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- PRDH: 30072
http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Goyette_Francois&pid=95635:
ID No: 95636
Prénom: Marie-Madeleine
Nom: Panis
DIT CLIGNANCOURT
Sexe: F
Occupation:
Naissance: 1687
Paroisse/ville:
Pays: Canada
Décès: 14 octobre 1747 - âge: 60
Paroisse/ville: Varennes,Qc,,Ste-Anne
Pays: Canada
Information, autres enfants, notes, etc.
Les Panis étaient une tribu sauvage du centre américain qui furent réduits à l'esclavage et vendus en grand nombre à Montréal. Toutes les maisons bourgeoises des environs de 1750 avaient chacune leur esclave Panis. Il semble que le premiers esclaves Panis datent des environs de 1700. Les autorités religieuses exigèrent que ces esclaves fussent traités avec bonté et fussent baptisés. Ces indigènes d'un naturel très doux et physiquement bien constitués s'adaptèrent rapidement aux coutumes du temps, devinrent bons chrétiens et plusieurs femmes épousèrent des blancs.Tel est le cas de Madeleine, propriété de Mathieu Damours dit Clignancourt, qui devint l'épouse de François Goguet. ce dernier, coureur des bois et aventurier, a eu plusieurs enfants qui ont été baptisés les uns à Sorel d'autres à Varennes. Une fille à Détroit et quelques autres qu'il nous a été impossible de retracer.*tiré du livre de Armand Goyette: Histoire généalogique et livre de famille des Goyette 1659-1959
https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Nouvelle-France#L'esclavage_panis :
L'esclavage panis
Le Missouri d'où viennent les Pawnees (panis) n'est intégré aux réseaux commerciaux et politiques de la Nouvelle-France qu'en 1680. Toutefois, il faut se garder de croire à un lien obligé entre les esclaves panis et la nation moderne des Pawnees. Une carte de 1688 signale de nombreuses nations ou communautés des Plaines (Panimaha, Panetoca, Pana, Paneake, Paneassa) dont l'appellation pourrait être à l'origine du nom donné en Nouvelle-France aux esclaves amérindiens. On ne peut d'ailleurs démontrer que l'une d'elles serait l'ancêtre des Pawnees. De plus, les documents disponibles indiquent que les panis provenaient de plusieurs nations amérindiennes7. À la fin du régime français, le mot était tout simplement devenu synonyme d'esclave.
L'esclavage panis sous le régime français débute à la fin du xviie siècle quand la Nouvelle-France développe les liens commerciaux sur sa frontière occidentale dans le bassin du Mississippi. Les administrateurs de la Nouvelle-France acceptaient déjà à l'occasion des captifs amérindiens afin de cimenter des alliances ou de conclure des traités de paix; ils achetaient aussi les captifs anglais pris par leurs alliés autochtones afin de les échanger au besoin contre des captifs français. Mais ce seront alors des négociants français, des grands marchands de Montréal et des fonctionnaires coloniaux qui reviendront de l'Ouest avec des captifs amérindiens dont ils feront des esclaves pour au moins quelques années. La Grande Paix de 1701 oblige l'administration de la Nouvelle-France à s'immiscer encore plus dans les transferts de captifs entre nations amérindiens. À la même époque, les gouverneurs de la Nouvelle-France et de la Louisiane apprennent que des colons français et des négociants canadiens-français incitent les nations de l'Illinois à se faire la guerre afin de leur procurer des captifs qui pourraient ensuite être vendus comme esclaves aux plantations anglaises des Carolines ou envoyés dans les Antilles. La Nouvelle-France adopte donc en 1709 une ordonnance qui légalise l'esclavage panis : pour des raisons diplomatiques et économiques, il paraît préférable de favoriser l'envoi d'esclaves panis en Nouvelle-France plutôt que dans les colonies anglaises8.
Il en résulte une explosion du nombre d'esclaves panis en Nouvelle-France. En 1709, au moment de l'ordonnance qui permet et réglemente l'esclavage panis, il y aurait eu jusqu'à 13-14 % des maisonnées de Montréal qui auraient compté au moins un esclave. En 1725, dans le district commercial de Montréal avoisinant la place du Marché et la rue Saint-Paul, ce sera presque la moitié des maisonnées qui compteront au moins un esclave. Même si les chiffres de Trudel sont sans doute trop conservateurs, la population de la colonie n'a sans doute jamais compté plus de 5 % d'esclaves, toutes catégories confondues9.
L'ouvrage de Trudel recense les mentions d'esclaves dans les actes et documents disponibles ; il ne peut pas révéler la présence réelle des esclaves panis sur un territoire donné à un moment donné. De plus, des documents, dont le registre des malades de l'Hôtel-Dieu de Montréal, ont disparu tandis que d'autres, comme les recensements du régime français, n'énumèrent pas toujours les esclaves. Enfin, les esclaves qui se sont sauvés (parfois incités à le faire, selon l'intendant Raudot, par des gens du pays n'ayant pas d'esclaves) ou qui sont morts (parfois en bas âge) avant d'être baptisés ont peu de chances de figurer dans les documents, de même que ceux dont l'affranchissement n'a pas été documenté ou qui ont été envoyés en France. Dès avant 1740, des propriétaires auraient envoyé des panis comme esclaves aux Antilles10.
Sous le régime français, de très nombreux panis asservis en Nouvelle-France sont signalés à Détroit, Michilimakinac et dans les villages de l'Ouest américain, mais leur baptême en ces lieux n'exclut pas leur arrivée ultérieure dans la vallée du Saint-Laurent. Il s'agissait souvent de captifs obtenus de leurs ravisseurs par les Français. Ils servaient en tant que domestiques, plus rarement comme ouvriers, guides, trappeurs ou voyageurs engagés dans la traite des fourrures, la durée de leur servitude variant beaucoup.
De nombreux panis ont connu la servitude au Canada. Les 2 800 recensés par Trudel sont retrouvés dans toute la Nouvelle-France (incluant l'Ouest américain) sur une période de plus d'un siècle. Il y a sans doute eu moins de 600 esclaves panis dans tout le territoire de la Nouvelle-France à n'importe quel moment (incluant l'Ouest américain), la pratique de l'esclavage n'ayant pas vraiment dépassé quatre-vingts ans sous le régime français (de 1680 environ à 1759). En incluant le régime anglais, l'esclavage n'aura été pratiqué sur place que pendant 150 ans environ. Les deux siècles retenus par Marcel Trudel correspondent à la période de la reconnaissance légale de l'esclavage en territoire canadien, de 1609 à 1834.
Voir: L'esclavage au Canada français de Marcel Trudel dans la bibliothèque virtuelle pour plus d'information sur l'esclavage.
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