6. | 1er arrivant. Louis Hébert, Vers 1606 est né en Vers 1575 à Paris (fils de Nicolas Hébert et Jacqueline Pageot); est mort le 23 jan 1623 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterré le 25 jan 1623 à Cimetière des Récollets. Notes:
PRDH: 25183
https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=350070:
HÉBERT, Louis 350070
Statut Marié
Date de naissance Vers 1575
Lieu d'origine Paris (Seine) 75056
Lieu actuel Paris
Parents Nicolas et Jacqueline Pajot
Métier du père Marchand apothicaire et épicier
Première mention au pays 1606
Occupation à l'arrivée Apothicaire-épicier
Date de mariage 19-02-1601
Lieu du mariage Paris (St-Sulpice) (Seine, 75106)
Conjoint Marie Rolet ou Rollet
Décès ou inhumation Québec, 23-01-1627
Remarques Son âge est mentionné (26 ans) dans un contrat du 10-07-1601 devant Me Tronson et Delapye pour la vente de la moitié de deux maisons héritées de sa mère et qui se trouvaient rue St-Honoré et rue des Poulies, à Paris, il logeait au logis d'un nommé Mahot, praticien au faubourg Saint-Germain-des-Prés. Sa mère Jacqueline Pajot, soeur du notaire Guillaume Pajot, avait épousé en premières noces Louis De Cueilly. Deux soeurs et un frère sont nés à Paris : Charlotte, mariée en 1583 à Nicolas Maheut, mégissier, Jacques et Marie nés à des dates inconnues. Sa femme et ses enfants arrivent en Nouvelle-France en 1617.
Identification* DGFQ, p. 561
Chercheur(s) Jean-Paul Macouin ; Gilles Brassard
Référence* DBC, vol. 1, p. 377
Dossier d'archives numérisé
Date de modification 2017-05-29
https://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/engages/engagesGroJob.html#hebertlouis :
HÉBERT, Louis
(Nicolas, apothicaire de la Reine, épicier et Jacqueline PAJOT) n vers 1575, v. Paris; d 23 (chute mortelle sur la glace) s 25-01-1627 Québec; cousin germain de Jean BIENCOURT, sieur de Poutrincourt; engagé Paris 20- 03-1606 pour de Monts; épicier et apothicaire à Port- Royal 1606-1607 et 1611-1613; été 1606 en Acadie est du voyage vers le sud-ouest à la recherche d’un emplacement plus propice que l’île Ste-Croix; sans doute embarqué sur le Jonas en 1607 pour Roscoff; en 1611 embarqué sur la Grâce de Dieu; en 1613 dirige Port-Royal et prisonnier d’ARGALL à Saint-Sauveur; engagé Paris ct 1617 pour Québec comme apothicaire à 200 couronnes par an et lui et sa famille logé, nourri, Honfleur nouveau ct 1617 son salaire réduit de moitié, sa famille et son engagé devront travailler sans gages pour la Compagnie; arrivé 15-07- 1617 Québec avec sa femme, leurs trois enfants Anne, Guillaume et Guillemette et son beau-frère Claude Rolet; embarqué sur le Saint-Étienne; cultive la terre malgré les obstacles de la Compagnie, restrictions illégales de celle- ci imposées à ses activités et à l’écoulement de ses produits qui soulageront avec ses talents d’apothicaires les colons malades et affamés; en 1623 commande un ± navire de Caen ; 04-02-1623 concession du fief Sault-au- Matelot (à Québec), érection en fief noble 28-02-1626; concession du fief Saint-Joseph ou Lespinay (près rivière Saint-Charles) 28-02-1626; m peu avant juillet 1602 Paris avec Marie Rolet; famille établie à Québec; 3 enfants. (DGFQ : 561, 562; HNF, 2 : 53, 54; Louis HÉBERT in DBC en ligne)
Voir la video: https://youtu.be/gclNjkVRW30 400 ans d'évolution des terres de Marie Rollet et Louis Hébert
http://www.biographi.ca/fr/bio/hebert_louis_1F.html :
HÉBERT, LOUIS, apothicaire, premier officier de justice en Nouvelle-France, premier colon canadien à tirer sa subsistance lui-même du sol, marié à Marie Rollet, né à Paris en 1575 (?), mort à Québec au mois de janvier 1627.
D’après son descendant, Couillard-Després, il était le fils d’un Louis Hébert qui était apothicaire à la cour de Catherine de Médicis. Des documents, découverts plus récemment à Paris, indiquent que son père était Nicolas Hébert, apothicaire, et que Louis est né au Mortier d’Or, maison située près du Louvre. La nièce de la femme de Nicolas Hébert épousa Jean de Biencourt de Poutrincourt, en 1590. Cette parenté expliquerait l’intérêt que Louis Hébert avait à l’égard des premiers établissements en Acadie et sa présence dans l’expédition de Du Gua de Monts.
Lescarbot, qui se trouvait à Port-Royal en 1606, parle avec respect de son talent de guérisseur et du plaisir qu’il trouvait à cultiver la terre, et il indique, sur sa carte de la région, une île et une rivière qui portent le nom d’Hébert. À l’été de 1606, Hébert accompagna Champlain et Poutrincourt le long de la côte, vers le Sud-Ouest, à la recherche d’autres emplacements propices à la colonisation. Poutrincourt et Hébert furent à ce point enchantés par ce qui est maintenant Gloucester, dans le Massachusetts, qu’ils y firent une petite plantation afin d’éprouver la fertilité du sol. L’un et l’autre voulaient venir s’établir avec leurs familles au Nouveau Monde. Hébert montra au cours de ce voyage que, bien que désireux de se livrer à des occupations pacifiques, il pouvait agir promptement et avec courage en cas d’urgence. Avec Champlain, Poutrincourt et plusieurs autres, il sauta presque nu dans une petite embarcation, au milieu de la nuit, en réponse aux cris frénétiques de quelques téméraires qui, restés sur le rivage malgré des ordres sévères, étaient attaqués par des Indiens. Le Jonas, venu de France en juin 1607, était porteur de mauvaises nouvelles : les concessions accordées à de Monts ayant été annulées, la compagnie devait rentrer en France.
En 1610, Hébert se retrouve à Port-Royal avec le groupe que Poutrincourt espère y établir. En tant qu’apothicaire, il soigne les Blancs et les Indiens. Il s’occupe, semble-t-il, des aliments et des médicaments ; il prépare et administre les uns et les autres au chef Membertou pendant la dernière maladie de ce dernier. Hébert dirige l’établissement en 1613, lorsque René Le Coq de La Saussaye arrive avec les colons de la marquise de Guercheville, retire les deux Jésuites de Port-Royal et s’en va fonder un nouvel établissement ailleurs. Mais lui et ses compagnons sont faits prisonniers par les Anglais à l’île des Monts-Déserts, cet été-là, et peu après Port-Royal est détruit (novembre 1613). Une fois de plus Hébert est contraint de retourner en France.
À l’hiver de 1616–1617, il renoue connaissance avec Champlain qui est à Paris en quête d’appuis pour sa colonie de Québec. Comme ce poste subsiste depuis neuf ans, Hébert y voit sans doute un lieu de colonisation sûr, étant donné surtout que Champlain lui a obtenu un contrat favorable de la compagnie de traite des fourrures qui a la haute main sur la région du Saint-Laurent. Confiant en ces promesses, – 200 couronnes par an pour ses services comme apothicaire, ainsi que le gîte et la nourriture pour lui et sa famille pendant la période du défrichage, – Hébert vend sa maison et son jardin à Paris et emmène sa femme, Marie Rollet, et ses trois enfants, Anne, Guillemette et Guillaume, à Honfleur où ils se préparent à s’embarquer. Une fois là, il constate que la compagnie n’a nullement l’intention de faire honneur à ses engagements. Il doit se contenter d’un nouveau contrat qui réduit de moitié son salaire et ses concessions et stipule que les membres de sa famille et son serviteur seront au service de la compagnie sans rémunération. N’ayant pas de choix, il accepte et part avec sa famille le 11 mars 1617.
À Québec, son talent d’apothicaire et sa petite provision de grain furent une bénédiction pour les colons malades et affamés. Bien que lui et ses serviteurs dussent consacrer une grande partie de leur temps à la compagnie, il réussit à défricher et à planter une certaine étendue de terre. Pendant le court séjour que Champlain fit à la colonie en 1618, il y trouva des terres ± semées de beau grain et des jardins où poussaient toutes sortes de légumes.
Pendant bien des années Hébert fut le seul, outre Champlain lui-même, à cultiver la terre. La compagnie fit tout ce qu’elle put pour le détourner de l’agriculture. Champlain et Sagard disent tous deux que les restrictions imposées illégalement par la compagnie à l’activité d’Hébert et à l’écoulement de ses produits l’empêchèrent de jouir du fruit de son labeur.
Lorsque, en 1620, Champlain revint de France muni d’un mandat qui, en principe, lui donnait pleine autorité sur la colonie, il confia à Hébert l’administration de la justice en le nommant procureur du roi. C’est à ce titre que celui-ci signa la pétition adressée au roi par la colonie en 1621. Hébert jouissait en outre de la confiance des Indiens que, contrairement à une foule de ses contemporains, il considérait comme des êtres humains et intelligents, qu’il suffisait de former. Les exemples sont nombreux de leur respect et de leur affection pour lui. Il est aussi question de relations commerciales entre Hébert et Guillaume de Caën mais, puisque le nom d’Hébert est très répandu, il se peut qu’il s’agisse d’une erreur d’identité.
En 1622, il demandait au vice-roi, par pétition, que la propriété de ses terres lui fut reconnue, ce qui fut fait le 4 février 1623. Connus plus tard sous le nom de fief du Sault-au-Matelot, ces terrains comprenaient l’emplacement actuel de la basilique, du séminaire, ainsi que des rues Hébert et Couillard. Le titre de propriété fut ratifié le 28 février 1626 par le successeur du vice-roi, et l’on ajouta quelques acres en bordure de la rivière Saint-Charles, – le fief Saint-Joseph, plus tard connu sous le nom de fief de Lespinay, – le tout devant être détenu en fief noble.
Hébert avait réalisé son rêve le plus cher, celui de posséder suffisamment de ces terres vierges du Nouveau Monde pour vivre avec sa famille dans l’indépendance. Les prés en bordure de la rivière Saint-Charles offraient les pâturages nécessaires à ses bovins ; les terres plus hautes logeaient ses champs de céréales, les jardins potagers et un verger planté de pommiers apportés de Normandie. Hébert avait exécuté tous ces travaux malgré l’opposition de la compagnie. De plus, il les avait exécutés au moyen d’outils manuels, puisqu’il n’avait même pas de charrue. (Ce n’est qu’un an après la mort d’Hébert qu’on put commencer à travailler la terre, à une plus grande échelle, au moyen d’une charrue tirée par des bœufs.)
A l’hiver de 1626, Hébert fit sur la glace une chute mortelle. Il fut inhumé le 25 janvier 1627 dans le cimetière des Récollets. En 1678, ses restes, toujours dans son cercueil de cèdre, furent transportés dans le caveau de la chapelle des Récollets, nouvellement construite ; avec ceux du frère Pacifique Duplessis, ils furent les premiers à y reposer.
Ethel M. G. Bennett
Hébert est mentionné dans les ouvrages suivants de ses contemporains : Champlain, Œuvres (Biggar) ; JR (Thwaites) ; Lescarbot, Histoire (Grant), II : 209, 234, 328, 331 ; III : 246.— Sagard, Histoire du Canada (Tross), I : 53, 83, 158s.— Le Clercq, s’il ne fut pas vraiment contemporain Hébert, vécut à une période assez rapprochée de la sienne pour recueillir des renseignements de première main et parler à sa fille. Il fournit des renseignements sur la famille dans First establishment of the faith (Shea), I : 164–167, 281.— Des documents relatifs aux accords conclus avec la compagnie, aux concessions, etc., sont cités dans Biggar, Early trading companies, et dans Azarie Couillard-Després, La Première Famille française au Canada et Louis Hébert : premier colon canadien et sa famille (Lille, Paris, Bruges, 1913 ; Montréal, 1918). Ces deux derniers ouvrages renferment, au sujet de la famille et de ses membres, des détails dont le pittoresque n’exclut pas le souci de documentation.— V. aussi : Madeleine Jurgens, Recherches sur Louis Hébert et sa famille, MSGCF, VIII (1957) :106–112, 135–145 ; XI (1960) : 24–31.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1019839/louis-hebert-marie-rollet-acte-mariage:
Le mariage de Louis Hébert et Marie Rollet démystifié après 400 ans
Une statue de Louis Hébert trône dans le parc Montmorency dans le Vieux-Québec.
PHOTO : RADIO-CANADA
Radio-Canada
Publié le 1 mars 2017
Plus de 400 ans après avoir uni leur destinée, l'acte de mariage de Louis Hébert et Marie Rollet, le premier couple de colons français qui s'est installé en Nouvelle-France, vient d'être retrouvé à Paris.
Le précieux document découvert par un Québécois qui séjournait à Paris, Gilles Brassard, révèle qu’ils se sont mariés à l’église Saint-Sulpice, en 1601, rectifiant ainsi les informations véhiculées dans les livres d'histoire.
± Ce qu'on a toujours su sur Louis Hébert, c'est qu'il s'était marié à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois en 1602. C'est ce que vous allez trouver sur Wikipédia , raconte le généalogiste et historien Marcel Fournier.
En l'absence de tout document, les historiens s'étaient basés sur l'achat d'une maison dans le quartier Saint-Germain-des-Prés pour établir l'année du mariage.
L'acte révèle aussi que la mariée était veuve et qu'elle célébrait ainsi son deuxième mariage.
± Le 18 février [1601], Louis Hébert, apothicaire fut fiancé avec Marie [Rollet], veuve de défunt François Dufeu vivant marchand demeurant à Compiègne, et mariés le 19e dudit mois, et les proclamations [des bans] commencées dès le 21 janvier , peut-on lire dans le document.
Photo de l'acte de mariage de Louis Hébert et de Marie RolletAgrandir l’image?(Nouvelle fenêtre)?
Acte de mariage de Louis Hébert et de Marie Rollet
PHOTO : RADIO-CANADA
Le couple est particulièrement important dans l’histoire du Québec. Louis Hébert a été le premier apothicaire. Son épouse l’a aidé à soigner les malades en plus de s'occuper de l’instruction des jeunes Amérindiens.
Ils sont aussi les ancêtres de nombreux Canadiens français, dont le premier ministre Philippe Couillard. ± C’est la première famille, donc [elle a] une descendance absolument extraordinaire et fabuleuse , souligne l’historien Jacques Mathieu.
Cette découverte survient alors qu’on s’apprête à commémorer l’arrivée à Québec de Louis Hébert, Marie Rollet et de leurs trois enfants, le 4 juillet 1617.
Tout au long de l’année, 25 activités présentées par une trentaine d'organismes sont prévues. À compter du 16 mars, l’Université Laval présentera l’exposition 1617-2017 : L’héritage de Louis Hébert : 400 ans de pharmacie au Québec.
En avril, les auteurs Jacques Mathieu et Alain Asselin vont publier La vie méconnue de Louis Hébert et Marie Rollet. Plusieurs conférences seront également présentées.
Louis a épousé 1ère arrivante Marie Rollet, 15 juillet 1617 sur le navire le St-Étienne le 19 fév 1601 à Paris. Marie (fille de Jean Rollet et Anne Cogu) est née en Vers 1585 à St-Sulpice,Paris; est morte le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterrée le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec. [Feuille familiale] [Tableau familial]
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