Généalogie Roy-Jeannotte

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Catherine Gertrude Couillard

Catherine Gertrude Couillard

Féminin 1648 -

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Génération: 1

  1. 1.  Catherine Gertrude Couillard est née le 21 sept 1648 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisée le 21 sept 1648 à Notre-Dame-de-Québec (fille de 1er arrivant. Vers 1613 Guillaume Couillard et 1ère arrivante avec ses parents Marie Guillemette Hébert, Vers 1617).

Génération: 2

  1. 2.  1er arrivant. Vers 1613 Guillaume Couillard1er arrivant. Vers 1613 Guillaume Couillard est né le 11 oct 1588 à St-Servan; a été baptisé le 11 oct 1588 à St-Servan (fils de André Couillard et Jehanne Basset).

    Notes:

    PRDH: 39111

    https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=241031 :

    COUILLARD, Guillaume 241031
    Statut Marié
    Date de naissance 11-10-1588
    Date de baptême 11-10-1588
    Lieu d'origine St-Servan (Ste-Croix), cne de St-Malo (Ille-et-Vilaine) 35288
    Lieu actuel St-Malo
    Parents André et Jehanne Basset
    Première mention au pays 1613
    Occupation à l'arrivée Charpentier et matelot pour la Cie des Marchands
    Date de mariage 26-08-1621
    Lieu du mariage Québec (Notre-Dame)
    Conjoint Guillemette Hébert
    Décès ou inhumation Québec, 04-03-1663
    Remarques Il fut anobli en 00-12-1654, lettres de noblesse révoquées, puis reconcédées en 1668 à ses fils Charles et Louis. Les actes suivants sont à St-Servan (Ste-Croix). Deux frères et trois soeurs sont baptisés: Roberte, 09-10-1586; Jean, 25-11-1590; Josseline, 28-04-1592; Bertranne, 25-02-1595 et Bernard, 08-03-1600. Sa mère est baptisée le 19-01-1562. Ses grands-parents paternels sont Guillaume Couillard et Henriette Boullain. Son grand-père maternel Guillaume Basset (Julien et Jehanne Hodie), est baptisé le 11-02-1522.
    Identification* DGFQ, p. 278 ; DGFC, vol. 1, p. 142
    Chercheur(s) Michel Josseaume
    Référence* L'ANCÊTRE, vol. 25, p. 125-126 ; DBC, vol. 1, p. 243
    Copie d'acte AD-35 numérisé
    Date de modification 2017-05-28


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Couillard :

    Guillaume Couillard, sieur de L'Espinay, (vers 11 octobre 1588 à Saint-Servan en France1 - 4 mars 1663 à Québec2) fut le premier colon français de Nouvelle-France anobli par le roi Louis XIV.

    Biographie
    Guillaume Couillard naquit le 11 octobre 1588 à Saint-Servan, aujourd'hui un quartier de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Bretagne, France. Il y fut baptisé le même jour. Il est le fils de Guillaume Couillard et d'Élisabeth de Vésins.

    Guillaume Couillard fut inhumé dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu de Québec le 5 mars 16632.

    Le Nouveau Monde
    Guillaume Couillard émigre en 1613 en Nouvelle-France, à 25 ans. Il est alors charpentier, matelot et calfat pour la Compagnie des Cent-Associés à Québec3. En 1638, la Compagnie lui promet verbalement une terre d'une cinquantaine d'arpents le long de la rivière Saint-Charles, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent, à Québec. (Le titre écrit n'arrivera toutefois que trente ans plus tard, au nom de sa veuve4).

    Mariage et vie de famille
    Guillaume Couillard et Marie-Guillemette Hébert, fille de Louis Hébert et de son épouse Marie Rollet, prononcèrent leurs vœux de mariage le jeudi 26 août 1621 à l'église Notre-Dame de Québec en présence de Samuel de Champlain et d'Eustache Boullé, frère d'Hélène5. Ce mariage est le premier indiqué sur les registres paroissiaux de Notre-Dame de Québec.

    Il est le premier arrivant à avoir eu une postérité en Nouvelle-France; il aura dix enfants. Le 27 avril 1627, Guillaume Couillard utilise la charrue pour la première fois. La culture donnait de bons résultats, mais très insuffisants pour la petite colonie.

    En 1628, Samuel de Champlain parle de lui avec éloges. Couillard fut l'un des premiers habitants à s'établir officiellement dans la colonie.

    Anoblissement
    Guillaume Couillard fut anobli en décembre 1654, sous l'administration du gouverneur de la Nouvelle-France Jean de Lauzon pour ± ses belles actions dans le pays de Canada . Cependant, ses lettres de noblesse furent révoquées, ce qui fit officiellement de Pierre Boucher de Boucherville le premier colon canadien à être anobli; premier également à être anobli directement par Louis XIV en France, en 1661. En 1668, les lettres de noblesse furent renouvelées en faveur de deux de ses fils, Louis Couillard de L'Espinay et Charles-Thomas Couillard des Islets et Beaumont, ainsi que de leur descendance.

    Armoiries, blason et devise
    Blason de Guillaume Couillard de Lespinay.svg
    Guillaume Couillard prit les armoiries suivantes: "D'azur, à la colombe au vol étendu et versé d'or tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople" et comme devise: "Dieu aide au premier colon".

    La postérité de Guillaume Couillard et Marie-Guillemette Hébert
    Louis Couillard de L'Espinay
    Fils aîné de Guillaume Couillard et petit-fils de Louis Hébert, Louis nait le 18 mai 1629 à Québec. Il participe à la chasse aux phoques et la pêche à la morue. Le 28 avril 1653, il épouse Geneviève Després, fille de Nicolas Després (attaché à la noblesse française) et de Madeleine Leblanc.Il acquiert ainsi la seigneurie de la Rivière-du-Sud (Montmagny).

    Anobli en 1668 par le roi Louis XIV, il meurt le 24 septembre 1678 à Montmagny. Il est l'ancêtre de la lignée Couillard-Després d'Amérique.

    Parmi sa descendance, voici deux de ses fils:

    Jean-Baptiste Couillard de Lespinay, (2 mai 1657 à Québec - 8 mars 1735 à Québec)
    Louis Couillard de Lespinay, (28 novembre 1658 à Québec - 14 mai 1728 à Montmagny)
    Paul Couillard-Dupuis est le fils du précédent ainsi que le petit-fils de Louis Couillard de L'Espinay. Il prend le surnom de Dupuis en souvenir de son oncle Paul Dupuis de Lislois, écuyer, enseigne, procureur du roi et seigneur de l'Ile-aux-Oies.

    Charles-Thomas Couillard des Islets et de Beaumont
    Plus jeune fils de Guillaume Couillard et petit-fils de Louis Hébert, Charles nait le 10 mai 1647 à Québec. Sieur des Islets et de Beaumont, il épouse, le 10 janvier 1668 à Québec, Marie Pasquier Franclieu, fille de Pierre de Franclieu (relié à la noblesse française) et Marie Porta. Ils ont eu six enfants. Le 25 juin 1686 à Lauzon, il épouse Louise Couture. De cette union naitront dix enfants.

    Il est anobli en 1668 par le roi Louis XIV et reçoit comme concession, en 1672, la seigneurie de Beaumont.

    Charles de Beaumont meurt le 8 mai 1715 à Beaumont.

    Postérité actuelle de l'union Couillard-Hébert
    Plusieurs familles nord-américaines peuvent actuellement compter parmi leurs ancêtres un des membres de cette illustre famille noble de la Nouvelle-France. À noter Philippe Couillard de l'Espinay, né le 26 juin 1957 à Montréal au Québec, Premier ministre du Québec.

    http://www.biographi.ca/fr/bio/couillard_de_lespinay_guillaume_1F.html :

    COUILLARD DE LESPINAY, GUILLAUME, charpentier, matelot et calfat, originaire de Saint-Malo ou de la paroisse de Saint-Landry de Paris, né vers 1591, fils de Guillaume Couillard et d’Élisabeth de Vesins, décédé à Québec en 1663.

    Guillaume Couillard de Lespinay épousa à Québec, le 26 août 1621, Guillemette, fille de Louis Hébert. Il en eut dix enfants, dont la nombreuse descendance le fait figurer dans la généalogie de presque toutes les vieilles familles canadiennes-françaises.

    Il était venu au Canada vers 1613, selon Champlain, qui, en 1628, parle de lui avec éloges. Couillard fut un des premiers habitants établis à demeure dans la colonie. Louis Hébert, le premier cultivateur, n’arriva à Québec qu’en 1617. Après sa mort, en 1627, Couillard le releva dans la culture de ses terres, ayant hérité, par sa femme, de la moitié du patrimoine. D’ailleurs, la même année 1627, Champlain accordait encore à Couillard, à titre personnel, ± cent arpents de terre pour déserter et ensemencer aux abords de la rivière Saint-Charles. Ce colon avait près de 20 arpents en culture dès 1632 et un moulin à farine en 1639. Cette même année, le 8 juillet, Huault de Montmagny le nomma ± commis pour la visite des terres ensemencées et victuailles des habitants de Québec. Il avait été le premier à utiliser la charrue, au printemps de 1628. En 1643, il fabriquait de la chaux pour la Compagnie des Cent-Associés.

    En fin de juin 1628, alarmé par l’approche des Anglais et la menace d’une famine à Québec, Champlain voulut envoyer quelqu’un à Tadoussac pour radouber et ramener une barque, en vue d’évacuer vers Gaspé les bouches superflues. Couillard, qui était le seul homme en mesure de faire ces opérations, s’y refusa obstinément, contrairement à ses habitudes de serviabilité. Redoutant que les Amérindiens ne l’assomment, ± il craignoit sa peau, & ne vouloit abandonner sa femme, pour la conserver .

    À la prise de Québec, en 1629, la famille de Guillaume Couillard fut une des rares familles qui consentirent à demeurer avec les occupants et Champlain lui confia deux jeunes Amérindiennes, Charité et Espérance, qu’il avait adoptées. Après le retour des Français, en 1632, Couillard continua à se dévouer pour la colonie et à jouir de l’estime générale ; il participa à la défense contre les Iroquois, dirigea fréquemment des barques entre Québec et Tadoussac, devint marguillier de la paroisse, après avoir donné une partie de son terrain pour la reconstruction de l’église. Ne sachant pas écrire, il signait d’un petit dessin fort original, qu’on retrouve sur plusieurs documents d’archives.

    Sous l’administration du gouverneur Jean de Lauson, il fut anobli par le roi, au mois de décembre 1654, ± en faveur des services rendus au païs du Canada . Selon des papiers de famille, le blason de Guillaume Couillard était d’azur à la colombe d’or aux ailes déployées, portant en son bec un rameau d’olivier, avec la devise : Dieu Aide Au Premier Colon.

    Guillaume Couillard mourut en sa maison, le 4 mars 1663, et fut inhumé le lendemain dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu, en reconnaissance de donations faites par lui à cette institution. Trois ans après, sa veuve vendait sa maison et une bonne partie de son terrain à Mgr de Laval* pour l’établissement du séminaire de Québec. L’emplacement de la maison est aujourd’hui marqué d’un cairn, dans une cour intérieure du séminaire, et Guillaume Couillard a sa statue, oeuvre du sculpteur Alfred Laliberté, près de celle de Louis Hébert, dans le parc Montmorency à Québec.

    Honorius Provost

    ASQ, Documents Faribault, 20.— Champlain, Œuvres (Laverdière), passim.— JJ (Laverdière et Casgrain), passim.— JR (Thwaites), passim.— Couillard-Després, La Première Famille française au Canada.

    Bibliographie de la version révisée :
    Des recherches menées au tournant du xxie siècle indiquent que Guillaume Couillard de Lespinay serait né et baptisé le 11 octobre 1588 à Saint-Servan (Saint-Malo), en France, et serait le fils d’André Couillart et de Janne Basset. L’absence des noms de ses parents sur son acte de mariage ne nous permet cependant pas de confirmer la filiation.

    Arch. départementales d’Ille-et-Vilaine (Rennes, France), ± Reg. paroissiaux et état civil , Saint-Servan, 1588 : archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmSommaireFrame.asp (consulté le 25 août 2015).— Bibliothèque et Arch. nationales du Québec, Centre d’arch. de Québec, CE301-S1, 26 août 1621, 5 mars 1663.— Marcel Fournier, les Bretons en Amérique française, 1504–2004 (Rennes, 2005).— Michel Josseaume, ± les Origines de Guillaume Couillard , Soc. de généal. de Québec, l’Ancêtre (Sainte-Foy [Québec]), 25 (1998-1999) : 125-126.

    Guillaume a épousé 1ère arrivante avec ses parents Marie Guillemette Hébert, Vers 1617 le 26 août 1621 à Notre-Dame-de-Québec. Marie (fille de 1er arrivant. Louis Hébert, Vers 1606 et 1ère arrivante Marie Rollet, 15 juillet 1617 sur le navire le St-Étienne) est née en Vers 1604 à St-Sulpice,Paris; est morte le 20 oct 1684 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterrée le 21 oct 1684 à Notre-Dame-de-Québec. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 3.  1ère arrivante avec ses parents Marie Guillemette Hébert, Vers 16171ère arrivante avec ses parents Marie Guillemette Hébert, Vers 1617 est née en Vers 1604 à St-Sulpice,Paris (fille de 1er arrivant. Louis Hébert, Vers 1606 et 1ère arrivante Marie Rollet, 15 juillet 1617 sur le navire le St-Étienne); est morte le 20 oct 1684 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterrée le 21 oct 1684 à Notre-Dame-de-Québec.

    Notes:

    PRDH: 25184

    https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=017078 :
    HÉBERT, Marie-Guillemette 017078
    Statut Mariée
    Date de naissance Vers 1608
    Lieu d'origine Paris (Seine) 75056
    Lieu actuel Paris
    Parents Louis et Marie Rolet
    Métier du père Apothicaire-épicier
    Date de mariage des parents 19-02-1601
    Lieu de mariage des parents Paris (St-Sulpice) (Seine) (75056)
    Première mention au pays 1617
    Occupation à l'arrivée Migrante arrivée avec parents
    Date de mariage 26-08-1621
    Lieu du mariage Québec (Notre-Dame)
    Conjoint Guillaume Couillard
    Décès ou inhumation Québec (Hôtel-Dieu), 20-10-1684
    Remarques Arrive avec sa famille à Tadoussac le 14-06-1617. Héritière de la moitié des seigneuries de son père.
    Identification* DGFQ, p. 561 ; DGFC, vol. 1, p. 142 et 301
    Chercheur(s) Micheline Perreault
    Référence* DBC, vol. 1, p. 376 ; DBAQ, vol. 2, p. 454
    Date de modification 2017-09-21



    http://www.biographi.ca/fr/bio/hebert_guillemette_1F.html :

    HÉBERT, GUILLEMETTE (Couillard de Lespinay), fille de Louis Hébert et de Marie Rollet, le 26 août 1621, elle épousa à Québec Guillaume Couillard de Lespinay, née à Paris ou à Dieppe vers 1606, morte à Québec le 20 octobre 1684 et inhumée dans la même ville le jour suivant.

    À la mort de Louis Hébert, en 1627, sa fille Guillemette et son mari, Guillaume Couillard, héritèrent de la moitié de ses biens. Couillard devint le chef de la famille, car le frère de sa femme, Guillaume, était encore mineur. Jusqu’en 1632, la maison des Hébert, sise sur le bord de la falaise, était la seule habitation privée à Québec. Il y avait un peu plus loin le petit fort en bois construit par Champlain et, juste au-dessous de celui-ci, au bord du fleuve, l’Habitation flanquée de la petite chapelle des Récollets. Les deux seuls autres bâtiments qui comptaient étaient le couvent des Récollets et celui des Jésuites, situés à un mille de là sur la rivière Saint-Charles et au delà d’un bois épais. Guillemette et sa mère restaient souvent seules chez elles, car Couillard passait bien du temps sur le fleuve, et le serviteur, Henri, venu de France avec les Hébert, avait été massacré par les Amérindiens l’année même de la mort de Louis Hébert.

    Comme ses parents, Mme Couillard s’intéressait aux petits Amérindiens et fut marraine d’un grand nombre d’entre eux. Après la capture de Québec par les Anglais en 1629, elle accueillit chez elle Charité et Espérance, deux des trois petites Amérindiennes protégées par Champlain, que celui-ci aurait voulu emmener en France. David Kirke ayant refusé d’autoriser ce voyage, les petites filles demandèrent d’être envoyées chez Mme Couillard. Ce devait être un foyer cosmopolite, car il comprenait en outre Olivier Le Jeune, petit Noir malgache que les Anglais avaient vendu à Olivier Le Baillif et dont celui-ci avait fait don à la famille Couillard. Guillemette et sa mère veillèrent à son instruction religieuse, et il fut baptisé en 1633. En 1648, les Couillard avaient d’autres serviteurs et dix enfants ; c’était un ménage bruyant, voire indiscipliné, si l’on en croit le Journal des Jésuites. Au mariage de la troisième fille, Élisabeth, en novembre 1645, deux violons – chose inouïe au Canada – accompagnaient les chantres de la chapelle. Le début des années 1660 fut toutefois pour Mme Couillard une période très pénible. Deux de ses fils, d’abord Nicolas, âgé de 20 ans, puis Guillaume, âgé de 27 ans, et son neveu Joseph Hébert tombèrent victimes des Iroquois (1661–1662) et son mari décéda au mois de mars 1663.
    Riches propriétaires terriens (les Hébert possédaient des terres en plus de leur concession primitive), Mme Couillard et son mari avaient fait divers dons à des fins charitables et religieuses : à l’église en 1652 et à l’Hôtel-Dieu en 1655 et en 1659. Devenue veuve, elle vendit à Mgr de Laval*, en 1666, le terrain nécessaire à la construction du petit séminaire. Les jeunes de sa famille s’opposèrent énergiquement à la vente de cette propriété de grande valeur (le fief du Sault-au-Matelot) où son mari et elle s’étaient d’abord établis. Le litige amorcé par les héritiers présomptifs devait se poursuivre pendant des générations, voire jusqu’au xxe siècle.

    Chagrinée sans doute par cette querelle de famille et devenue invalide, elle se retira au couvent de l’Hôtel-Dieu et y vécut comme pensionnaire jusqu’à sa mort. Lorsque, en 1678, on exhuma les restes de son père pour les déposer ailleurs, elle se fit transporter à la chapelle des Récollets afin d’assister à la cérémonie. Elle s’éteignit en 1684, à l’âge d’environ 78 ans, et fut inhumée à côté de son mari dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu. Elle laissait alors plus de 250 descendants. On pourrait difficilement en estimer le nombre aujourd’hui.

    Ethel M. G. Bennett

    Il est fait brièvement mention de Mme Couillard dans Sagard, Histoire du Canada (Tross), Champlain, Œuvres (Biggar), et dans les registres des Jésuites.— Ses fils et ses serviteurs sont mentionnés dans le Journal des Jésuites (JJ (Laverdière et Casgrain), et JR (Thwaites), passim).— Chrestien Le Clercq, qui a séjourné au Canada de 1673 à 1687 et s’est souvent entretenu avec Mme Couillard, donne des détails sur la dernière partie de sa vie (V. First establishment of the faith (Shea), passim).— Pour plus de renseignements, consulter : A. Couillard-Després, Histoire des seigneurs de la Rivière-du-Sud et leurs alliés canadiens et acadiens (Saint-Hyacinthe, 1912) ; Louis Hébert : premier colon canadien et sa famille (Lille, Paris, Bruges, 1913 ; Montréal, 1918) Louis Hébert et ses descendants, BRH, XX (1914) : 281–285 ; La Première Famille française au Canada.

    Enfants:
    1. Élisabeth Isabelle Couillard est née le 9 fév 1632 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisée le 20 déc 1633 à Notre-Dame-de-Québec; est morte le 5 avr 1704 à Château-Richer; a été enterrée le 7 avr 1704 à Château-Richer.
    2. Louise Couillard est née le 30 jan 1625 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisée le 30 jan 1625 à Notre-Dame-de-Québec.
    3. Marguerite Couillard est née le 10 août 1626 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisée le 10 août 1626 à Notre-Dame-de-Québec.
    4. Louis Couillard est né le 18 mai 1629 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisé le 18 mai 1629 à Notre-Dame-de-Québec.
    5. Marie Couillard est née le 28 fév 1633 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisée le 28 fév 1633 à Notre-Dame-de-Québec.
    6. Guillaume Couillard est né le 16 jan 1635 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisé le 16 jan 1635 à Notre-Dame-de-Québec.
    7. Madeleine Couillard est née le 9 août 1639 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisée le 9 août 1639 à Notre-Dame-de-Québec.
    8. Nicolas Couillard est né le 6 avr 1641 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisé le 6 avr 1641 à Notre-Dame-de-Québec.
    9. Charles Couillard est né le 10 mai 1647 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisé le 10 mai 1647 à Notre-Dame-de-Québec.
    10. 1. Catherine Gertrude Couillard est née le 21 sept 1648 à Notre-Dame-de-Québec; a été baptisée le 21 sept 1648 à Notre-Dame-de-Québec.


Génération: 3

  1. 4.  André Couillard

    André a épousé Jehanne Basset. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 5.  Jehanne Basset
    Enfants:
    1. 2. 1er arrivant. Vers 1613 Guillaume Couillard est né le 11 oct 1588 à St-Servan; a été baptisé le 11 oct 1588 à St-Servan.

  3. 6.  1er arrivant. Louis Hébert, Vers 16061er arrivant. Louis Hébert, Vers 1606 est né en Vers 1575 à Paris (fils de Nicolas Hébert et Jacqueline Pageot); est mort le 23 jan 1623 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterré le 25 jan 1623 à Cimetière des Récollets.

    Notes:

    PRDH: 25183


    https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=350070:

    HÉBERT, Louis 350070
    Statut Marié
    Date de naissance Vers 1575
    Lieu d'origine Paris (Seine) 75056
    Lieu actuel Paris
    Parents Nicolas et Jacqueline Pajot
    Métier du père Marchand apothicaire et épicier
    Première mention au pays 1606
    Occupation à l'arrivée Apothicaire-épicier
    Date de mariage 19-02-1601
    Lieu du mariage Paris (St-Sulpice) (Seine, 75106)
    Conjoint Marie Rolet ou Rollet
    Décès ou inhumation Québec, 23-01-1627
    Remarques Son âge est mentionné (26 ans) dans un contrat du 10-07-1601 devant Me Tronson et Delapye pour la vente de la moitié de deux maisons héritées de sa mère et qui se trouvaient rue St-Honoré et rue des Poulies, à Paris, il logeait au logis d'un nommé Mahot, praticien au faubourg Saint-Germain-des-Prés. Sa mère Jacqueline Pajot, soeur du notaire Guillaume Pajot, avait épousé en premières noces Louis De Cueilly. Deux soeurs et un frère sont nés à Paris : Charlotte, mariée en 1583 à Nicolas Maheut, mégissier, Jacques et Marie nés à des dates inconnues. Sa femme et ses enfants arrivent en Nouvelle-France en 1617.
    Identification* DGFQ, p. 561
    Chercheur(s) Jean-Paul Macouin ; Gilles Brassard
    Référence* DBC, vol. 1, p. 377
    Dossier d'archives numérisé
    Date de modification 2017-05-29


    https://www.naviresnouvellefrance.net/html/vaisseaux2/engages/engagesGroJob.html#hebertlouis :

    HÉBERT, Louis
    (Nicolas, apothicaire de la Reine, épicier et Jacqueline PAJOT) n vers 1575, v. Paris; d 23 (chute mortelle sur la glace) s 25-01-1627 Québec; cousin germain de Jean BIENCOURT, sieur de Poutrincourt; engagé Paris 20- 03-1606 pour de Monts; épicier et apothicaire à Port- Royal 1606-1607 et 1611-1613; été 1606 en Acadie est du voyage vers le sud-ouest à la recherche d’un emplacement plus propice que l’île Ste-Croix; sans doute embarqué sur le Jonas en 1607 pour Roscoff; en 1611 embarqué sur la Grâce de Dieu; en 1613 dirige Port-Royal et prisonnier d’ARGALL à Saint-Sauveur; engagé Paris ct 1617 pour Québec comme apothicaire à 200 couronnes par an et lui et sa famille logé, nourri, Honfleur nouveau ct 1617 son salaire réduit de moitié, sa famille et son engagé devront travailler sans gages pour la Compagnie; arrivé 15-07- 1617 Québec avec sa femme, leurs trois enfants Anne, Guillaume et Guillemette et son beau-frère Claude Rolet; embarqué sur le Saint-Étienne; cultive la terre malgré les obstacles de la Compagnie, restrictions illégales de celle- ci imposées à ses activités et à l’écoulement de ses produits qui soulageront avec ses talents d’apothicaires les colons malades et affamés; en 1623 commande un ± navire de Caen ; 04-02-1623 concession du fief Sault-au- Matelot (à Québec), érection en fief noble 28-02-1626; concession du fief Saint-Joseph ou Lespinay (près rivière Saint-Charles) 28-02-1626; m peu avant juillet 1602 Paris avec Marie Rolet; famille établie à Québec; 3 enfants. (DGFQ : 561, 562; HNF, 2 : 53, 54; Louis HÉBERT in DBC en ligne)

    Voir la video: https://youtu.be/gclNjkVRW30 400 ans d'évolution des terres de Marie Rollet et Louis Hébert

    http://www.biographi.ca/fr/bio/hebert_louis_1F.html :

    HÉBERT, LOUIS, apothicaire, premier officier de justice en Nouvelle-France, premier colon canadien à tirer sa subsistance lui-même du sol, marié à Marie Rollet, né à Paris en 1575 (?), mort à Québec au mois de janvier 1627.

    D’après son descendant, Couillard-Després, il était le fils d’un Louis Hébert qui était apothicaire à la cour de Catherine de Médicis. Des documents, découverts plus récemment à Paris, indiquent que son père était Nicolas Hébert, apothicaire, et que Louis est né au Mortier d’Or, maison située près du Louvre. La nièce de la femme de Nicolas Hébert épousa Jean de Biencourt de Poutrincourt, en 1590. Cette parenté expliquerait l’intérêt que Louis Hébert avait à l’égard des premiers établissements en Acadie et sa présence dans l’expédition de Du Gua de Monts.

    Lescarbot, qui se trouvait à Port-Royal en 1606, parle avec respect de son talent de guérisseur et du plaisir qu’il trouvait à cultiver la terre, et il indique, sur sa carte de la région, une île et une rivière qui portent le nom d’Hébert. À l’été de 1606, Hébert accompagna Champlain et Poutrincourt le long de la côte, vers le Sud-Ouest, à la recherche d’autres emplacements propices à la colonisation. Poutrincourt et Hébert furent à ce point enchantés par ce qui est maintenant Gloucester, dans le Massachusetts, qu’ils y firent une petite plantation afin d’éprouver la fertilité du sol. L’un et l’autre voulaient venir s’établir avec leurs familles au Nouveau Monde. Hébert montra au cours de ce voyage que, bien que désireux de se livrer à des occupations pacifiques, il pouvait agir promptement et avec courage en cas d’urgence. Avec Champlain, Poutrincourt et plusieurs autres, il sauta presque nu dans une petite embarcation, au milieu de la nuit, en réponse aux cris frénétiques de quelques téméraires qui, restés sur le rivage malgré des ordres sévères, étaient attaqués par des Indiens. Le Jonas, venu de France en juin 1607, était porteur de mauvaises nouvelles : les concessions accordées à de Monts ayant été annulées, la compagnie devait rentrer en France.

    En 1610, Hébert se retrouve à Port-Royal avec le groupe que Poutrincourt espère y établir. En tant qu’apothicaire, il soigne les Blancs et les Indiens. Il s’occupe, semble-t-il, des aliments et des médicaments ; il prépare et administre les uns et les autres au chef Membertou pendant la dernière maladie de ce dernier. Hébert dirige l’établissement en 1613, lorsque René Le Coq de La Saussaye arrive avec les colons de la marquise de Guercheville, retire les deux Jésuites de Port-Royal et s’en va fonder un nouvel établissement ailleurs. Mais lui et ses compagnons sont faits prisonniers par les Anglais à l’île des Monts-Déserts, cet été-là, et peu après Port-Royal est détruit (novembre 1613). Une fois de plus Hébert est contraint de retourner en France.

    À l’hiver de 1616–1617, il renoue connaissance avec Champlain qui est à Paris en quête d’appuis pour sa colonie de Québec. Comme ce poste subsiste depuis neuf ans, Hébert y voit sans doute un lieu de colonisation sûr, étant donné surtout que Champlain lui a obtenu un contrat favorable de la compagnie de traite des fourrures qui a la haute main sur la région du Saint-Laurent. Confiant en ces promesses, – 200 couronnes par an pour ses services comme apothicaire, ainsi que le gîte et la nourriture pour lui et sa famille pendant la période du défrichage, – Hébert vend sa maison et son jardin à Paris et emmène sa femme, Marie Rollet, et ses trois enfants, Anne, Guillemette et Guillaume, à Honfleur où ils se préparent à s’embarquer. Une fois là, il constate que la compagnie n’a nullement l’intention de faire honneur à ses engagements. Il doit se contenter d’un nouveau contrat qui réduit de moitié son salaire et ses concessions et stipule que les membres de sa famille et son serviteur seront au service de la compagnie sans rémunération. N’ayant pas de choix, il accepte et part avec sa famille le 11 mars 1617.

    À Québec, son talent d’apothicaire et sa petite provision de grain furent une bénédiction pour les colons malades et affamés. Bien que lui et ses serviteurs dussent consacrer une grande partie de leur temps à la compagnie, il réussit à défricher et à planter une certaine étendue de terre. Pendant le court séjour que Champlain fit à la colonie en 1618, il y trouva des terres ± semées de beau grain et des jardins où poussaient toutes sortes de légumes.

    Pendant bien des années Hébert fut le seul, outre Champlain lui-même, à cultiver la terre. La compagnie fit tout ce qu’elle put pour le détourner de l’agriculture. Champlain et Sagard disent tous deux que les restrictions imposées illégalement par la compagnie à l’activité d’Hébert et à l’écoulement de ses produits l’empêchèrent de jouir du fruit de son labeur.

    Lorsque, en 1620, Champlain revint de France muni d’un mandat qui, en principe, lui donnait pleine autorité sur la colonie, il confia à Hébert l’administration de la justice en le nommant procureur du roi. C’est à ce titre que celui-ci signa la pétition adressée au roi par la colonie en 1621. Hébert jouissait en outre de la confiance des Indiens que, contrairement à une foule de ses contemporains, il considérait comme des êtres humains et intelligents, qu’il suffisait de former. Les exemples sont nombreux de leur respect et de leur affection pour lui. Il est aussi question de relations commerciales entre Hébert et Guillaume de Caën mais, puisque le nom d’Hébert est très répandu, il se peut qu’il s’agisse d’une erreur d’identité.

    En 1622, il demandait au vice-roi, par pétition, que la propriété de ses terres lui fut reconnue, ce qui fut fait le 4 février 1623. Connus plus tard sous le nom de fief du Sault-au-Matelot, ces terrains comprenaient l’emplacement actuel de la basilique, du séminaire, ainsi que des rues Hébert et Couillard. Le titre de propriété fut ratifié le 28 février 1626 par le successeur du vice-roi, et l’on ajouta quelques acres en bordure de la rivière Saint-Charles, – le fief Saint-Joseph, plus tard connu sous le nom de fief de Lespinay, – le tout devant être détenu en fief noble.

    Hébert avait réalisé son rêve le plus cher, celui de posséder suffisamment de ces terres vierges du Nouveau Monde pour vivre avec sa famille dans l’indépendance. Les prés en bordure de la rivière Saint-Charles offraient les pâturages nécessaires à ses bovins ; les terres plus hautes logeaient ses champs de céréales, les jardins potagers et un verger planté de pommiers apportés de Normandie. Hébert avait exécuté tous ces travaux malgré l’opposition de la compagnie. De plus, il les avait exécutés au moyen d’outils manuels, puisqu’il n’avait même pas de charrue. (Ce n’est qu’un an après la mort d’Hébert qu’on put commencer à travailler la terre, à une plus grande échelle, au moyen d’une charrue tirée par des bœufs.)

    A l’hiver de 1626, Hébert fit sur la glace une chute mortelle. Il fut inhumé le 25 janvier 1627 dans le cimetière des Récollets. En 1678, ses restes, toujours dans son cercueil de cèdre, furent transportés dans le caveau de la chapelle des Récollets, nouvellement construite ; avec ceux du frère Pacifique Duplessis, ils furent les premiers à y reposer.

    Ethel M. G. Bennett

    Hébert est mentionné dans les ouvrages suivants de ses contemporains : Champlain, Œuvres (Biggar) ; JR (Thwaites) ; Lescarbot, Histoire (Grant), II : 209, 234, 328, 331 ; III : 246.— Sagard, Histoire du Canada (Tross), I : 53, 83, 158s.— Le Clercq, s’il ne fut pas vraiment contemporain Hébert, vécut à une période assez rapprochée de la sienne pour recueillir des renseignements de première main et parler à sa fille. Il fournit des renseignements sur la famille dans First establishment of the faith (Shea), I : 164–167, 281.— Des documents relatifs aux accords conclus avec la compagnie, aux concessions, etc., sont cités dans Biggar, Early trading companies, et dans Azarie Couillard-Després, La Première Famille française au Canada et Louis Hébert : premier colon canadien et sa famille (Lille, Paris, Bruges, 1913 ; Montréal, 1918). Ces deux derniers ouvrages renferment, au sujet de la famille et de ses membres, des détails dont le pittoresque n’exclut pas le souci de documentation.— V. aussi : Madeleine Jurgens, Recherches sur Louis Hébert et sa famille, MSGCF, VIII (1957) :106–112, 135–145 ; XI (1960) : 24–31.




    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1019839/louis-hebert-marie-rollet-acte-mariage:

    Le mariage de Louis Hébert et Marie Rollet démystifié après 400 ans
    Une statue de Louis Hébert trône dans le parc Montmorency dans le Vieux-Québec.

    PHOTO : RADIO-CANADA

    Radio-Canada
    Publié le 1 mars 2017
    Plus de 400 ans après avoir uni leur destinée, l'acte de mariage de Louis Hébert et Marie Rollet, le premier couple de colons français qui s'est installé en Nouvelle-France, vient d'être retrouvé à Paris.

    Le précieux document découvert par un Québécois qui séjournait à Paris, Gilles Brassard, révèle qu’ils se sont mariés à l’église Saint-Sulpice, en 1601, rectifiant ainsi les informations véhiculées dans les livres d'histoire.

    ± Ce qu'on a toujours su sur Louis Hébert, c'est qu'il s'était marié à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois en 1602. C'est ce que vous allez trouver sur Wikipédia , raconte le généalogiste et historien Marcel Fournier.

    En l'absence de tout document, les historiens s'étaient basés sur l'achat d'une maison dans le quartier Saint-Germain-des-Prés pour établir l'année du mariage.

    L'acte révèle aussi que la mariée était veuve et qu'elle célébrait ainsi son deuxième mariage.

    ± Le 18 février [1601], Louis Hébert, apothicaire fut fiancé avec Marie [Rollet], veuve de défunt François Dufeu vivant marchand demeurant à Compiègne, et mariés le 19e dudit mois, et les proclamations [des bans] commencées dès le 21 janvier , peut-on lire dans le document.

    Photo de l'acte de mariage de Louis Hébert et de Marie RolletAgrandir l’image?(Nouvelle fenêtre)?
    Acte de mariage de Louis Hébert et de Marie Rollet

    PHOTO : RADIO-CANADA

    Le couple est particulièrement important dans l’histoire du Québec. Louis Hébert a été le premier apothicaire. Son épouse l’a aidé à soigner les malades en plus de s'occuper de l’instruction des jeunes Amérindiens.


    Ils sont aussi les ancêtres de nombreux Canadiens français, dont le premier ministre Philippe Couillard. ± C’est la première famille, donc [elle a] une descendance absolument extraordinaire et fabuleuse , souligne l’historien Jacques Mathieu.

    Cette découverte survient alors qu’on s’apprête à commémorer l’arrivée à Québec de Louis Hébert, Marie Rollet et de leurs trois enfants, le 4 juillet 1617.

    Tout au long de l’année, 25 activités présentées par une trentaine d'organismes sont prévues. À compter du 16 mars, l’Université Laval présentera l’exposition 1617-2017 : L’héritage de Louis Hébert : 400 ans de pharmacie au Québec.

    En avril, les auteurs Jacques Mathieu et Alain Asselin vont publier La vie méconnue de Louis Hébert et Marie Rollet. Plusieurs conférences seront également présentées.

    Louis a épousé 1ère arrivante Marie Rollet, 15 juillet 1617 sur le navire le St-Étienne le 19 fév 1601 à Paris. Marie (fille de Jean Rollet et Anne Cogu) est née en Vers 1585 à St-Sulpice,Paris; est morte le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterrée le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 7.  1ère arrivante Marie Rollet, 15 juillet 1617 sur le navire le St-Étienne1ère arrivante Marie Rollet, 15 juillet 1617 sur le navire le St-Étienne est née en Vers 1585 à St-Sulpice,Paris (fille de Jean Rollet et Anne Cogu); est morte le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterrée le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec.

    Notes:

    PRDH: 25063

    https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=390073 :

    ROLET / ROLLET, Marie 390073
    Statut Mariée
    Date de naissance Vers 1585
    Lieu d'origine Paris (Seine) 75056
    Lieu actuel Paris
    Parents Jean ROLLET et Anne Cogu
    Métier du père Canonnier du roi
    Première mention au pays 1617
    Occupation à l'arrivée Migrante arrivée avec son époux et leurs enfants
    Date de mariage 19-02-1601
    Lieu du mariage Paris (St-Sulpice) (Seine, 75106)
    Conjoint Louis Hébert
    Décès ou inhumation Québec (Notre-Dame), 27-05-1649
    Remarques En 1601 à son mariage Marie Rollet est veuve de François Dufeu. Femme de Louis Hébert, maître apothicaire épicier, demeurant rue de Petite Seine, paroisse Saint-Sulpice à Paris elle obtient une procuration générale de son mari devant les notaires Mathieu Bontemps et Guillard le 24-03-1606. Le 08-08-1606, chez les mêmes notaires, Marie Rollet vend la maison familiale située dans la rue de Petite-Seine à la duchesse Marguerite de Valois pour la somme de 2160 livres. Dans cet acte sont cités les parents de Marie Rollet. En 1606, sa mère demeure dans la rue Haute-Feuille, près de l'école de médecine, à Paris.
    Identification* DGFQ, p. 561
    Chercheur(s) Jean-Paul Macouin ; Gilles Brassard
    Référence* DBC, vol. 1, p. 591-592
    Dossier d'archives numérisé
    Date de modification 2017-05-28


    http://www.biographi.ca/fr/bio/rollet_marie_1F.html :

    ROLET (Rollet), MARIE (Dufeu ; Hébert ; Hubou), fille de Jehan Rollet, canonnier du roi, et d’Anne Cogu ; elle épousa François Dufeu, puis le 19 février 1601, dans la paroisse Saint-Sulpice, Paris, Louis Hébert (décédé en 1627), et de ce mariage naquirent un fils et deux filles, et finalement le 16 mai 1629, à Québec, Guillaume Hubou, et ils n’eurent pas d’enfants ; décédée à Québec en 1649.

    En 1617, avec son mari, Louis Hébert, et ses trois enfants, elle arriva de Paris à Québec, pour y trouver la famine, la maladie et les conflits avec des Amérindiens. L’année suivante, rapporte Sagard, eut lieu le premier mariage célébré au Canada selon les rites de l’Eglise, celui de leur fille Anne avec Étienne Jonquet. Anne mourut l’année suivante en donnant naissance à un enfant qui n’est pas porté sur les registres de la paroisse.

    Marie Rolet aida son mari à soigner les malades et partagea l’intérêt qu’il portait aux Amérindiens, en s’occupant spécialement de l’instruction des plus jeunes d’entre eux. En 1627, lors du baptême du fils de Chomina, Naneogauchit, que le clergé voulait célébrer en grande pompe, une foule d’Amérindiens venus pour cette occasion se régalèrent du contenu de sa grosse marmite. Son nom figure comme marraine à ce baptême, ainsi qu’à ceux de plusieurs autres Amérindiens convertis.

    Le 16 mai 1629, deux ans après la mort de Louis Hébert, elle convolait avec Guillaume Hubou à Québec. Après avoir demandé l’avis de Champlain, elle et sa famille (c’est-à-dire son troisième époux, son fils Guillaume de 15 ans, sa seule fille survivante, Guillemette Hébert, et son gendre, Guillaume Couillard) demeurèrent à Québec durant l’occupation anglaise et perpétuèrent chez les Amérindiens du voisinage la mémoire de l’amitié française. Après le retour des Français, en 1632, sa maison devint le foyer des jeunes Amérindiennes confiées aux Jésuites pour leur éducation. Elle mourut en 1649, en laissant son mari, sa fille et de nombreux petits-enfants. Elle fut inhumée à Québec le 27 mai 1649.

    Ethel M. G. Bennett

    Pour la bibliographie, V. celle de Louis Hébert.

    Bibliographie de la version révisée :
    Nous avons établi l’orthographe du nom de Marie Rolet selon sa signature sur un acte de vente daté du 19 février 1601 (V. ci-dessous).
    Arch. nationales (Paris, Fontainebleau et Pierrefitte-sur-Seine), LL//958, 19 févr. 1601 ; Minutier central, XXIII, no 113.— Bibliothèque et Arch. nationales du Québec, Centre d’arch. de Québec, CE301-S1, 16 mai 1629, 27 mai 1649.

    Enfants:
    1. 3. 1ère arrivante avec ses parents Marie Guillemette Hébert, Vers 1617 est née en Vers 1604 à St-Sulpice,Paris; est morte le 20 oct 1684 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterrée le 21 oct 1684 à Notre-Dame-de-Québec.
    2. Anne Hébert
    3. Guillaume Hébert


Génération: 4

  1. 12.  Nicolas Hébert

    Nicolas a épousé Jacqueline Pageot. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 13.  Jacqueline Pageot

    Notes:


    https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=350070:

    Jacqueline Pajot, soeur du notaire Guillaume Pajot, avait épousé en premières noces Louis De Cueilly.

    Enfants:
    1. 6. 1er arrivant. Louis Hébert, Vers 1606 est né en Vers 1575 à Paris; est mort le 23 jan 1623 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterré le 25 jan 1623 à Cimetière des Récollets.

  3. 14.  Jean Rollet

    Notes:



    Métier: Canonnier du roi

    Jean a épousé Anne Cogu. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 15.  Anne Cogu
    Enfants:
    1. 7. 1ère arrivante Marie Rollet, 15 juillet 1617 sur le navire le St-Étienne est née en Vers 1585 à St-Sulpice,Paris; est morte le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec; a été enterrée le 27 mai 1649 à Notre-Dame-de-Québec.



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