. Nogent-sur-Seine, év. Troyes, Champagne.
    (32) Françoise HÉBERT, de par. Notre-Dame, v. Le Havre, Normandie.
    (33) Élisabeth HUBERT, de par. St-Gervais, rue de la Tisserandrie, v. Paris, Île-de-France.
    (34) Marie HUÉ,de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie.
    (35) Marguerite ITAS, de St-Siméon, ar. Bernay, év. Lisieux, Normandie.
    (36) Marguerite JOURDAIN, de par. Notre-Dame du Bois-Robert, ar. Dieppe, Normandie.
    (37) Geneviève LAÎNÉ, de par. St-Barthélemy, v. Paris, Île-de-France.
    (38) Marie LANGLOIS, de par. St-Jacques, v. Dieppe, Normandie.
    (39) Françoise LARCHEVÊQUE, de par. St-Martin de Veules-les-Roses, ar. Dieppe, archev. Rouen, Normandie.
    (40) Marie LASNON, de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie.
    (41) Marie LEBRUN, de par. St-Jacques, v. Rouen, Normandie.
    (42) Gabrielle LEMAÎTRE, de Clefs, ar. Saumur, év. Angers, Anjou.
    (43) Marie-Rogère LEPAGE, de St-Martin, v. Clamecy, év. Autun, Nivernais.
    (44) Élisabeth LEQUIN, de par. St-Gervais, v. Paris, Île-de-France.
    (45) Marguerite LEVAIGNEUR, de St-Saëns, ar. Dieppe, archev. Rouen, Normandie.
    (46) Jeanne LEVASSEUR, de par. St-Éloi, v. Rouen, Normandie.
    (47) Catherine de LOSTELNEAU, de v. Agen, Gascogne ou de par. St-Nicolas-des-Champs, v. Paris, Île-de-France.
    (48) Marie MICHEL, de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie.
    (49) Marguerite de NEVELET, de par. Ste-Madeleine, v. Troyes, Champagne.
    (50) Madeleine NIEL, de par. St-Gervais, v. Rouen, Normandie.
    (51) Madeleine OLIVIER, de Caudebec-en-Caux, ar. et archev. Rouen, Normandie.
    (52) Marie PASQUIER de Franclieu, de par. St-Étienne, v. Brie-Comte-Robert, ar. Melun, Brie.
    (53) Marie PAVIOT, de Neuville-Ferrières ou d'Esclavelles, ar. Dieppe, archev. Rouen, Normandie.
    (54) Françoise PIÉTON, de Pont-Aven, ar. et év. Quimper, Bretagne.
    (55) Marie-Madeleine PLOUARD, du Polet de St-Pierre de Neufville, ar. Dieppe, archev. Rouen, Normandie.
    (56) Marie-Angélique de PORTAS, de Brie-Comte-Robert, ar. Melun, Brie ou de par. St-Nicolas-des-Champs, v. Paris, Île-de-France.
    (57) Marie QUELQUEJEU, de St-Julien ou du faubourg de Montsor, v. Alençon, év. Sées, Normandie.
    (58) Catherine RELOT, de par. St-Georges-du-Château, v. Caen, év. Bayeux, Normandie.
    (59) Marguerite RENAUD, de Ligny-en-Barrois, ar. Bar-le-Duc, év. Toul, Lorraine.
    (60) Geneviève RIGAUD, de par. St-Médard, v. Paris, Île-de-France.
    (61) Geneviève SAGEOT, de par. St-André-des-Arts, v. Paris, Île-de-France.
    (62) Marie SEL, de par. Ste-Trinité de Bois-Guillaume, ar. et archev. Rouen, Normandie.
    (63) Louise SENÉCAL, de par. St-Éloi, v. Rouen, Normandie.
    (64) Catherine TOPSAN, de par. St-Jacques, v. Dieppe, Normandie.
    (65) Ursule-Madeleine TURBAR, de v. Chaumont-en-Bassigny, év. Langres, Champagne ou de par. St-Séverin, v. Paris, Île-de-France.
    (66) Marie VARIN, de par. St-Pierre du Grand-Quevilly, ar. et archev. Rouen, Normandie.
    (67) Françoise VASSAL, de par. St-Pierre, v. Chartres, Beauce.
    (68) Catherine VIEILLOT, de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie.
    (69) Catherine-Françoise DESNOYERS a escorté à partir de Dieppe une vingtaine de Filles du roi en 1667. Celles-ci ont signé le 17 juin 1667 un acte de protestation chez le notaire Antoine Lemareschal à Dieppe pour se plaindre du comportement des commis de la Compagnie des Indes occidentales en charge de leur entretien et de leur transport au Canada.

    Ce qui contredit la lettre de Jean TALON du 27 octobre 1667 au ministre COLBERT selon qui : ± les Demoiselles qui sont venues de France cette année se louent fort du traitement qu’elles ont receu de Messs de la Compe à Rouen, à Dieppe et en rade, mais elles m’ont fait de grandes plaintes de celuy qu’elles ont reçeu sur mer, et elles m’ont asseuré que du moment qu’elles ont esté soubs la voile, elles ont reconnu ny honnesté, ny humanité, dans les officiers de leur bord, qui les ont fait beaucoup souffrir de la faim, ne leur donnant qu’un léger repas le matin, et le soir pour souper un bien peu de biscuit sans aucune suite. .

    TALON suggère au ministre qu’un conducteur ± sage et autorisé pour leur faire donnes les choses nécessaires accompagne l’an prochain les demoiselles de ± qualité . L’intendant souligne qu’il tente d’amoindrir leur chagrin et de les détourner de leur projet d’écrire à leurs correspondants les mauvais traitements subis, ce qui pourrait contrecarrer le prochain envoi ± des demoiselles bien choisies . Celles-ci Yves Landry signale que les noms de six d’entre elles n’apparaissent pas dans les archives canadiennes, elles sont soit vraisemblablement restées en France, soit mortes en mer.

    Michel Langlois (1) mentionne que (70) François DUVAL déclare devant la Prévôté de Québec le 5 juillet 1668 s'être embarqué avec le nommé (71) PARENT sur le Saint-Louis en 1667.

    Le Journal des Jésuites écrit que ± le 11 novembre le départ du petit navire de Normandie peut-être le Saint-Louis, et que ± le dernier vaisseau seul nous a fourni 24 hommes et 16 filles malade sans doute ce navire.

    Selon Noel Schultz (2) le Saint-Louis, un deux ponts armés d'environ 250 Tx, a brûlé peu après un voyage à Londres en 1691.

    Québec

    http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm#C :
    CHARTON/CHARRETON Jeanne
    Fille de Claude et de Madeleine Dumont, de la paroisse Saint-Pierre le Guillard, ville de Bourges 18000, Cher; Centre.
    Née vers 1653
    Inhumée le 6 juin 1703, en la paroisse de Longueuil
    Âgée d’environ 60 ans.Acte de sépulture

    1 mariage:
    ROBIN Jean dit Lapointe
    Soldat puis Caporal du Régiment de Carignan, Cie Chambly, puis Sorel
    Habitant et juge de la seigneurie de Longueuil
    Fils de Jean et Perrette Gauterio de la paroisse Saint-Martin de la ville de Clamecy, 58500; Nièvre; Bourgogne .
    Né vers 1643 , décédé entre le 07/07/1699 et le 03/09/1702.
    Il fut confirmé à Québec, le 24 août 1665 et part le lendemain pour participer à l’érection d’un fort sur les bord du Richelieu.
    Il fut notaire et juge de la seigneurie de Longueuil en 1678.
    Jean Robin décède entre le 7 juillet 1699 et le 3 septembre 1702 à Longueuil.

    (Contrat du 9 octobre 1667, Notaire Gilles Rageot)
    Plusieurs filles du roi assistaient au contrat de mariage.
    Mariage le 10 octobre 1667 à Québec Acte de mariage

    Ménage établi à Longueuil 10 enfants.
    1)-Thérèse : née vers 1668, épouse Jacques VIAU 14/11/1684 Boucherville; décès 31/12/1720 Longueuil
    2)-Catherine : née vers 1670, vivait en 1681 à la seigneurie de Longueuil avec ses parents
    3)-Jeanne : baptisée 13/11/1672 Montréal, sépulture : 18/01/1673 Montréal
    4)-Jeanne : baptisée 28/10/1673 Montréal
    5)-Reine : baptisée 27/08/1675 Montréal
    6)-Jean : baptisé 01/06/1678 Montréal
    7)-Madelaine : baptisée 07/02/1680 Longueuil
    8)-Michel : né 14/12/1681 et baptisé le 15 à Boucherville
    9)-Marie-Josephe : né le 29/06/1684 Longueuil et baptisée le 30 Longueuil
    10)-Marguerite : baptisée 15/02/1687 Boucherville ; sépulture 05/01/1688 Boucherville

    Au recensement de 1681 à la seigneurie de Longueil il est dit :
    Jean Robin 38a, Jeanne Chartier (Jeanne Charton) sa femme 34a, enfants : Marie 13, Catherine 11, Jeanne 8, René 6, Jean 3, Madeleine 2 ; un fusil, cinq bêtes à cornes et douze arpents de terre en valeur.

    Faits judiciaires :
    23 novembre 1703
    Tutelle de Michel Robin enfant mineur des défunts Jean Robin dit Lapointe et Anne Charton (Jeanne Charton)
    http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201804080535344565&p_centre=06M&p_classe=CC&p_fonds=601&p_numunide=954395

    Sources : Tanguay, vol.1, p.523; Jetté, p.997; Drouin, vol.2, p.1172; Dumas, p.204; Landry, Les Filles du Roi au XVIIè siècle, édition 2013, page 79 ; Sulte, Hist. vol.5, p.71(3); R.M. Le Régiment de Carignan, p.101; DBAQ, t4, p.271; Langlois, p.454; Pistard;Recensement 1681 en Nouvelle-France, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca ; )

    Enfants:
    1. 7. Thérèse Robin est née en vers 1668; est morte le 31 déc 1721 à Longueuil; a été enterrée le 1 jan 1722 à Longueuil.
    2. Jeanne Catherine Robin Lapointe est née le 28 oct 1673 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisée le 28 oct 1673 à Notre-Dame-de-Montréal.
    3. Reine Robin Lapointe est née le 27 août 1675 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisée le 27 août 1675 à Notre-Dame-de-Montréal.
    4. Jean Robin Lapointe est né le 1 juin 1678 à Notre-Dame-de-Montréal; a été baptisé le 1 juin 1678 à Notre-Dame-de-Montréal.
    5. Madeleine Robin Lapointe est née le 7 fév 1680 à Boucherville; a été baptisée le 9 fév 1680 à Boucherville.
    6. Michel Robin Lapointe est né le 14 déc 1681 à Boucherville; a été baptisé le 15 déc 1681 à Boucherville.
    7. Marie Josephe Robin Lapointe est née le 29 juin 1684 à Boucherville; a été baptisée le 30 juin 1684 à Boucherville.
    8. Marguerite Robin Lapointe est née le 14 fév 1687 à Boucherville; a été baptisée le 15 fév 1687 à Boucherville; est morte le 5 jan 1688 à Boucherville; a été enterrée le 6 jan 1688 à Boucherville.



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